Vendredi 26 avril 2024

Société

Onésphore Baroreraho, président du Conseil d’administration de l’Université du Burundi : « La loi est au dessus des habitudes »

26/11/2013 46

A la crise qui règne à l’Université du Burundi suite au recrutement qualifié d’illégal par le syndicat des enseignants, Onésphore Baroreraho indique que l’excellence prime sur toute autre considération politique, régionale, ethnique, etc.

Onesphore BarorerahoLe syndicat des enseignants dénonce un recrutement illégal. Qu’en dites-vous ?

Dans le décret de 2012 portant organisation et fonctionnement de l’Université du Burundi, il est mentionné que le Conseil d’administration est le seul organe qui recrute le personnel administratif et enseignant. Or, le Conseil n’a jamais joui des compétences que lui confère la loi. Des recrutements se faisaient dans les instituts et facultés. C’était devenu une habitude. Souvent, le Conseil d’administration se retrouvait en face d’un personnel qu’il ne connaissait pas. Nous avons lancé un avis de recrutement. Nous avions besoin de docteurs, de maîtres assistants et d’assistants. Les gens ont déposé leurs dossiers de candidature. Nous nous sommes réunis pour analyser dossier par dossier, département par département, faculté par faculté. Sur les 15 membres du Conseil, seuls deux étaient absents. Nous avons dépouillé et tout le monde était unanime. Nous avons envoyé le procès verbal au ministre de l’Enseignement supérieur qui a apprécié le travail abattu.

Quels étaient les critères dans ce recrutement ?

Pour les candidats assistants, il fallait avoir la mention distinction et avoir au plus 30 ans. Or, dans le contexte burundais, c’est rare qu’on trouve des licenciés à 30 ans. Nous avons dérogé à ce critère pour retenir 35 ans.
Pour les docteurs et maîtres assistants, seul le titre académique approuvé par la commission d’équivalence des diplômes suffisait. Avec les candidats docteurs, nous n’avons pas eu de problème parce que tous les postulants ont été retenus. Mais comme les maîtres assistants étaient nombreux, nous avons procédé par élimination en considérant la meilleure note.

Comment expliquez-vous que certains candidats assistants se retrouvent dans la rue, alors qu’ils ont la mention distinction ?

Les assistants étaient aussi nombreux. En face d’un candidat détenteur d’un diplôme de maîtrise, la mention distinction ne comptait plus. En outre, il ne faut pas oublier que dans la conjoncture structurelle de formation, l’Université du Burundi est dans le système BMD (Baccalauréat- Master-Doctorat). Comment est-ce qu’un candidat de niveau licence peut-il enseigner un étudiant en Master? Nous ne les avons pas exclus. Ceux qui n’ont pas été retenus sont sur la liste d’attente. Comme une erreur s’est glissée au moment du recrutement en demandant 70 unités au lieu de 45, une deuxième phase de recrutement va bientôt avoir lieu.

De l’avis des observateurs, des mobiles politico-ethniques seraient derrière ce recrutement ?

Ce n’était pas notre préoccupation. Nous visons l’excellence et le mérite. Les candidats ont présenté leurs diplômes. Seulement, pour que le ministre approuve notre décision, nous avons demandé au secrétaire du conseil de marquer devant chaque candidat son origine. L’objectif étant de rétablir l’équilibre régional. La question du genre a aussi retenu notre attention parce qu’il n’est pas normal que dans le corps professoral d’une faculté ou département, on ne trouve qu’une seule femme.

Étudiants et corps professoral menacent de boycotter les auditoires si cette question n’est pas réglée. Que comptez-vous faire ?

Nous devons appliquer la loi dans toute sa rigueur. Les anciennes habitudes de recruter doivent cesser. Un enseignant ne peut pas former, donner des points et embaucher. Sur les 13 facultés, il n’y en a que deux, celles d’Economie et de Droit, qui causent problème. Pour le corps professoral, nous avons demandé au recteur de l’approcher et de lui fournir tous les procès verbaux. Quant aux étudiants, nous attendons que le rectorat nous saisisse pour prendre les mesures qui s’imposent. Au fur et à mesure, nous ne doutons pas que les uns et les autres comprendront.

Un message …

Le conseil n’a aucun intérêt de créer des remous au sein de l’Université du Burundi ou de favoriser une année blanche. Notre souhait, c’est de former de futurs cadres du pays car l’université est le grenier du savoir. Le conseil reste disponible pour quiconque se sent lésé.

Forum des lecteurs d'Iwacu

46 réactions
  1. candidat

    Je ne trouve pas un mot a dire devant cette bassesse du PA (OB): j’invite toute personne qui veut connaitre la réalité sur cette affaire de se procurer de la liste des candidats sélectionnes par le conseil d’adm mais qui malheureusement a été balancée par ce soit-disant administrateur qui ne comprend pas malheureusement ce que c’est l’excellence!! il confond l’excellence avec le militantisme:
    comment expliquez vous sieur OB qu’une personne ayant 74% peut être remplacée par celle ayant 67%? il n’a pas honte malheureusement. ce qui est encore grave c’est l’enfant du pauvre qui va payer le prix! comment expliquez-vous qu’on peut donner une note a quelqu’un qui ne se trouve pas sur son bulletin?
    Le conseil d’administration a sorti une liste des candidats retenus le 31 juillet 2013, allez voir alors les listes qu’on a envoyé dans les facultés et instituts on a tout chambardé on ne sait avec qui OB il était. le mensonge ne dure p

    • Kariwabo

      Oh mon peuple, vous avez encore bcp du temps a soufrir Aussi long temps que des gens comme ce sieu B O a ete mendate pour avoir de quoi dire sur des sujets Aussi grand comme celui la. Ce BO, cest un homme qui ne sait meme pas ce que vent dire honetete…. Integrity est zero chez ses habitudes, depuis ,…. Comme put il prendre une decesion qui sauve, en UN mot bye U B, OB va t enterrer vivant

