Mardi 30 avril 2024

Archives

Vulgarisation du Code des Assurances : de nouveaux produits d’assurance obligatoires

Promulgué le 7 janvier, la vulgarisation du nouveau code des Assurances a débuté le 15 jusqu’au 17 octobre au Best Outlook Hotel. 

Venant Kamana, secrétaire général de l’ARCA ©Iwacu
Venant Kamana, secrétaire général de l’ARCA ©Iwacu

Venant Kamana, secrétaire général de l’Agence de Régulation et de Contrôle des Assurances (ARCA), indique que six nouveaux produits d’assurances obligatoires ont été ajoutés à l’assurance de la responsabilité automobile : l’assurance des marchandises ou faculté à l’importation, l’assurance de la responsabilité civile professionnelle des médecins, l’assurance de la responsabilité civile professionnelle des avocats, l’assurance de la responsabilité civile des exploitants des immeubles commerciaux et des bâtiments administratifs en matière d’incendie ou d’explosion.
L’ARCA mentionne aussi qu’il y aura une obligation pour les assureurs de faire participer les assurés aux bénéfices réalisés en assurance vie et capitalisation, d’organiser un contrôle de l’activité des entreprises d’assurance, des règles claires et efficaces pour une indemnisation juste et transparente, etc.
Le secrétaire général de l’ARCA fait savoir que d’autres ateliers seront organisés à Bujumbura et à l’intérieur du pays. Selon lui, le retard de sa vulgarisation a été dû au manque de moyens. Pour cette vulgarisation, l’agence a été appuyée par le ministère des Finances et de la Planification du Développement Economique.

Forum des lecteurs d'Iwacu

2 réactions
  1. Kim1kim

    Multiplier les assurances obligatoire profitera aux compagnies d’assurance en manque de souscripteurs. c’est une publicité gratuite. Personnellement, je soutiens l’obligation d’assurance pour les automobiles. Le reste devrait être facultatif. Que quelqu’un me dise objectivement parlant en quoi les marchandises importées sont un risque qui doit être obligatoirement couvert ( si les services de controle et de normalisation sont compétents pour détecter les dangers pour les consommateurs que peuvent présenter de telles marchandises). Ou s’agit il d’une politique de protection de la production locale vue que ce genre de frais sont au final supportés par l’acheteur final.

  2. tom

    du grand n’importe quoi.
    J’arrive pas à y croire, c’est de la corruption institutionnelle ( dans les grandes institutions). comment vous pouvez contraindre les gens à acheter des produits d’assurance????? A qui cette situation profite? Est ce que les assureurs ne sont pas à mesure de faire promotion/ marketing de leur produits. Avaient ils besoin de corrompre l’Etat pour le faire à leur place. non, non!! je suis dépassé!

A nos chers lecteurs

Nous sommes heureux que vous soyez si nombreux à nous suivre sur le web. Nous avons fait le choix de mettre en accès gratuit une grande partie de nos contenus, mais une information rigoureuse, vérifiée et de qualité n'est pas gratuite. Nous avons besoin de votre soutien pour continuer à vous proposer un journalisme ouvert, pluraliste et indépendant.

Chaque contribution, grande ou petite, permet de nous assurer notre avenir à long terme.

Soutenez Iwacu à partir de seulement 1 euro ou 1 dollar, cela ne prend qu'une minute. Vous pouvez aussi devenir membre du Club des amis d'Iwacu, ce qui vous ouvre un accès illimité à toutes nos archives ainsi qu'à notre magazine dès sa parution au Burundi.

Editorial de la semaine

Le Burundi confronté à une question de survie

Quatre enfants sont morts dans l’ effondrement d’une maison dans la zone Ntamba, commune Musigati, un enfant de trois ans est mort, plus de 300 maisons détruites  après un éboulement sur la colline Gabaniro, commune Muhuta, plus de cinq cents (…)

Online Users

Total 4 936 users online