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L’Histoire de l’UE peut inspirer le Burundi

10/05/2017 24

Célébration ce 9 mai 2017 de la Journée de l’Europe. Une occasion pour l’ambassadeur Wolfram Vetter de démontrer comment, à l’instar de l’Union européenne (UE), le Burundi peut consolider la paix et asseoir le développement.

L’Histoire de l’UE peut inspirer le Burundi
L’ambassadeur Wolfram Vetter en train de prononcer le discours de circonstance

L’ambassadeur de l’UE au Burundi a d’abord brossé l’historique de la naissance de cette organisation. Selon lui, la signature du Traité de Rome le 23 mars 1957 marque la concrétisation des propositions formulées par l’homme politique français, Robert Schuman, en faveur de la réconciliation et de l’unité européenne. Schuman avait proposé, le 9 mai 1950, aux pays européens qui s’étaient combattus durant la première et deuxième guerre mondiale, de mettre en commun quelques secteurs de la vie économique. L’idée était que cette mise en commun constituerait une base pour bâtir une Europe en paix. Cette proposition, connue sous le nom de « Déclaration Schuman », qui marque la réconciliation franco-allemande, est considérée comme l’acte de naissance de l’Union.

Monsieur l’ambassadeur a rappelé les grandes réalisations de l’Union européenne durant les 60 ans d’existence. Il a cité notamment la création d’un espace économique unifié, l’euro, la suppression des frontières.

Une paix durable

Pour l’ambassadeur Wolfram Vetter, la grande réussite de l’Union pendant cette période est la paix durable, après les deux guerres mondiales qui ont fait des millions de morts.

D’après lui, l’histoire de l’Europe du 20ème siècle peut inspirer ceux qui cherchent une sortie durable de cycles de violence tels que ceux qui ont affecté le Burundi depuis 1962. En effet, poursuit-il, seule la réconciliation peut former une base pour la paix et la prospérité.
« Pour sortir des cycles de violence et pour construire une paix durable, il faut reconnaître ses torts et ses responsabilités mais aussi avoir la volonté de se réconcilier. »

Par ailleurs, l’ambassadeur de l’Union européenne a encouragé le Burundi à poursuivre son intégration dans les ensembles régionaux et sous régionaux.

Un dialogue inclusif inter-burundais

Les invités écoutent le discours de M. l’ambassadeur de l’Union européenne au Burundi
Les invités écoutent le discours de M. l’ambassadeur de l’Union européenne au Burundi

Selon l’ambassadeur Wolfram Vetter, la situation au Burundi ne s’est pas encore normalisée depuis les événements en 2015. Il estime que la sécurité qui est revenue reste superficielle et fragile. D’après lui, les violations de droits de l’homme, les cas de tortures, les disparitions continuent à être rapportés, l’espace politique et l’espace pour les médias et la société civile sont fortement réduits.

C’est pour cette raison que les efforts de la médiation et de la facilitation de la sous-région restent primordiaux pour organiser un dialogue inclusif inter-burundais. D’après lui, il est essentiel que toutes les parties prenantes, sans exceptions, démontrent leur volonté politique de participer sans préconditions. Ce dialogue devrait aboutir à une feuille de route pour une sortie de la crise.

Par ailleurs, l’ambassadeur a précisé que l’Union européenne soutient pleinement l’agenda de 8 points qui ont été identifiés et sur lesquels les participants au dialogue sont tombés d’accord.

« Les engagements attendus de la part du gouvernement burundais contenus dans la décision de l’article 96 de l’Accord de Cotonou sont tout à fait cohérents avec les 8 points de la médiation de la Communauté est-africaine. » Selon l’ambassadeur, des progrès sur ces points permettraient à l’Union de relancer graduellement sa coopération directe avec le gouvernement.

De son côté, Alain-Aimé Nyamitwe, ministre des Relations extérieures du Burundi, soutient que la paix et la sécurité règnent sur toute l’étendue du territoire. En témoignent, affirme-t-il, des visites des diplomates à l’intérieur du pays : «Vous en êtes tous témoins. Vous venez de rentrer des tournées dans le centre du pays».

Le chef de la diplomatie burundaise indique que le gouvernement privilégie le dialogue externe mené par le facilitateur Benjamin Mkapa. Et d’ajouter qu’à condition qu’il soit organisé en respect des normes et conditions acceptables.

