Mardi 03 décembre 2024

Sécurité

La falsification des documents, un crime qui coûte cher au Trésor public

19/02/2024 Commentaires fermés sur La falsification des documents, un crime qui coûte cher au Trésor public
La falsification des documents, un crime qui coûte cher au Trésor public
Les présumés falsificateurs en uniforme de prisonniers aux bureaux de l’ex PJP avec leurs matériels informatiques saisis.

Le 16 février 2024, la Police burundaise a présenté à la presse cinq présumés falsificateurs des documents dont ceux délivrés normalement par l’OBR. Sans toutefois préciser le montant, elle indique que ce genre de crime coûte cher au Trésor public.

Les cinq hommes ont en été présentés en uniforme de prisonniers aux bureaux de l’ex PJP avec des outils informatiques utilisés pour imprimer les faux documents à Jabe en mairie de Bujumbura.

D’après le porte-parole du ministère en charge de la sécurité publique, Pierre Nkurikiye, c’est en date du 31 janvier 2024 que l’Office burundais des recettes (OBR) a appréhendé une personne qui usait de faux reçus des payements de la redevance annuelle budgétaire pour une voiture alors qu’il allait faire une déclaration.

Après vérification par un employé de l’OBR, celui-ci a constaté que les reçus étaient faux. L’OBR a fait ses enquêtes en collaboration avec la police qui ont abouti à la découverte de deux secrétariats publics qui fabriquent ces faux papiers. Le premier à Ngagara, l’autre à Carama.

Plusieurs sortes de documents saisies

Beaucoup de faux documents ont donc été saisis. Pierre Nkurukiye parle surtout de fausses quittances de paiement d’impôt, de fausses cartes roses pour les véhicules, de faux documents de presque toutes les attestations délivrées par la Police du Burundi, de faux justificatifs de payement pour presque tous les services de la mairie de Bujumbura, de fausses assurances des véhicules, de faux extraits d’acte de mariage et bien d’autres documents administratifs.

« Tous ces faux documents ont été saisis au niveau de ces deux secrétariats publics », insiste le porte-parole avant de faire savoir que le dossier des présumés criminels va être incessamment transmis à la justice.

Jean Berchmans Niyonzima, commissaire chargé des enquêtes à l’OBR, indique que pour le moment il ne peut pas estimer le manque à gagner causé par ces falsificateurs afin de pas livrer à l’opinion des chiffres qui ne sont pas très corrects.

Néanmoins, il reconnait que c’est un grand dossier qui continue d’être fouillé. Dans les jours à venir, il promet de publier le montant.

OBR

A nos chers lecteurs

Nous sommes heureux que vous soyez si nombreux à nous suivre sur le web. Nous avons fait le choix de mettre en accès gratuit une grande partie de nos contenus, mais une information rigoureuse, vérifiée et de qualité n'est pas gratuite. Nous avons besoin de votre soutien pour continuer à vous proposer un journalisme ouvert, pluraliste et indépendant.

Chaque contribution, grande ou petite, permet de nous assurer notre avenir à long terme.

Soutenez Iwacu à partir de seulement 1 euro ou 1 dollar, cela ne prend qu'une minute. Vous pouvez aussi devenir membre du Club des amis d'Iwacu, ce qui vous ouvre un accès illimité à toutes nos archives ainsi qu'à notre magazine dès sa parution au Burundi.

Editorial de la semaine

Pitié

Avant que ne s’élèvent à l’unisson les voix des associations des parents et des organisations de promotion des droits des jeunes filles, des femmes, des minorités et des droits de la personne humaine en général, mobilisées suite au renvoi, pour (…)

Online Users

Total 1 833 users online