  2. IVYOBIZOHERA

    CNDD FDD, yagiye mwishamba kura akarenganyo, objectif lutter contre l’injustice. Mugabo ubu naho bariko barenganya abandi, ubwo abo bandi nabo ntibazohava basubira mw’ishamba kugira babarwanye ? None mubona tva he tukaja he? Leaders CNDD FDD iyumvire w’ ibuke ico waharanira ukiri mw’ishamba. geregeza ushire imbere ukuri ni ngigo mureke gushira ibungwe mu kigega kigaburira igihugu n’amakungu. GRENIER DU SAVOIR L’UNIQUE UNIVERSITÉ NATIONAL ou tout peuple burundais a droit s’il en a les compétences. L’université (UNIVERSEL) c’est la compétence qui compte c’est pas les ethnies, les partis politiques ,les régions ,… Mes chers compatriotes allez vers l’avant , ne perdez pas votre temps dans des choses inutiles (Ethnies, partis po, régions…)pour notre pays . Le monde évolue et appartient à ceux qui en ont les compétences et qui évoluent avec lui.
    Au CA , au lieu de penser au développement de l’Université du Burundi, aux bonnes conditions de vies et d’apprentissages des étudiants , le Burundi de demain, aux bonnes conditions de vies des Enseignants, … , tu passe ton temps à faire ce n’est pas de tes compétences? Mais c’est pas tard de se ressaisir , tu as encore de la chance si tu veux.
    Le Burundi est un paradis , il faut en profiter mes chers compatriotes.

  3. Prof

    Replique a Mr Onesphore Baroreraho:
    Je commence par la conclusion: Au regard des propos tenus par Mr Onesphore Baroreraho, le recent recrutement du personnel academique doit etre annulé, sinon, il ouvre la voie a:
    a) des poursuites JUDICIAIRES (au Burundi et a l,EAC) contre l’Université du Burundi par les CANDIDATS lésés (nous serions nombreux a leur offrir une assistance juridico-financiere). C’est une violation de la charte des droits de la personne humaine.
    b) des actions contraignantes par le personnel de l,UB pour forcer le CA a respecter la loi.
    Examinons les arguments avancés par Onesphore Baroreraho (ci-apres denommé OB) et confrontons-les.
    1º Decret de 2012:
    OB: Le CA est le seul organe qui peut recruter.
    Prof: Vous faites une terrible erreur d’interpretation du decret de 2012. Dans toutes les universités du monde, le CA (appelé ailleurs le conseil des gouverneurs) a l’autorité senatoriale de verifier la regularité d’un recrutement. Le recrutement est fait par les facultés et instituts et le CA verifie la CONFORMITE du processus de recrutement a la loi academique. Le decret de 2012 donne au CA le pouvoir de refuser une proposition de recrutement faite par une faculté X, si elle n’est pas conforme aux lois et reglements universitaires. C’est cela l,esprit et la lettre du decret de 2012 et ses precurseurs.
    Vous ne semblez pas comprendre que l’université (pas seulement celle du Burundi) est regie par deux systemes de gouvernance: la GOUVERNANCE ADMINISTRATIVE assurée par le Recteur et son staff (incluant le CA qui coiffe tout et qui represente les pouvoirs publics ou actionnaires) et la GOUVERNANCE ACADEMIQUE assurée par les decanats et leurs instituts/departements.
    Des l,approbation du plan strategique, les decanats planifient et organisent les curricula academiques, les plans complementaires (recrutement de personel, retraites, etc). La Gouvernance administrative n’a aucun ordre a donner (encore moins une immixtion) dans le renouvelement du personnel. Ce serait une violation de la Charte dite du “Academic Freedom”.
    Par ailleurs, sur le plan pratique, le CA n’a pas la COMPETENCE requise pour evaluer les dossiers des candidatures aux differents postes universitaires. Le principe de l,Evaluation par des PAIRS est de mise.
    OB devra expliquer les capacités techniques du CA a evaluer ces dossiers des canditats aux expertises variées. C’est du jamais vu a l,UB et nulle part au monde un CA ne peut se prononcer sur la qualité scientifique d,un dossier academique. Devant les tribunaux, le juge vous demandera de prouver votre competence en la matiere.
    2º Criteres retenus:
    Resumé des propos d’OB:
    a) CRITERES pour ASSISTANTS: Distinction est age inferieur a 30 ans.
    Et OB de preciser: “nous avons derogé a ce critere pour retenir 35 ans”.
    Prof: D’ou tirez-vous le pouvoir de deroger a une loi, a un critere. Les regles du jeu sont faussées ici.
    L’annulation du recrutement a ce palier est sans appel. Comment expliquerez vous a des candidats agés de 30-35 ans qui n’ont pas posé leur candidature car le critere de 30 ans les eliminait des le depart?
    b) CRITERES pour DOCTEURS: Ils ont ete tous retenus car un titre academique approuvé par la Commission d,equivalence suffisant.
    Prof: Vous etes le seul universitaire au monde où avoir un doctorat suffit pour etre prof d,université, mais passons. Il faudra nous assurer que tel etait le seul critere requis car j,ai de la peine a me l,imaginer. Il y a bcq de docteurs chomeurs ou dans des postes precaires (notamment dans la fonction publique et les universités privées). Ils se seraient rués sur cet appel a candidature si seul le diplôme suffisant. Donc, une zone d,ombre persiste ici. Il nous faut le libellé de l,avis de recrutement.
    c) CRITERES pour Maitre Assistants: meilleure note car ils etaient nombreux, nous dit-on.
    Prof: Ok. Mais vous ajoutez ceci:
    OB: “Les Assistants etaient aussi nombreux. En face d,un candidat detenteur d,un diplôme de maîtrise, la mention Distinction (NDRL: pour les Assistants) ne comptait plus”.
    Prof: Cela est tres grave Mr OB. Vous avez donc mis les Assistants et les Maitre Assistants dans le meme paquet. C’est illegal. Vous aurez de la misere a justifier une telle violation des procedures devant le juge. Des proces de ce genre se gagnent avant meme le debut des audiences.
    d) Origine de chaque candidat: Ca c,est la meilleure. Des i et U relookés. On vous demandera quelle loi vous autorise cette heresie. Je m,arrete ici pour l,instant.