Forum des lecteurs d'Iwacu

24 réactions
  1. Salmia Irikungoma

    Seul Mayugi peut se reconcilier avec quelqu’un qui le poignarde, comme si la population burundaise ne meurent pas en criant dans le desert, devant des vampires. Le premier victime en avril 2015 etait un garcon de 15 ans, les forces de l’ordre l’ont massacre chez lui ,a genou, il les suppliait en croyant que des papas n’oseraient pas tuer un innocent et mineur comme lui, pendant que le peuple burundais manifestait dans les rues contre le 3e mandat illegal de Nkurunziza.

  2. burundi

    Quelle humiliation pour un Alain Nyamitwe qui se fait ridiculisé en pleine cérémonie par l’Ambassadeur de l’UE qui lui a lancé en pleine figure et face à face que: La « sécurité » apparente est fragile puisqu’il y’a de fortes violations des droits de l’homme, des déportations des gens et le musèlement des médias Burundais. Si Nyamitwe ne fait pas parti de ceux qui font ça, il devrait en tirer leçon.

    Merci Mr l’Ambassadeur!

  3. Sahokwasama Jean Baptiste

    Le Burundi est victime du syndrome du larbin

    L’Union Européenne a ouvertement soutenu les insurgés qui ont tenté en vain de semer le désordre et le chaos au Burundi à partir du 26 avril 2015. Cela transparait à travers le soutien financier colossal que bénéficiait les organisateurs. Après l’échec de ses sbires qu’elle a pris soin d’exfiltrer et de protéger dans l’espace européen et ailleurs, l’Union Européenne continue à lancer des flèches contre le Burundi pour pouvoir les réhabiliter. Elle est à a fois pyromane et pompier. Elle accepte de financer le dialogue inter-burundais d’Arusha mais avec le même objectif, réhabiliter la clique d’irréductibles acquis à sa cause qui ont échoué à changer le régime de Bujumbura. La rhétorique « dialogue inclusif » n’est pas gratuite, et l’imposition des noms de personnalités poursuivies par la justice burundaise à la médiation burundaise n’est pas un fait du hasard.

    Si le Gouvernement burundais n’y prend pas garde, il risque d’être phagocyté et noyé. Il est déjà victime du syndrome du larbin puisqu’il espère une solution auprès d’un pyromane qui revient avec une perfidie à peine voilée : kuronderera umuti ku waguhereye ishano uwawe.

    • Yves

      Vous proférez des accusations de soutien à la rébellion, mais ni vous, ni aucun membre du régime, n’a jamais apporté la moindre preuve. Et quelle seraient donc les motivations de l’UE ? Pourquoi cette institution souhaiterait-elle soudainement se débarrasser de son Altesse merveilleuse alors qu’elle a collaboré avec Elle sans sourciller pendant les deux premiers mandats ? Car, enfin, pour qu’une institution qui tente péniblement de coordonner la volonté de 28 pays différents se décide brusquement à « faciliter » un changement de régime dans un pays partenaire, il lui faut une raison impérative pour arriver à mettre d’accord tous ses membres. Quelle serait donc cette raison ?

    • Jambo

      Monsieur Jean Baptiste
      Peu importe le temps qu’il faudra pour le faire plier, le gouvernement ne tiendra pas avec cette fierté de façade.Lentement mais sûrement les sanctions prennent effet.Qui a besoin de qui entre le Burundi et l’UE?Qui êtes vous pour décider qui doit participer aux négociations ou pas?Les autorités actuelles oublient d’où elles viennent et devraient suivre ce proverbe: »Avant d’enlever la paille de l’œil de ton voisin, retire la poutre qui est dans le tien ».Le monde tourne et personne n’est éternelle.Où est le mal si l’UE veut réconcilier toutes les parties?Tant que les pays africains n’auront pas encore une maturité politique et une indépendance économique réelles,il est inutile de brandir la souveraineté nationale et d’exhiber des muscles face à plus fort que soit.Le Burundi ferait mieux d’accepter le dialogue inclusif sans conditions entre tous ses frères et sœurs quelles que soient les tendances pour un avenir meilleur.

