Dimanche 19 mai 2024

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Centre-ville : la moitié de l’espace Brarudi interdite au public pour lutter contre le désœuvrement

L'espace interdit au public ©Iwacu
L’espace interdite au public ©Iwacu

Un ruban rouge-blanc gardé jalousement par une dizaine de policiers délimite, depuis ce mardi matin, l’espace désormais interdit d’accès au public. Selon le porte-parole de la police, la mesure a été prise par le commissariat municipal pour lutter contre les attroupements des désœuvrés qui, ces derniers temps, avaient transformé cette aire en « ligala » (lieu de rendez-vous). « Des malfaiteurs peuvent aussi se mêler aux clients honnêtes», a-t-il fait remarquer.
Chez les petits commerçants de la place, c’est la grogne. Vendeurs de crédits pour portables, de limonades et exploitants de téléphones publics sont unanimes pour reconnaître que le nombre de clients a sensiblement chuté. « Les gens ont peur de la présence policière et surtout de ce ruban », expliquent-ils.
« Pour mieux lutter contre les « ligala », le pouvoir devrait plutôt donner du travail aux chômeurs qui se retrouvent dans cet espace. Sinon, ils trouveront d’autres lieux de rassemblement», a fait observer un jeune licencié, chômeur depuis deux ans. Il ne croit nullement que la mesure de la police de fermer la moitié de l’espace Brarudi soit dictée par quelque motif sécuritaire. « Comment expliquer que les vendeuses de fruits et légumes ont repris leur petit commerce dans certaines rues, alors qu’elles y avaient été chassées ? », a-t-il objecté, furieux.

Forum des lecteurs d'Iwacu

13 réactions
  1. giti

    @KABADUGARITSE, izina niryo muntu, uraduraguritse nyene

  2. Mvira

    Tous ceux qui visitent cet endroit ne sont pas des chomeurs seulement; comme toute espace public, tout le monde y passe. est-ce le point le plus vulnerable vraiment? Pour securiser la rue, la ville ou le village, il faut interdire l’acces? Les terroristes eux aiment cela justement, de nous voir vivre dans la terreur. D’accord, safety first, de cette maniere??…. L’etat ne peut pas peut-etre employer TOUS, mais il reste le promoteur, le catalyseur des emplois et cela fait partie de sa responsabilite.

  3. Kirinyota

    Problème de chômage! solution= fermer les espaces publics!!! pas mal comme solutions!!! Mon Dieu Seigneur. Comme si c’est cette place qui avait causé le chômage! none muhugaye akazi kaca kaboneka ga, ou bien? J’espère que ces autorités devraient prendre rendez vous chez Legentil pour consultation. Ils ne sont pas du tout normal à mon avis.

  4. Rheka Shah

    Iyo ngingo ndayishima. Ahubwo nibategeke icarata yo kuba mu gisagara; abantu bose bari i Bujumbura batange adresse yaho baba;ababoyi n’abayaya baronswe icartes de travail hanyuma
    uwubirukanye ayibake bace baduga iwabo. Imvukira zose zize ziratanga taxe uko zijabutse ikiraro.
    Murabe ko igisagara kidahinduka.
    ubwakabiri:nibagarukane bureau ya main d’oeuvre uwiyandikishije ashatse ace yidugira bazomuhamagare ikibanza kibonetse.

  5. KABADUGARITSE

    Un « licencié » qui ne comprend pas les enjeux de la sécurité avec ce que nous entendons dans les pays voisins !!! Il aurait défendu son titre en droit sans nulle doute. En plus il croit que l’Etat peut donner des emplois à tous ces gens qui déambulent dans la rue comme par coup de baguette magique! Il est plutôt économiste.

    • Odinga

      Est ce que tu crois que ces gens ont choisi de « deambuler » dans la rue comme tu dis?!! N,importe quoi… Qu,est ce que tu as de special pour ne pas « deambuler » comme eux? un grand doctorat peut etre plutot que licencié…j,ai l,impression que le niveau intellectuelle et la conscience professionelle ne comptent plus pour avoir du travail dans notre cher pays et d,ailleurs c,est pour ça qu,on a des gens qui parlent comme toi!! Et ton cher Etat, au lieu d,aider ces gens, il les enfoncent plus dans le goufre!!