  4. J’ai bien suivi les différents commentaires qui ont été diffusés sur cette affaire de l’Université du Burundi. De prime abord, il faut que chaque burundais sache que l’Université du Burundi est la vitrine du pays dans la mesure où elle a fourni au pays et au monde entier des cadres compétents qui ont travaillé à la satisfaction de tous les citoyens, d’où son emblème de Rumuri. Néanmoins elle n’a cessé d’être la convoitise des différents politiciens depuis même da période du parti unique. Mais en tant qu’ancien de la maison je fustige tous ces propos qui ont tendance à faire croire qu’à l’Université du Burundi il y a eu une discrimination dans la formation ou dans l’orientation ce qui aurait causé des déséquilibres ethniques ou régionales. Des déséquilibres il y en a eu certes, mais elles n’ont pas été dues au fait des autorités de l’Université. Deux raisons expliquent ce déséquilibre:
    1. L’évolution de la situation politique du pays: en effet, nul n’ignore que au cours des différents événements qui ont secoué le pays beaucoup de jeunes hutu ont dû fuir le pays du moins ceux qui n’ont pas été tués. Même ceux qui pouvaient avoir accès à l’Université à la fin des humanités préféraient embrasser les écoles d’enseignement technique donnant accès à la fonction publique après le 2è cycle des humanités craignant peut-être d’être discriminés à l’Université.
    2. L’évolution culturelle du pays: on sait que ce sont les missionnaires catholiques qui ont introduit l’enseignement au Burundi. Il n’est donc pas étonnant de voir que les zones où l’Eglise catholique est bien implantée a connu un taux élevé d’étudiants à l’Université. cela est valable pour les années post indépendance jusque dans les années 80.
    On a avancé que la faculté de droit serait mono ethnique. Cela est totalement faux car autant que sur tout le territoire national, il n’y a jamais eu de recensement ethnique à l’Université. Néanmoins, je suis d’accord qu’il y avait une forte majorité de tutsi à la faculté de droit autant d’ailleurs qu’à la faculté des Sciences économique.
    Lorsque nous étions à cette prestigieuse institution dans les années 1980, on remarquait qu’il y avait une préférence des étudiants de certaines facultés plus que d’autres. Les facultés qui étaient préférés étaient la Faculté des Sciences principalement la Polytechnique et l’Agronomie, la Faculté des Sciences Economiques et Administratives et dans une moindre mesure la Faculté de Médecine. C’étaient des facultés dont les débouchés étaient mieux rémunérés et où le candidat travaillait dans de bonnes conditions. Les meilleurs élèves préféraient ces facultés d’où les amphithéâtres des premières années étaient fortement remplies d’étudiants. Quant à la Faculté de Droit, aucun étudiant fût-il hutu n’y a jamais pensé et d’ailleurs elle était critiquée que les étudiants obtenaient des diplômes sans fournir des efforts. Le peu de hutu qui entraient donc à l’Université préféraient donc la polytechnique, l’Agronomie et la médecine.
    Pour ce qui est de la discrimination dans l’orientation, à part quelques cas isolés qui ne sont même pas basés sur l’ethnie, il n’y a pas eu de plainte qu’on a refusé à quelqu’un la Faculté de Droit contre sa volonté.
    Quant au recrutement des assistants, il n’y a jamais eu non plus de discrimination. On prétend que la Faculté de Droit comprend plus d’enseignants Tutsi (on oublie la Faculté des Sciences Economiques et Administratives), mais on oublie qu’à la Faculté des Sciences Agronomiques du moins jusqu’à une certaine période, la majorité des assistants (car les enseignants étaient des expatriés belges) étaient des hutu dont l’éminent professeur et ancien Premier Ministre Pascal-Firmin NDIMIRA. Est-ce que cela a été le fait des autorités de l’Université? Non, c’était dû à la préférence des étudiants.
    En conclusion, je pense qu’il ne faudrait plus faire de l’amalgame politique qui ne fait que ternir notre Université qui est la seule institution universitaire publique capable d’accueillir tous les étudiants y compris ceux de basse condition (qui en constituent la majorité au pays). L’Université accueille les étudiants de toutes les ethnies et de toutes les régions en fonction de leur capacité et de leur préférence. Que l’actuel Recteur que je croyais intelligent et l’actuel Président du Conseil d’Administration sachent que la science n’a ni ethnie ni région. Qu’ils mettent en avant le mérite et al compétence afin que l’Université retrouve son ancien renom à savoir Rumuri rumurikira Uburundi.

    • Backary

      « On a avancé que la faculté de droit serait mono ethnique. Cela est totalement faux car autant que sur tout le territoire national, il n’y a jamais eu de recensement ethnique à l’Université. »

      Je ne sais pas suivant quel prisme vous observiez ce qui se passait à l’université durant les années 70-80, mais j’y suis passé 3 ans avant de m’envoler pour d’autres cieux plus cléments, à cette époque la faculté de Droit comptait au maximum 5 hutus sur pas moins de 300 étudiants ( 5/300 = 1.6%)!
      Je ne crois pas que c’était dû au hasard, ou si les hutus étaient incapables de comprendre les cours de Droit. Et lorsque vous dites que les lauréats de l’université ont travaillé à la satisfaction de tous et que son emblème reste Rumuri , laissez-moi rire car lorsque je compte le nombre de cadavres de hutus que cette université a déjà produits, on est loin de ce que signifie Rumuri! A moins que cela soit un critère de performance pour vous!