  4. Sahokwasama Jean Baptiste

    L’illégalité et l’illégitimité des sanctions prises par l’Union Européenne à l’encontre du Burundi

    L’Accord de Cotonou a été signé le 23 juin 2000 et révisé respectivement à Luxembourg le 25 juin 2005 et à Ouagadougou le 22 juin 2010. Il s’agit d’un accord de partenariat entre les membres du groupe des Etats d’Afrique, des Caraïbes et du Pacifique d’une part et la Communauté Européenne et ses Etats membres d’autre part.
    L’Union Européenne a pris des sanctions à l’encontre du Gouvernement du Burundi sur base de l’article 96 de l’Accord de Cotonou. Or cet Accord ne lie pas l’Etat du Burundi puisque ce dernier ne l’a pas encore ratifié. Pour preuve, la ratification de cet Accord figure au point 3 de l’ordre du jour révisé de la session parlementaire ordinaire de février 2017.
    Au point 3 de l’ordre du jour révisé de la session parlementaire ordinaire de février 2017, le Gouvernement demande au Parlement d’analyser le « Projet de loi portant ratification par la République du Burundi de l’Accord modifiant pour la deuxième fois l’accord de partenariat entre les membres du groupe des Etats d’Afrique, des Caraïbes et du Pacifique d’une part, et la Communauté Européenne et ses Etats membres d’autre part, signé à Cotonou le 23 juin 2000 et modifié une première fois à Luxembourg le 25 juin 2005 (l’Accord de Cotonou révisé et adopté à Ouagadougou en juin 2010).
    Ici, il y a lieu de se poser maintes questions. Comment l’Union Européenne peut-elle se référer à l’Accord de Cotonou pour prendre des sanctions contre le Burundi ? Normalement, le Burundi est en quête de devenir partie à l’Accord. Eu égard à la Convention des Traités, aucune clause d’un Traité ne peut être appliquée à un Etat qui ne l’a pas ratifié. Tant que le Burundi n’a pas encore ratifié cet Accord, ce dernier ne peut donc pas lui être applicable. Sans aucun risque de me tromper, j’affirme sans ambages, que jusqu’à preuve du contraire, le Burundi n’est pas encore partie à l’Accord de Cotonou. Il est inconcevable que l’Union Européenne fonde ses arguments sur l’article 96 de cet Accord pour prendre des sanctions contre un Etat qui n’est pas encore partie.
    En conclusion, toutes les sanctions prises par l’Union Européenne contre le Burundi ont été prises sur des bases juridiques erronées. Ces sanctions devraient être levées sans délais et sans autre forme de procès. Wolfram Vetter, Ambassadeur de l’Union Européenne au Burundi n’a aucune raison de soutenir ces sanctions.

    • SENYAMWIZA Jean Claude

      @Sahokwasama Jean Baptiste,

      Des centaines d’enlèvements et de disparitions forcées, des centaines de cas de viols, des discours de la haine, tribalo-ethnisant appelant au massacre d’une partie de la population burundaise tel kora uduparcelles tuzoca tuboneka, kubegeranya, bazohera nk’ifu y’imijira et j’en passe…! Formation et entrainements militaires suivis d’armements d’une milice du parti au pouvoir (alors qu’on a une armée et des forces de police) se comportant comme les Interahamwe de sinistres mémoires et scandant dans des chansons populaires , sous encadrement officiel, des slogans appelant au viol d’une certaine communauté qui est devenue la fausse cible, un alibi tout trouvé pour justifier ses actions et s’attirer la sympathie de la majorité ethnique (même si cela ne passe pas, heureusement…), des centaines d’assassinats ciblés sans qu’aucune enquête ne puisse se faire, près d’un demi-million de la population burundaise jetée sur les routes de l’exil sous menace des Imbonerakure et autres éléments du SNR et j’en passe… ! Malheureusement, la liste des effets collatéraux liés à un 3ème mandat probablement de trop pour l’avenir de notre pays, n’est pas exhaustive.
      Devant toutes ces exactions et violations massives des droits de la personne humaine, y compris le droit à la vie, vous voulez que l’UE se couche devant vous et acquiesce sans broncher, que le monde entier intensifie même sa coopération et son appui au Gouvernement du CNDD-FDD ? Si oui, cela voudrait simplement dire que vous êtes aveugle et sourd. Mais y a- t-il pire aveugle que celui qui ne veut pas voir ? Y a-t-il pire sourd que celui qui ne veut pas entendre ?
      En ce qui me concerne je souhaite que ces sanctions puissent continuer et s’intensifier afin de forcer les auteurs des maux énumérés plus hauts arrêtent leurs exactions et soient surtout traduits devant les juridictions nationales et ou internationales.
      Je suis persuadé que ce jour viendra bientôt. C’est une question de temps car rien n’est éternel.. ! Les proches des victimes mortes ainsi que les victimes encore en vie ainsi que leurs proches l’attendent avec impatience. J’ose espérer que la vérité éclatera au grand jour le moment venu afin que les auteurs de ces ignobles exactions n’aient pas le dernier mot.

