Le 4 août, Jean-Claude Kavumbagu, directeur de Net Press, recevra le Percy Qobozo Foreign Award Price à Philadelphia, dans l’Etat de Pennsylvanie aux Etats-Unis d’Amérique. Un hommage de ses homologues noirs américains.
Ce prix, au nom d’un journaliste sud-africain, est décerné aux journalistes qui ont beaucoup fait pour le développement de leur communauté. Jean Claude Kavumbagu, qui venait de passer 10 mois sous les verrous dans la prison centrale de Mpimba, est le premier et le seul africain parmi les dix journalistes choisis pour ce Prix. La décision a été prise le 11 juillet par l’Association Nationale des Journalistes Noirs Américains instigateur de ce Prix.
D’autres journalistes noirs américains recevront differents Prix: Stacey Tisdale Community Service Award price; NBC PBS Kimberley Martin Emerging Journalist of the Year price; Bonnie Newman Davis Journalism Educator of the Year price; Jacqueline Charles Journalist of the Year price; Claire Smith Legacy Award price; Acel Moore Lifetime Achievement Award price; Sheila Brooks Pat Tobin Media Professional Award price; Ashley Williams Student Journalist of the Year price.
« J’ai un sentiment de joie et de satisfaction parce que mon travail est enfin reconnu », se réjouit Jean-Claude Kavumbagu, qui évoque ses 15 ans d’intimidations et de traumatismes. C’est son premier prix depuis qu’il est journaliste.M. Kavumbagu manifeste aussi un sentiment de reconnaissance à l’endroit de tous ceux qui ont contribué pour sa libération.
Le directeur de Net Press remercie tous les consœurs et confrères journalistes en particulier de la presse privée, les avocats, les associations des droits humains, les différents diplomates et consuls qui se sont investis pour plaider en faveur de sa liberté d’exprimer ses opinions : « A toutes les personnes, physiques ou morales, qui ont contribué pour ma libération, je dédie ce Prix. »
Arrêté et emprisonné le 17 juillet 2010, il est primé au mois de juillet 2011 : « Le mois de juillet devient symbolique pour moi et cette reconnaissance à mon endroit renforce ma détermination vis-à-vis de mon travail », précise-t-il en conseillant à ses collègues journalistes de tenir en compte du code de déontologie dans leur métier : « Nous sommes là pour informer et non pas pour nous faire plaisir. Les journalistes ne doivent pas céder aux différentes intimidations. »
La valeur de ce prix ? Attendons son retour des Etats-Unis pour plus de précision.
