Lundi 29 avril 2024

Politique

La ministre de la Communication affirme que tout est sous contrôle

La ministre de la Communication affirme que tout est sous contrôle
Des Sénateurs décidés à exiger des réponses

Passant ce 9 mars des questions des sénateurs sur des réseaux téléphonique insuffisantes, à la question des media publiques et privés et de l’ONATEL, la ministre de la Communication des Technologies de l’Information n’a pas nié des disfonctionnements qui existent dans ces secteurs mais elle assure que des solutions sont à l’étude. Les élus demandent plutôt une échéance pour toutes ces promesses.

Devant les sénateurs et le président du Senat, Mme Léocadie Ndacayisaba n’a pas tremblé. Avec toute une batterie de questions des sénateurs essentiellement sur la question d’internet insuffisant, la cherté des unités de recharge téléphoniques, et l’implantation de la fibre optique presque inaccessible pour la population.

Dans cette séance de questions-réponses, elle a souligné que des questions persistent mais que le ministère en collaboration avec ses partenaires est à l’œuvre pour pallier ces insuffisances.

Au vu des questions qui fusaient de partout, les élus provinciaux s’étaient préparés pour exiger des réponses claires. Pour la ministre Ndacayisaba, ces problèmes ne datent pas d’hier mais on ne peut pas douter de la détermination du ministère pour résoudre tous ces problèmes qui minent le secteur de la communication et des technologies de l’information.

Répondant à la question de l’internet cher mais insuffisant malgré la fibre optique qui est installée aux chefs-lieux des provinces et des multitudes antenne-relais des compagnies de téléphonie mobile, elle a souligné que dans la mesure où la société Burundi Backbones System (BBS) gérant la fibre optique a diminué le prix de vente de l’internet, toutes les compagnies devraient elles aussi revoir à la baisse leurs prix de vente.

Mme Léocadie Ndacayisaba : « Il y a des journalistes sans carte de presse »

Malheureusement cette baisse de prix, l’amélioration de la connexion n’est pas encore au rendez-vous. « Les fournisseurs des réseaux internet en investissant espèrent avoir des bénéfices mais notre population n’est pas parmi les grands consommateurs d’internet à cause de ses faibles revenus », a-t-elle fait remarquer.

« Pour cela le gouvernement a mis sur pied les Projet d’Appui aux Fondations d’Economie Numérique et le Fond de Service Universelle vont faire rendre disponible internet jusqu’au point les plus reculés du pays à coût réduit », a-t-elle confirmé tout.

Elle a précisé que d’autres sociétés telle que Starlink et SICOM ont déjà demandé des autorisations de travailler au Burundi. Elle ajouté en outre que l’Office National de Télécommunication (ONATEL) a dans ses objectifs d’agrandir son réseau, installer des réseaux WIFI dans les espaces publiques, sensibiliser la population à utiliser beaucoup plus les services d’ONAMOB pour générer des revenus.

Concernant les médias publiques et privés qui travaillent mal ou sont inaccessibles sur tout le territoire du pays, Mme Léocadie Ndacayisaba a reconnu qu’il y’a encore du pain sur la planche mais que la volonté est là pour revigorer ce secteur combien important pour arriver à la vision 2040-2060 tant chère au gouvernement.

« Bientôt la RTNB sera écouté sur tout le territoire national, les médias privés seront contraints de respecter l’éthique et la déontologie professionnel sans oublier que certains persistent à faire travailler leurs journalistes illégalement », a-t-elle signifié tout en déplorant que certains médias privés ne payent pas leur personnel.

« Il a été porté à notre connaissance qu’il y a toujours des journalistes sans cartes de presse ni contrat de travail. Partant ils ne cotisent pas à l’INSS ni à la Mutuelle. Toutes ces irrégularités sont suivies à la loupe par des services habilités et des solutions ou sanctions vont être appliqués », ajoute la ministre.

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