Une coupure inopinée du courant a véritablement donné le ton au concert gospel organisé par la chorale Saint Ignace de Loyola du lycée du Saint Esprit. C’était ce vendredi 5 octobre, a l’Odéon palace.
<doc5490|left>A ce moment là, on aurait pu penser à la catastrophe, que le spectacle en cours est bel et bien foutu. Et bien non ! Ce n’était que le prélude à une soirée marquée du sceau du gospel avec un grand G. Il faut dire qu’au préalable, des bougies avaient été installées sur le podium, bien avant la coupure du courant. Lorsque celle-ci s’est déclarée, cela a créé une ambiance feutrée, propre au recueillement.
La chorale, un moment déstabilisée par cet imprévu, entonna un doux morceau «O lord Kumbaya » (Seigneur, viens par ici !) sans aucun instrument, a capella. Le public bercé par cette douce mélodie, a sorti les téléphones portables pour éclairer la salle avec la lumière diffuse de leurs écrans. On aurait pu passer la soirée ainsi, tant les voix nous transportaient par leur ferveur.
Dix minutes plus tard, le courant revient et le maître des cérémonies de la soirée se permet une blague. « Tout était prévue, rien à voir avec une coupure inattendue du courant », lance-t-il, déclenchant l’hilarité de la foule. La confiance retrouvée, la chorale repart de plus belle, appuyée cette fois-ci par les instrumentistes et les micros qui fonctionnent à nouveau. Avec le courant, ce n’est pas mal non plus.
Des variétés musicales et chorégraphiques
On quitte successivement des rythmes d’Afrique de l’Est chantés en swahili avec fait non négligeable : une projection vidéo ou s’inscrivent les paroles des chansons pour arriver à des rythmes latino comme « La Bamba ». La chorégraphie est bien présente et le public ne se fait pas prier pour se lever et accompagner la chorale dans son exaltation.
Il n’y avait pas que des chants mais aussi des saynètes inspirées d’un verset biblique ; Marc, chapitre 2 versets 5. Lorsque Jésus a vu un fou qui était possédé et l’a délivré de ses démons. Une saynète particulièrement réussie en partie, grâce au rôle du fou très drôle. Les danses traditionnelles également ont bien plu au public qui, visiblement, connaissait les pas par cœur. Le spectacle s’est terminé sur une belle note d’empathie entre une foule conquise et une chorale aux voix d’anges.








