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Société

Mugamba : des lauréats du lycée communal frustrés, leurs diplômes retenus

11/01/2018 Commentaires fermés sur Mugamba : des lauréats du lycée communal frustrés, leurs diplômes retenus

«Nos bulletins pour l’année scolaire 2015-2016 sont toujours retenus par l’établissement. En plus, nous ne pouvons même pas retirer les certificats de fin des Humanités ni les diplômes d’Etat». Telles sont les lamentations des lauréats du lycée communal de Mugamba, en province Bururi. C’était ce mercredi 10 janvier au sujet du retard de délivrance de leurs documents.

Ils ne comprennent pas pourquoi la direction ne leur donne pas ces documents au moment où la période des inscriptions dans les universités privées approche. Ils les réclament depuis septembre dernier, en vain.

Sous couvert d’anonymat, un d’entre eux conteste les raisons avancées par la direction. D’après eux, le directeur indique que les photos présentées dans les dossiers ont été mal prises.

Elles laissent voir une seule oreille au moment où il veut celles qui laissent apparaître les deux. Et de s’étonner aussitôt : «Comment se fait-il que cela soit de même pour tous les lauréats des deux sections ?»

Un autre lauréat craint d’être touché par la récente mesure du ministre de l’Education. Il dit qu’elle sanctionne par 30 mille Fbu tout retardataire d’une année au retrait du diplôme d’Etat.

«Pour ce qui nous concerne, nous n’y sommes pour rien». Il risque de rater une inscription à l’enseignement supérieur, dit-il, envisagée en février dans les universités privées.

Le directeur de ce lycée assure que ce retard ne dépend pas de leur propre volonté. Il souligne une erreur dans le scellage des diplômes au niveau du ministère : «Ils s’étaient trompés sur l’appellation de l’école». Au lieu de Mugamba, il confie qu’ils avaient cacheté Migamba.

Néanmoins, il rassure que cette erreur a été déjà corrigée. D’ailleurs, tient-il à informer, il y en a un qui a récemment retiré son diplôme.

Au sujet des bulletins et certificats, le directeur a tenu à démentir qu’ils ont été délivrés. Ceux qui n’en ont pas encore, fait-il savoir, sont redevables vis-à-vis de l’établissement. «Pour ceux-là, ils ont été confisqués.» Il exhorte ceux qui sont en ordre à aller retirer leurs diplômes.

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