    • Yves

      Intéressant… mais votre analyse met en avant une carence stupéfiante. Ainsi donc, le Burundi aurait donc besoin de 17 longues années pour ratifier un accord international ? Un accord d’une telle importance ? De deux choses l’une : ou bien vos affirmations sont fantaistes. Ou bien elles sont exactes, auquel cas elles jettent une lumière crûe sur la merveilleuse gouvernance de l’ère Nkrurunziza…

    • Yves

      Une simple recherche de deux minutes sur Google permet de se rendre compte que vous cherchez délibérément à tromper les internautes. Vous dites ainsi « Eu égard à la Convention des Traités, aucune clause d’un Traité ne peut être appliquée à un Etat qui ne l’a pas ratifié ». Sauf lorsque ce traité contient lui-même des clauses de ratification qui lui sont propres. C’est le cas de l’accord de Cotonou, dont il est précisé que, « pour pouvoir entrer en vigueur, l’Accord de Partenariat ACP-CE, signé à Cotonou le 20 juin 2002, et conclu pour une durée de 20 ans, devait être ratifié par les deux tiers des Etats ACP (52 sur 77), les 15 Etats membres de l’Union européenne et la Communauté ».
      http://www.consilium.europa.eu/uedocs/cms_data/docs/pressdata/fr/misc/74718.pdf
      J’ai vérifié et les clauses sont identiques pour les révisions. Toute votre « argumentation » juridique tombe dès lors à l’eau… bien essayé quand même 😉

  5. eric

    on dirait que c’est seulement au burundi que il faut a tout pris la democratie?!!
    et iwacu vous etez jalous !! honteux! vous etez d’europe??
    la chine est etrain de remplacer l’europe et cela une nouvelle epoque mondiale nkurunziza a fait bien de changer le camp et la belgique n’a rien fait de son temps au burundi pas de construction et rein que 2millions de mort.

    • Yves

      La Belgique a donné des dizaines de millions d’euros via la coopération au développement rien que sur les deux premiers mandats de son Altesse. Prétendre qu’elle n’a rien fait pour le Burundi est de la pure désinformation. Et prétendre qu’elle est responsable de 2 millions de morts au Burundi, c’est ne plus de la désinformation mais de la diffamation pure et simple.

  6. NIYOYANDEMYE Isaac

    Je pense que ce diplomate a ete surpris comme ses boss aussi du comportement du gouvernement burundais apres de gele d,aide.n,est ce pas que toute activite publique s,opere habituellement?est ce a force de sanction qu,ils comptent presser le gouvernement de traverser le lac par un troc d,arbre vert?toute piege ont ete belle et bien dejoue et on attend qu,ils se soumettent comme ils le font chaque fois quand ils jugent que leurs interet se perdent pour zero gain.

  7. Gacece

    Des feuilles de routes ont été signées depuis 2008, en vue des élections de 2010. Peut-être même avant…

    Mais on dirait que ceux qui le signent le font seulement pour se donner bonne conscience (ntirumveko) devant les yeux des personnalités qui les regardent les signer.

    Mais plus tard, les mêmes signataires n’hésitent pas à jeter ces feuilles de route « dans la route » pour pouvoir les piétiner… ou les incendier… ou les chiffoner… ou en faire des barricades… à souhait!

    Á mon avis tous ces papiers « à signer » ou « assignés » devraient être accompagnés ou assortis de conditions, mesures et sanctions à imposer aux personnes et/ou organisations qui se rendraient coupable de leur transgression, que se soit dans leur application et/ou leur suivi, par la partie gouvernementale ou l’opposition.

    Alors peut-être!…on pourrait avoir une paix durable sur papier et « dans les routes »!

  8. Salmia Irikungoma

    A quand les oeuvres ? Les discours perdurent, a propos du dialogue inclusif entre tous les parties prenantes. Avec les anciens gouvernements ; Buyoya et Domiitien, la Communaute internationale organisaient tres rapidement (pressions et embargo) les pourparlers d’Arusha I. Maintenant on se demande si l’ONU et la Communaute Internationale n’ont plus les memes pouvoirs !!! Il est plus que urgent que le peuple burundais sans defense soit secouru.