      • Au moins vous avez pu faire ce recensement. Etes-vous sûr que ceux que vous pensiez être Tutsi l’étaient? ( Je pense que NDUWIMANA n’en faisait pas partie). Vous y êtes passé 3 ans avant de vous envoler sous cieux plus cléments. Au moins vous avez eu cette chance, il yen a beaucoup qui n’en ont pas eu. Ce qui s’est passé dans les années 70-80 est connu de tous et est déplorable pour tout citoyen qui aime ce pays. Je me demande pourquoi vous pointez du doigt la Faculté de Droit et cela au cours des années 1990. Je suis sûr que la Faculté de Sciences Economiques et Administratives qui donnait accès à des postes plus juteux ne comptait pas plus de hutu que la Faculté de Droit. De plus il y a eu des associations des étudiants hutu dont la plupart des membres étaient des amis qui ont soulevé beaucoup de questions mais la question de l’orientation à la Faculté de Droit n’a jamais été soulevée. Les auteurs de la fameuse lettre ouverte de 1988 dont j’approuvais parfaitement le contenu et dont la plupart étaient des étudiants à cette même université n’ont pas soulevé cette question. De plus vous oubliez que dans les années 1986, tous les assistants à la Faculté des Sciences Agronomiques étaient des hutu, mais personne ne s’en plaint. Malheureusement lorsqu’ils sont allé à la spécialisation, ils ne sont pas revenu pour des raisons que nous ignorons. Pourtant dans vos discours, vous ne le signalez pas. Le fait que vous pointez du doigt la Faculté de Droit, c’est pour des mobiles politiques. Alors, je pense que vous, politiciens, deviez cessez de politiser l’université, car le jour où elle va fermer, les plus grands perdants seront nos et vos enfants ainsi que ceux de la plus grande majorité des burundais. Combien parmi les burundais y compris vous, Monsieur Backary, sont capables de payer les études dans des universités privées comme l’Université Lumière? A part ceux qui obtiennent des moyens malhonnêtement sur le dos du petit contribuables, on n’en trouvera personne. Réfléchissez et répondez-moi.

        • Backary

          @Kajekurya
          « Au moins vous avez pu faire ce recensement. Etes-vous sûr que ceux que vous pensiez être Tutsi l’étaient? »
          Le recensement était évident! Au restaurant trois groupes s’étaient constitués de façon instinctive: le groupe des tutsis, celui des hutus et celui des étudiants d’origine étrangère ( majoritairement rwandais et congolais)! (Lorsque je me rappelle de cela, j’ai la chair de poule)!
          A ce moment, 99% des étudiants logeaient et mangeaient au campus.
          Il était impossible de cacher ses origines!
          Quant à la faculté de droit que je pointe du doigt, c’est que c’était pratiquement une faculté monoéthnique à cette époque! Ce que la faculté d’économie est devenue plus tard, ou celle d’agronomie, je l’ignore car je n’y suis plus jamais retourné, peut-être que ce que vous dites est vrai!
          Moi je ne faisais qu’exprimer les sentiments qui m’animaient à ce moment!

          • Ce qui se passait dans les autres facultés ne vous intéressait certainement pas. Comment se fait-il que vous puissiez passer trois ans à la Faculté de Droit sans vous rendre compte de ce qui se passe à la Faculté des Sciences Economiques ou à la Faculté d’Agronomie alors que c’est à quelques mètres de là. Vous oubliez que en vous rendant aux homes vous passiez dans les enceintes de la FAC-Agro après avoir traversé la Faculté d’Economie. Vous n’avez rien vu car vous aviez une observation orientée par d’autres mobiles politiques pour justifier vos attaques envers la magistrature. Quant au restaurant universitaire c’est une autre question. Si vous voulez occupez-vous-en, mais je suis sûr que vous ne parviendrez pas à me faire asseoir à côté de quelqu’un que je ne veux pas. Mais je sais que j’ai partagé la même table avec des personnes de toutes le ethnies et des nationalités différentes. Invitez-moi un jour je vais te donner des noms.

        • Backary

          @Kajekurya
          « Comment se fait-il que vous puissiez passer trois ans à la Faculté de Droit sans vous rendre compte de ce qui se passe à la Faculté des Sciences Economiques ou à la Faculté d’Agronomie alors que c’est à quelques mètres de là. »

          Vous m’avez mal compris, je n’ai jamais mis le pied à la faculté de Droit. Je la regardais de (très) loin!
          Une chose est sure, à cette époque, seuls trois étudiants hutus y étaient inscrits (pour toute la fac) et je me rappelle bien de leurs noms ou alias: il s’agissait de Ruberintwari Bonaventure (joueur du club de foot Dynamo), de Nzohabonayo Vénérand (alias Kidumu) et d’un certain Munyembo (alias)! Les gens de cette promotion-là peuvent témoigner!
          Au restaurant, c’était à ses risques et périls si on ne s’installait pas sur la bonne table (des ses congénères). Munyembo ci-dessus qui voulait faire le malin en restant seul à la cantine durant les heures avancées, ils s’était déjà fait tabasser au moins trois fois malgré sa forte corpulence! Face à une dizaine de gars acharnés, il ne faisait pas le poids! Et cela se passer devant tout le monde et était normal (on vient de loin!)!!!!

          • Backary

            « Et cela se passait devant tout le monde », Vous m’aurez compris!!!