  6. Coldman'Zi

    FODEUB, uvuze neza.
    Abarundi benshi twibaza ko leta izoturonderera vyose. Ubwo bwinshi bw’abarundi bize ariko ata kazi bashoka baronka, ni uko hari agahengwe ham’amashure atari make yubatswe mu mpingo nyinshi z’intara zigize u Burundi. Ibuke ko igitigiri c’abarundi bahunguka kiguma ciyongereza hama amatongo yo kurima akaga. Turetse abo bamayibobo na ces délénquants bataciye mw’ishure, ni kuki izo ncabwenge zitoguma canke zironderer’akazi iyo zivuka? Babwirizwa gushush’umutwe wabo ukundi atari kuja kuneka no kuronder’abo baca mu ryahumye. Ni nk’abo bashingamateka n’abakenguzamateka, …… ni kuki Leta itobahimiriza gukorera mu ntara batorewemwo bakaza baraza mu gisagara canke ahandi hari inama? N’ico ciyumviro cobwirijwe kuba mw’itegeko nshingiro y’u Burundi. Ibuke ko uruja n’uruza rwabo bategetsi rutuma haba umugundano..!! Vyongeye, akazi nyabaki koba keza ku neza y’igihugu mur’iyo désordre n’induru? Kumbure nyabuna bakenyere busubire ku gatumba, begere umuryango n’ababatoye banubake intara zabo. Voilà aussi chers frères et soeurs umuti w’ayo maligala dans différents centres villes, surtout à Bujumbura. Ikizoba gisigaye, ni uguhasha ivyo bisuma et leurs complices hama umwana wese asubizwe iyo yaje ava-chez ses parents.

  7. FODEUB

    C´est vrai qu´au Burundi on a pas suffisamment de bibliothèques où les chômeurs ou ceux qui sont en vacances peuvent aller se ressourcer par la lecture au lieu d´aller passer leur temps dans les rues.
    C´est vrai qu´au Burundi les cyber cafés sont très chers à cause des multiples taxes liées à leur exploitation. A commencer par les coûts des ordinateurs, les coûts de Connection, la maintenance, les loyers, etc.
    C´est vrai qu´au Burundi, le gouvernement ne montre pas suffisament la volonté et n´a même pas une politique claire pour promouvoir l´emploi en général.
    C´est vrai qu´au Burundi, il n´y a pas suffisament de terrains de sport et des équipements sportifs abordables, ni d´encadreurs sportifs.
    C´est vrai qu´au Burundi il n´y a pas suffisament d´écoles d´apprentissage des métiers.
    Mais aussi, c´est vrai que ses attroupements énormes peuvent constituer des cibles privilégiés pour les terroristes de tout bord. A cela ajoutés à l´anarchie de la circulation routière, les dégats peuvent être énormes.
    Qu´on ne critique pas seulement la mesure, mais il faut aussi penser aux problèmes évidents de sécurité des biens et des personnes qui sont réels.
    Malheureusement, le gouvernement n´a même pas de statistiques des demandeurs d´emploi. Ces statistiques sont très importantes pour pouvoir aller à la recherche des solutions de réduction de chômage (Bien évidemment les chômeurs seront toujours là. Chaque année, il y´a ceux qui terminent leurs études, d´autres qui sont renvoyés de leurs postes).

  8. Birarenze

    nta kintu kimbabaza nko kubona ibisuma vyitemberera misi yose mu gisagara,vyiba mu miduga,vyiba ama téléphone y’abantu,atacamira!!!abo basuma bose ,ntawutabazi ngaha,kuko tubabona baca mu miduga hagati mu ma mabarabara yose ya centre ville,kandi n’abajejwe umutekano, n’uruja n’uruza bose barabazi,bikabera imbere yabo umenga ni ibisanzwe,uvyihweje umengo barakorana!!!!barabanza badukuririre birya bisuma mu mabarabara!!!!!!Ivyo navyo baraye bagize,ntimwibagire ko harya hakoranira naba intellectuel surtout,bahaganirira ibitari bike!!!que les autorités cessent de mentir à la population!!!On n’est pas aveugle!!!c’est du politique!!!!hari vyinshi tutarabona ndi sûre!Public cible,ni ikintu cose babona kizobabera intambamyi mu matora.

  9. DIRIZIO

    Je pense qu’une telle mesure ne peut pas être prise par quelqu’un qui a un cerveau qui fonctionne correctement, c’est une décision irréflechie dictée par la moelle épinière. On ne peut pas empecher les jeunes chômeurs de se rencontrer quelque part, ils vont tout simplement changer d’endroit. Quant aux mandiats, badauts et bandits occupants la place du Bata et le pourtour l’ancien MCB , le Burundi devrait solliciter l’appui du Rwanda. On devrait les arrêter, les conduire dans un endroit genre  » île IWAWA », les rééduquer et leurs apprendre des métiers variés.

  10. ngenzirabona

    C’est simple, on a qu’à obliger tout le monde à rester à la maison. Le problème de chomage aura été résolu !!! Ngiyo ingingo yo gutanga akazi dans la stratégie NSIMIRIMANA – NKURUNZIZA – BUNYONI.

  11. Jean Reno

    C’est aujourd’hui que la police remarque qu’il y a bcp de monde à cet endroit?! Et demain? Nettoyer la capitale des mayibobo avec des camions qui les déportent?
    Mon Dieu, mon Dieu… encore une fois de plus: de n’importe quoi au Burundi.

    • Rurinda

      Aussi longtemps que des « déliquant -décideurs » auront toujours le droit de décider du n’importe quoi ce sera toujuors comme ça. Normalement il faut d’abord identifier le problème, et la cause pour fin s’attaquer à sa cause. Il faut aussi savoir qu’une bonne décision mais qui qui n’a pas été suffisamment éxpliquée aux concérnés produit souvent des effets contraires à ceux escomptés.

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