  9. Une Communauté inspire une Communauté, un pays inspire un pays. L’Union Européenne et le Burundi n’ont pas les mêmes références et croire que cette communauté peut inspirer le Burundi relève de l’ignorance ou de la volonté délibérée de distraire par des déclarations diplomatiques dignes d’hypocrisie. Pourquoi ne pas dire que la Belgique ou un autre pays avec diverses communautés humaines peut inspirer le Burundi? L’Union Européenne peut peut-être inspirer l’EAC, et même ceci n’est pas gagné d’avance, L’Ambassadeur démontre que les sources d’inspiration sont une denrée rare.

    • Happy

      Julius, prenez une bonne tasse de café pour vous réveiller et comprendre ce que M. Wolfram Vetter suggère.

      • mayugi

        Jiulus à mon avis a raison: l’union européenne est l’ensemble des pays tandis que le Burundi est une entié seule avec des chicanes inter-éthniques. Mais il faut que les burundais aient cette volonté de se pardonner et/ou se réconcilier. Ce qui leur manque (la volonté).

        • Bakari

          @mayugi
          Une fois n’est pas coutume, pour une fois on tombe d’accord!
          Non seulement les burundais devraient essayer de se pardonner, mais aussi devraient se tolérer et tenter de régler leurs différends via des négociations à domicile, arrêter d’user de la force lorsqu’ils ne sont pas d’accord, et essayer de ne plus se ridiculiser en allant régler leurs conflits à l’étranger. Les belges devraient les inspirer, eux qui négocient durant 1 an et demi et arrivent à un accord, sans demander de l’aide à aucun étranger.
          Mais tout ceci reste facile à dire qu’à faire; je n’ai pas été à la place de nos politiciens pour voir comment je me comporte.

          • Madjer

            Bien dit Bakari.

      • @Happy
        Restez « happy » pour vous offusquer et moi je ne fais pas recours aux excitants pour dire ce que je pense. Il serait étonnant que vous ayez compris ce que l’Ambassadeur a dit.

    • Yves

      @Julius : puisque vous n’avez visiblement pas lu l’article… le parallèle fait par l’ambassadeur concerne la réconcilation. Les européens, et tout particulièrement les français, ont réussi à surmonter une haine farouche née de la deuxième guerre mondiale et des exactions commises par les allemands, à peine 15 ans plus tôt. Les anciens ennemis se sont serrés la main et ont décidé d’avancer ensemble. Exemple dont la classe politique burundaise, dans son ensemble, ferait bien de s’inspirer, ne trouvez-vous pas ?

      • @Yves
        Mais non! Non me poussez pas à croire que vous êtes capable d’un hors-sujet de cette ampleur, vous qui avez lu l’article. Encore une fois, l’Ambassadeur ne parle pas du Burundi et d’un pays voisin comme le sont la France et l’Allemagne mais bel et bien du peuple Burundais et ses compoasantes comme il aurait du parler par exemple du peuple Belge et ses complosantes Wallonnes et Flamandes. Et des deux pays Européens (la France et l’Allemagne) à sauter sur toute l’Europe, une relecture devrait venir au chevet de votre lecture.

        • Yves

          @Julius : il faut avoir l’esprit désespérément fermé pour s’aveugler à ce point et ne pas comprendre la teneur du message de l’ambassadeur. La réconciliation n’est pas « hors-sujet », c’est au contraire très exactement le centre du sujet de l’allocution de l’ambassadeur. Depuis quand la réconciliation serait un concept différent selon qu’elle engage des pays ou des composantes ethniques ? A partir du moment où il s’agit de s’employer à surmonter les haines et les rancoeurs et réaliser que l’on peut construire un avenir en commun, tous les cas de figures sont identiques, et produisent similairement des résultats positifs. Il n’est pas encore trop tard pour enlever vos oeillères…

    • Stan Siyomana

      @Julius
      1. Il faudrait examiner cas par cas et NE PAS GENERALISER en disant que « Une communaute inspire une communaute, un pays inspire un pays. ».
      2. La sagesse burundaise dit bien que « AKANYONI KATAGURUTSE NTIKAMENYA IYO/AHO MBWEZE ».
      3. Deja en 1960?, le leader chinois Deng Xiaoping (au pouvoir de 1978 a 1992) avait declare : « Peu importe qu’un chat soit blanc ou noir, s’il attrape la souris, c’est un bon chat. »
      Cette citation est aujourd’hui utilisee pour expliquer LE PRAGMATISME CHINOIS en matiere d’economie (adopter certaines pratiques du systeme economique capitaliste alors que le parti communiste chinois est toujours au pouvoir).
      (Voir Deng Xiaoping, http://www.wikipedia.org).

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