          • Nous avons suffisamment discuté de la question M Backary et on peut la continuer si tu veux. Mais je m’étonne d’une chose, avant de discuter de la situation à l’Université dans les années 80-90, il faudrait vous poser la question de savoir d’où viennent ces lauréats. Je ne comprends pas pourquoi vous n’avez jamais posé la question sur la répartition dans le pays. En 1975, lorsque j’entrais en 7è année, il n’y avait que deux écoles seulement en province Ruyigi à savoir l’EN RUSENGO et l’EMP MUYAGA. Cette province couvrait à l’époque les provinces de Rutana et Cankuzo. A part la ville, les provinces de Bujumbura, Bubanza et Cibitoke ne comptaient que le Lycée d’Ijenda et l’Ecole Normale de Kivoga. Pourtant cette question n’a jamais préoccupé les politiciens hutu que vous semblez soutenir. Je vous ai signalé antérieurement les facteurs socio politiques qui ont été à l’origine des déséquilibres à l’Université. A cela j’ajoute la fameuse réforme administrative de 1925 (à l’époque des belges) qui a exclu presque tous les chefs hutu avec comme raison les hutu ne sont pas fait pour gouverner (ils savaient ce qu’ils étaient en train de faire). Ceci peut en partie expliquer l’absence des hutu à la Faculté de droit. Il y a aussi un facteur social: dans les régions où les hutu sont majoritaires comme Gitega, les provinces du Nord comme Kayanza et Ngozi ainsi que les provinces longeant le lac Tanganyika, les enfants apprenaient jusqu’en 3 ou 4è année et allaient s’adonner aux travaux des champs, aux affaires ou à la pêche. Toutes ces raisons réunies et sachant que pour étudier, un enfant a besoin d’un modèle pour le stimuler. A notre époque nos modèles étaient les enseignants, les infirmiers et plus tard les médecins ainsi que les techniciens agronomes. Comment voulez-vous qu’un enfant qui vient de Cendajuru ou de Butihinda soit informé de l’existence et l’importance de la Faculté de Droit. Même nous qui étudiions près de l’Université n’en avons été informé vers la fin des humanités. Les enfants de l’intérieur connaissaient essentiellement la Faculté qui forme les enseignants, les Ingénieurs Agronomes et les médecins. Leur priorité n’était pas la Faculté de Droit. Je vous informe que les meilleurs élèves de l’époque dont la majorité étaient des hutu), pour montrer leur importance s’orientaient à la Faculté des Sciences en priorité la Polytechnique A et à défaut la B et dans d’autres cas l’Agronomie. Ceci explique ce que je disais que tous les assistants de la Faculté d’Agronomie étaient des hutu et c’était le même cas en Polytechnique.
            Pour conclure tout ce débat qui ne va nous mener nulle part, j’aimerais vous dire ce qui suit. Il n’y a jamais eu et il n’y aura jamais d’équilibre ethnique, régionale ou même basée sur le genre (je vous signale que vous oubliez cet aspect) dans toutes les facultés même si vous appliquez les proportions fallacieuses de 85-15%que vous avancez souvent ou même les chiffres provenant d’Arusha pour la simple raison que, sauf obligation politique que vous êtes en train d’inculquer à nos enfants, chaque enfant a ses préférences et il n’est pas évident que tous les hutu ou tous les tutsi encore moins toutes les femmes ont le même goût. Chacun fait son choix selon ses capacités et ses intérêts.
            Aujourd’hui vous êtes en train de perdre du temps avec la Faculté de Droit alors que aujourd’hui il y a des gens qui voient très loin qui sont en train de suivre les nouvelles sciences et demain vous allez vous plaindre qu’il y a là-dedans des déséquilibres. Cela constituent ce que un certain intellectuel de votre ethnie et formé à cette même université a appelé indigence intellectuelle. En terminant je vous fais ce conseil: Vous qui avez eu la chance d’étudier, essayez de vous ouvrir et ne restez pas toujours crispés derrière ces carcans ethniques qui ne font que vous rabaisser et souiller toute l’intelligentsia burundaise.
            Quant au problème du restaurant, il est très mineur. Que ce soit au restaurant ou au cabaret chacun s’asseoie avec n’importe qui qu’il veut qu’on soit de la même ethnie ou pas selon les différents affinités qu’ils partagent. Même si vous amenez la police vous ne parviendrez pas à rétablir cet équilibre. Lorsque vous me parlez de cette question, je me rappelle d’un passage inopiné vers 13h30 du Président Buyoya (champion de l’Unité que vous appeliez à l’époque ubwomekerano) et qui nous disait qu’il y a un problème d’unité nationale au restaurant. J’en ai rigolé car le véritable problème était devant lui à savoir les chaînes interminables alors que les étudiants couraient avec 14heures pour reprendre les cours. Cela signifiait l’exiguïté de ce restaurant. C’est cela qui était plus frappant avant de voir le problème hutu-tutsi qui n’existait même pas à l’époque. Sinon je préfère me garder de faire trop de commentaires sur la question car elle est trop mineure.

  5. Anti-démocrate

    Après de telle controverses..qui est ce qui peut être jugé sincère et digne de confience…malheur à nous autres qui ignorent ce qui se passe pour de vrai…
    A mon avis la question d’équilibre régiono-ethnique ou du genre est vraiment ridicule pour être avancé par un intellectuel »FATIGUÉ » puis je l’appeler mais au cas où les ceux qui donnent les points eux aussi étaient engloutis par le népotisme et le tutsisme…on devrait corriger …aussi jeune que je sois je me demande pourquoi ces gens oublient que Demain n’appartient qu’à Dieu seul et il le donne à qui il veut

  6. Kaminuza

    Kaminuza Rumuri rw’Uburundi!!! Murikira ba « sumirinda »bacizeye amanyanga bave muzimagiza, bave i buzimu baje i Buntu. Iyo affaire izotubere icirwa batoya bacu bazogume bibuka iyo « affaire » mugihe hazogera ko bafata muminwe université du Burundi !! Akamaramaza!

    • Nterere

      Bravo mon le président du CA de l’ université du burundi. Effectivement la justice doit primer sur les habitudes. Ce n’est pas l’habitude qu’il faut évoquer. Il faut que la justice punisse ces auteurs de l’exclusion et de l’exploitation à l’université. Ces profs se cachent derrière leurs lois alors qu’ils savent sciemment que c’est pour la sélection des leurs. Cette université il faut lui redonner une nouvelle image. Il faut que le CA pense aussi à changer les indomptables doyens des facultés. Ce sont eux qui ont érigé des guethos ethniques dans univers sensé être universel et universitaire. Ce sont eux qui ont semé le venin . Faites réformer cette maison, elle a besoin de la nouvelle peinture et de verirables peintres.

      • Kaminuza

        @Ntererre genda ubaze abanyeshure babahutu ico biyunvira kuri attitude ya Conseil d’administration !!! Kaminuza ni universel nta gihutu nta gitutsi gikoramwo!! Kanatsinda abarenganijwe na conseil d administration ni ABAHUTU BARONSE 70 %.

  7. Prof

    J’appelle le corps professoral de l’UB a porter la flambeau de la resistance contre cette ignominie, un outrage a l’integrité académique. Sieur Onesphore et son CA doivent en payer le prix. Et nous serons intraitables la-dessus.
    J,invite le journal Iwacu a ouvrir une page speciale “Resistance UB” pour une mobilisation globale de tous les anciens de l’UB en solidarité avec le corps enseignant et la communauté estudiantine.
    Les propos de sieur Onesphore sont d’une legerete deconcertante. On le descendra point par point plus tard.

    • mùhfgdjfhfsf

       » J’appelle le corps professoral de l’UB a porter la flambeau de la resistance contre cette ignominie, un outrage a l’integrité académique.  »

      Ubwo ntubabajwe n’uko université bariko bagerageza kuyikura mu minwe y’abanyejenda bayigiriye icibare cabo kuva kera?

      • Karabona

        Muri abo bayigiriye icibare hoba harimwo Recteur de l,UB ko ari umunyejenda?

  8. ali

    Mbega kera igihe mwatanga akazi kubanyabururi naahandi ntavuze ko mutavuza induru nkiyi ? Svp ibintu vyarahindutse kandi na bado

    • Cela n’a jamais eu lieu. Abnyabururi ni abarundi nk’abandi et pour cette raison, ils ont droit à accéder à tout emploi dont ils sont capables. Igihe bakaronse, ntibakaronka ka banyabururi mais en tant que citoyens burundais. Nubu abo baronse nibakurikize amategeko urabe ko hari induru zivuga.

  9. mabinga

    Ces petits gars de DD ne peuvent pas Compétitionner. Si tu parles de la démocratie du nombre, la ils sont d accord pour la simple raison qu ils ont la victoire avant le match. Ailleurs ils évoquent les équilibres et toutes autres sortes d idioties pour fuir le challenge. Mais le drame est que l université qu ils s activent a détruire est la seule qui accueillait encore les enfants des pauvres dont la grosse majorité de leur électorat. Toute une récompense. Abakecuru duhendwa tubona.

  10. jeandeman

    l’avenir de notre pays est au obscur et meme catastrophique. le burundi est le seul pays au monde on recrute des gens selon leur appartenace etnique .c’est vraiment deguerasse et meme bete . ou sont partis le criteres comme : la competence , l’experience , l’attitude du travailleur . donc ca explique le manque du professionalisme et sans ca le pays trenera les pays sur place . pas de developpement et par consequent la pauvrete va tuer les gens.

  11. fedarm

    A L’université c’est l’excellence qui doit primer pardessus tout,on n’est pas sans ignorer qu’on peut mme recourir aux étrangers s’il le faut.C’est une honte pour ceux qui se cachent derrière l’inclusivité pour instaurer la médiocrité comme cela se fait actuellement dans presque tous les secteurs de la vie du pays.on pourrait meme avoir des doutes sur l’origine des diplomes de ces gens là qui veulent enterrer l’intellect des jeunes burundais.

    • ndarusanze

      Wewe mutama Fedarm, jewe ndi mu mahanga kubandanya amashure kandi sikaminuza y’Uburundi yandungitse kandi si kubera nari mu banyuma wanashaka ibisabwa ko umuntu aba umu assistant ndabifise kandi ndazi ko ntari jewe jenyene hari n’abandi benshi twahereje rimwe canke bari imbere zacu bari bafise ama distinctions, abandi bakayaronka ku va mu wa mbere gushika muwakane bagera gusoma igitabo bakabaha 11/20. Hino nahanze abarundi benshi utoharura bafise ama doctorats mbese basaziye hino. Benshi bashitse ino bahunze ariko bahita bariga. None ga mutama, ko Abo bayozi b’ama Facultés na za Instituts ngo ko atari bo babarungitse, ntakazi bashobora kubaha. Tuzotera imbere gute???? Mugihe ubwenge bwose bwibere ino i Buraya? Ababizi n’abana babanyaburayi bagabana ivyo vyiza abiwacu bariko basubira inyuma. Gira amahoro.

      • Lead

        Abobaryamanye ama doctorats ko ayo ma universités bizemwo iyo i Buraya atabaha akazi? Muri UB ni ho rwitaha? Wige neza.

        • Nterere

          Le marché du travail se trouve partout au monde pour les docteurs. Pourquoi voulez vous contraindre à toujours rester en dehors de notre ptrie. Si nous avons échappé votre système d’exploitation et d’exclusion, c’est maintenant s’ il n’est pas tard de vous montrer que malgré votre politique inique nous sommes parvenus à décrocher des diplômes auxquels nous n’avions pas droit si nous étions restés devant vos longs nez et votre régionalisme.
          Basha twarabaciyemwo . Changez de mentalité car ces pratiques anciennes ne peuvent plus produire vos mesquins calculs.

  12. Eric

    A la lecture des propos du Président du conseil d’administration, je me suis outré par certains des critères de sélection:
    – Que vient jouer l’équilibre régional et de gendre dans le corps professoral?
    – Y’a-t-il encore quelqu’un qui ignore que les étudiants doivent etre enseignés par des prof plus techniquement competents?
    – Je ne doute pas que si cette mesure perdure, la réputation et le classement de l’UB s’en trouveront davantage entamés.
    – Déjà l’UB tant comme d’autres universités locales brillent par le manque de visibilité faute de publications et autres activités d’intérets général. Q’en deviendra-t-il si l’université est peuplé de gens préférés seulement en raison de leur ethnie et de leur genre?
    – En fin l’université devrait etre un endroit où l’excellence doit primer sur toute autre considération. J’encourage par conséquent les étudiants et les professeurs à s’opposer énergiquement à cette nouvelle politique du recrutement.

  13. nado

    mbega hoho boraba bosanga ababaye aba assistants bose baciye aho booooose bari bafise ama distinctions?oyaye sha!jew région ou pas je m’en tape m igikuru nuko boreka abo bigisha baronse akazi bakigisha hama babagirire évaluation uwo binaniye ntabandanye hama abo babonye ababishoboye babandanye!kuko kandi urashobora kuba ufise distinction bikakunanira kwigisha ntuyigire ukabishobora et vice versa!apr tout burya kwigisha ni nka don!laissez le temps résoudre tous ces pbms!hama kandi nibareke ntibadurumbanye année académique yahora ari deux fois par rapport yizo muri privée bashaka ibe 10fois?

  14. nado

    abababaye n’abagize kaminuza akazu abo badashaka ko abandi bayinjramwo atari abava iwabo canke incuti et ainsi de suite!nibageze aho abo ba docteurs kuko ni bo bariko baratera akajagari bagumura n’abanyeshure!mbega uwo munyeshure asohoka umwigisha ariko arigisha akavuga ngo ntavyazi ni inde kugira agire évaluation y’umwigisha ataranaheza kwigisha?banyeshure nobahanura kutagigwa mu matwi n’abo ba doctors baza bararonse doctorats bobo namwe nimuyirondere!

  15. nyota

    Moi aussi je suis une femme. Je me désolidarise avec cette pratique qui consiste à masquer le favoritisme et le clientélisme en se cachant derrière l’équilibre de genre (ou autre). Les enseignants doivent être les plus méritants hommes ou femmes peu importe.

  16. Federation

    Le début de la fin! Notre pays s’achemine tranquillement droit dans le mur!!!! Comment voulez-vous que le pays avance si ce pouvoir estime juste et bon de recruter sur base du SEXE et la taille des NEZ????
    Nibisubireko amazi atararenga inkombe!!!!!!

  17. marombagi

    je souscrits a ce que dit ce monsieur afise izuru rinini nkiryanje. Mugabo imvo si iyo yivyo vyizuru mvuze nuko vyinshi yavuze ari vyiza. Mugabo hari ico ntashimye na gato. le savoir n’a rien a voir avec l’equilibre regional ni le genre. abagore ntiboronsw akazi gusa kubera ari inkehwa aha canke hariya co kimwe n’abagabo nyene. abahutu n’abatutsi uko nyene. usanga babigize muri politique n’uko probablement le pays ari un bien commun donc l’equilibre est plus que necessaire pour la stabilite social mais qu’est ce que cette affaire de l’equilibre regional quant au savoir. Usanga harabaye favoritisme mu myaka iheze ngo abantu bahanaka babe bari ico bari , corriger cette situation n’est pas propulser les gens dans leur sphère sociale croyant que c’est la meilleure mesure corrective. jewe ndi umuhutu ndavyemanga mugabo kandi ndemeza ko iwacu iburundi turabiye kuvyo bise `GUKOSORA` novuga ko hariho aba Generaux n’aba gENERAUX.

  18. ndarusanze

    Ndabira sha!!!! Ntubona?????? Birahaye biraja ahabona. Ngo « Des recrutements se faisaient dans les instituts et facultés. C’était devenu une habitude ». Narabaye Délegué wa 2è Licence muri Faculté bidakenewe ko nirirwa ndavuga izina. Mu kwemeza amazina y’aba assistants, aba délegués baraja muri conseil de Faculté bakabemeza nk’uko n’abandi ba Prof babemeza ariko ni uruhendo kuko Doyen n’agatsiko kiwe bazana amazina y’aba assistants biwabo, bonyene bagiye baha amanota uko bishakiye kugira impera n’imperuka bazoze kwigisha muri Kaminuza hanyuma barungikwe hanze. Wosigura gute ko Umunyeshure ahera muri candidature ya mbere afise distinction gushika mu wa kane(2è Licence), yagera kuri mémoire bakamuha 11/20????? Ntawe nsavye inyishu kuko le systeme ndayizi yose. Ariko hino twageze i Buraya (atari kaminuza iturungitse) TWANSANZE IZO MEMOIRES ZOHIYO IWACU ARI DOCTORATS Z’INO. MURINDIRE, TUZOGARUKA DUSANGA MWARASHAJE, MWEBWE MWIRIRWA MUTURENGANYA, TUZOZA TUZANYE AMA DOCTORATS TUZORABE KO TUTABASUBIRIRA. Ibintu birakwiye guhinduka kabisa atari uko igihugu cacu ntaho kiriko kiraja!

  19. cnd

    Ce serait aussi une meilleur décision si le Gouvernement mettrait en place une commission qui recrute les enseignants dans toutes les Universités que ça soit privé ou étatique. Car aujourd’hui, les recrutements dans les Université privés sont souvent caractérisés par le népotisme, le régionalisme, …. , et j’en passe.

  20. RUGAMBA RUTAGANZWA

    Demain, on va aussi définir les quotas de médecins, ingénieurs, enseignants etc… ..à former par province et par commune pourquoi pas…? Mon Dieu, quand le manque d’imagination et de vision, la médiocrité pousse un pays à s’autodétruire complètement et à hypothéquer son avenir aux yeux et au su de tout le monde…! C’est très grave…ce qui se passe au Burundi. On ne le voit nulle part ailleurs que dans ce pays malmené par une équipe de dirigeants incompétents et corrompus…

  21. kibwa jean

    Nom de Dieu!! Le mensonge n’est pas difficile à démasquer, qu’on nous montre la liste de ces recrus ainsi que l’ordre de classement.
    Dans ce pays il y’a un problème: les journalistes débusquent un hold up, une tricherie et un papier est balancé dans la presse. Le lendemain un griot du gouvernement est sur les toits de toutes les maisons pour crier que c’est faux , que le presse roule pour l’Ikibiri ou « l’opposition ». Au lieu d’aller plus loin pour éclairer davantage l’opinion, la presse saute sur un autre sujet!!!
    Dans le cas d’espèce, le syndicat des enseignants et Iwacu peuvent mettre en pièces les arguments de ce griot de président du CA ou alors lui donner raison si Kakana a menti.
    Hakiza Gaston a déjà avoué ce que confirme ce président du CA càd « les équilibres régionaux et du genre ». On sait ce que ces mots signifient aux yeux des DD et dans le contexte burundais: les fils, filles et copines des hutu du parti au pouvoir et des généraux analphabètes. Maintenant qu’il persiste à dire que ces fils, filles et copines avaient suffisamment de points pour mériter ces postes, qu’on nous le démontre.
    Le Burundi est un petit pays très très pauvre. On tue pour une parcelle de 1 are, pour un poste de gardien de nuit, pour un régime de banane. Pour faire cesser toute cette machine de mort au sujet de petites choses, pourtant nécessaire à la survie, il faut des règles de jeu claires. Cette période de sursis(du laisser-aller)que bcp de hutu semblent comprendre doit prendre fin, elle est contreproductive pour tout le monde.
    Kibwa

    • Backary

      @kibwa jean
      « On sait ce que ces mots signifient aux yeux des DD et dans le contexte burundais: les fils, filles et copines des hutu du parti au pouvoir et des généraux analphabètes. »

      Les généraux analphabètes ne le resteront pas éternellement! Car c’est en forgeant qu’on devient forgeron! Par ailleurs je connais d’autres généraux analphabètes que vous adulez! Ceci pour dire que cet analphabétisme ne vous dérange pas dans tous les cas! Votre analphabétisme est donc à géométrie variable!

  22. Kaburungu

    En tant que femme je ne voudrais pas etre a une place que je ne merite pas quand il y a des plus meritants juste a cause que je suis femme…Kandi umugore wese abigira nta faveur agirira les femmes

    • Bakari

      @Kaburungu
      « En tant que femme je ne voudrais pas etre a une place que je ne merite pas quand il y a des plus meritants juste a cause que je suis femme… »
      Attention, ceci est déjà d’application à l’assemblée! Ce n’est pas gentil pour mes dames les députées!
      A un certain niveau de compétence, la mesure de celle-ci avec objectivité peut être une illusion!
      Au delà de ce seuil d’autres critères doivent pouvoir jouer, si on veut garder une certaine cohérence!

    • Justemoi

      wewe urabeshe kaburungu. combien de femmes réclament d’etre representees comme la loi le leur permet. et si je te demandais qui le merite parmis elles, je ne sais pas i tu saurais me nommer quelques unes. maintenant sur le toit de ta hute tu crie haut et fort que tu ne voudrais pas etre a une place que tu merite pas? Mon oeil. Menteuse. Reka ibinu bihinduke. Tout simplement il faudra veiller à ce que ces changements ne fassent réculer les qualités de l’enseignement. Les autres blablabla on les connais depuis longtemps.

      • kaburungu

        De quel droit wewe justemoi tu te permet de dire que je mens ukwo nukutisonera nokudasonera ivyiyumviro vyabandi.
        Abagore bari muri parlement a cause d Arusha ubona bamariy iki abandi bagore?

  23. Bucumi

    @ Iwacu/par le président du CA de l’Université du Burundi.
    «Souvent, le Conseil d’administration se retrouvait en face d’un personnel qu’il ne connaissait pas.»

    Et ces parachutés sont payés par qui et comment s’ils ne sont pas connus de l’organe habilité de les embaucher? Ni hatari!… Mais, pourquoi l’Université du Burundi ne se dote pas des services d’un ombudsman? Ce dernier yofasha cane mu bitari bikeya puisqu’il agirait comme « protecteur universitaire ». None un prof. illégitime qui ferait échouer un étudiant régulier pour des raisons d’incompétence canke parce que yanka uwo munyeshure ntimwumva ko uwo munyeshure yoba azize ubusa? Dans ce cas, l’ombudsman peut intervenir, si besoin il y a, dans la recherche des pistes de solutions fiables devant rétablir l’étudiant lésé dans ses droits et/ou dignité. Nous pouvons alors nous inspirer de cette fonction de médiateur ou de protecteur universitaire qui est répandue dans des pays fracophones comme le nôtre.

  24. Lead

    Mr le President du Conseil d,Administration,
    You too got an F, and two Ds. Total: FDD (for failure). Je demontrerai sous peu que vous avez tort de A a Z. Vos arguments sont des plus enfantins. C’est triste!

    • C’est très grave! Comment Gaston Hakiza ose nier ce qu’il a lui-même déclaré sur la voie des ondes qu’il veut faire de l’Université du Burundi une université nationale bose biyumvamwo par équilibrisme ethnico-réginal! Dans l’émission UTERRIKI, il l’a nié à ma grande consternation! Si une telle personnalité mente de cette manière, où va l’institution qu’il est censé de gérer! Tout simplement qu’il arrête ces bêtises et qu’il se saisisse dans l’intérêt de la sauvegarde de l’Université et de sa propre personnalité qui est mise en jeux! Mr le Recteur, je te conseil de rectifier le tir, ntaco urya inrya mbi utabuze ico urya! c’est dommage pour toi! Laisse les assistants concourir par compétence et par ordre de mérite sans considérations ethniques , régionales ou autres! Uzoba wishubijeko agashambara n’agateka wahorana! Mbe wariwe n’agasazi ka he ko atari uko wahora umeze! Ce n’est pas trop tard, tu peux changer et recouvrer ta dignité! Iyo yari impanuro yo gufasha no mu bihe bizokurikira! Iyo uba ushonje narikuvuga nti « Inzara irahera ariko igihemu kibi ntigihera », none ndazi ko ata nzara ufise, niwisubizeko agateka rero ukurikize amategeko, akazi gahabwe abagashoboye kandi ukurikije urutonde uko barushanywa ubumenyi!

      • Burundi

        Gakiza,t’as bien suivi l’émission !Jewe naguye ngaramye.Vraiment UBURUNDI buva mugiti cumye.Un récteur qui se fait ridiculiser en direct et Kakana a saisi l’occasion pour le grillé au vrai sens du terme.Au lieu de répondre au syndicaliste il ne faisait que réclamer du temps suffisant pour expliquer,mais expliquer quoi??Imaginez-vous l’éducation et la science que nos enfants auront après leur passage dans cette université??Comment une personne qui a un doctorat en mains peu se ridiculiser pour sauver son post de récteur?Je lui recommande de consulter son collègue Julien Nimibona ,c’est lui qui peut lui rappeler ce que veut dire et la différence entre intectuel et diplômé

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Editorial de la semaine

Une responsabilité de trop

« Les décisions prises par la CVR ne sont pas susceptibles de recours juridictionnels. » C’est la disposition de l’article 11 du projet de loi portant réorganisation et fonctionnement de la Commission Vérité et Réconciliation analysée par l’Assemblée nationale et le Sénat (…)

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