Vendredi 26 avril 2024

Politique

Polémiques sur la révision de la loi sur la CNTB

Au lendemain de l’adoption de la nouvelle loi sur la composition et l’organisation de la CNTB par l’Assemblée nationale, différents acteurs politiques réagissent. Iwacu a recueilli quelques réactions.

Agathon Rwasa lors de l'atelier sur la révision de la Constitution ©Iwacu
Agathon Rwasa lors de l’atelier sur la révision de la Constitution : « On ne peut pas corriger des injustices par d’autres injustices » ©Iwacu

Rwasa appelle à une conférence nationale

Agathon Rwasa, qui se dit toujours président du FNL, avance que l’adoption par l’Assemblée nationale du projet de loi portant révision de la loi sur la CNTB est la preuve que le pouvoir actuel n’a pas de perspective historique : « Ce pouvoir ignore d’où nous venons et ne sait même pas où nous allons. »
Pour lui, le pouvoir en place est en train de voter des lois injustes comme les régimes précédents. Et de rappeler que le parti Uprona, qui crie à la discrimination, est en partie responsable de ce qui se passe : « Il a lui-même par le passé participé à voter des lois discriminatoires contre une partie de la population comme la prescription du trentenaire. »

Le leader historique du FNL juge qu’il serait injuste que des gens, qui ont fui leur pays, pourchassés par un régime, ne puissent pas regagner leurs propriétés. Toutefois, estime-t-il, l’on ne peut pas corriger des injustices par d’autres injustices.
Et de proposer la mise en place d’une conférence nationale : « Les représentants de toutes les couches sociales se réuniraient pour analyser la question de la CNTB ». Il souligne que cette problématique mérite que l’on prenne du temps pour dégager une solution consensuelle. « La terre reste une question sensible car elle constitue la principale richesse du Burundais », conclut-il.

Bonaventure Niyoyankana : " La Cour speciale des terres et autres biens risque de raviver les plaies de ce pays "
Bonaventure Niyoyankana :  » La Cour spéciale des terres et autres biens risque de raviver les plaies de ce pays  » ©Iwacu

« L’innovation dans cette nouvelle loi sur la composition et l’organisation de la CNTB est l’introduction de la Cour spéciale des terres et autres biens, qui va statuer sur toutes les questions foncières et les autres biens, comme les vaches », indique le député uproniste Bonaventure Niyoyankana. Pour lui, cette cour est une CNTB « bis ». Il rappelle que, au début, cette commission avait comme mission principale la réconciliation, qui s’est changée en restitution pure et simple de terres et maisons aux rapatriés. En créant ainsi d’autres sinistrés, les acquéreurs de bonne foi.

Pour lui, la Cour spéciale des terres et autres biens est anticonstitutionnelle car ses jugements sont sans appel : « Sans oublier qu’elle dépendra de la présidence de la République, et non du ministère de la Justice. Elle sera donc une juridiction à caractère politique, sous la tutelle d’un individu ou d’un parti politique », fait remarquer Bonaventure Niyoyankana. Il relève que le pouvoir de cette cour risque de raviver les tensions, sabotant ainsi l’objectif visé par la CVR. Pour lui, avec la nouvelle loi de la CNTB, le pouvoir veut exploiter la fibre ethnique pour ses visées électoralistes, avec des retombées qui peuvent être catastrophiques pour le pays. « Le Cndd-Fdd aurait dû étudier la relation entre cette cour et la CVR, ou entre elle et la Constitution, pour jauger son importance ou son opportunité. Sinon, elle risque de raviver les plaies de ce pays ! »

Léonce Ngendakumana : « Un projet de loi  qui divise davantage »

Léonce Ngendakumana, le président de l’ADC-Ikibiri parle d'un programme du gouvernement pour terroriser la population avant les élections de 2015 ©Iwacu
Léonce Ngendakumana, le président de l’ADC-Ikibiri ©Iwacu

Léonce Ngendakumana, président de l’ADC-Ikibiri a demandé, ce lundi 30 décembre, au président de la République et au Sénat d’user de sagesse dans le vote et la promulgation de ce projet de loi portant mission et composition de la CNTB.
Le projet de loi voté par les députés, samedi 28 décembre, précise-t-il, va à l’encontre des orientations tracées à Arusha concernant le traitement de la question des terres et autres biens. Il rappelle que la CNTB est une sous commission de la CVR : « Il fallait d’abord établir la vérité en ce qui concerne les faits. Enquêter de manière approfondie sur (le) ou les dossiers concernés ». Après avoir établi la vérité, estime-t-il, on décide ce qu’il faut faire. Or, aujourd’hui, déplore-t-il, c’est le forcing qui est mis en avant. Et Léonce Ngendakumana d’enchaîner : « Ce projet de loi n’entre pas dans le processus de réconciliation dans notre pays. » M.Ngendakumana désillusionne ceux qui pensent que ce projet de loi est favorable à l’une ou l’autre ethnie : « Toutes les ethnies seront concernées ».

Ce projet de loi a été voté par 84 députés du Cndd-Fdd et du Frodebu Nyakuri. Constatant qu’aucune de leurs propositions (45 en tout) n’a été prise en compte, les députés de l’Uprona ont claqué la porte suivis des Batwa. Selon Bonaventure Gasutwa, un député uproniste, le parti du Prince Louis Rwagasore s’insurge contre une cour spéciale des terres et autres biens dont les décisions seraient sans appel.

Forum des lecteurs d'Iwacu

25 réactions
  1. twenga

    C’est de toute façon un faux débat et inutile problème. En 2013, aucun Etat ne devrait encore laisser ses citoyens propriétaires terriens dans ces conditions déplorables. Les terres fertiles doivent être gérées par les communes via les élus. Elles doivent permettre de nourrir tout un peuple, et créer du travail supplémentaire via l’industrie agro-alimentaire, à l’instar de la SOSUMO. Mais bon, au lieu de ça, nous perdons du temps à chercher des réinsertions, tout simplement ridicules. Il faut créer des emplois durables, via des industries, en facilitant la création d’entreprises. Mais en les surveillant assidûment. Sinon pour moi, ce CNTB, c’est vraiment pas une évolution vers le modernisme. Cette terre nous perdra tous. A un moment donné, il faut reconnaître que c’est devenu une richesse virtuelle. Quand on sait le nombre de Burundais aujourd’hui à l’étranger, pourtant proprios d’un lopin de terre (itongo), qu’ils n’exploiteront quasi jamais, je suis dégoûté.
    Et pourquoi ne pas remplacer ce NON SENS, par une agence chargée de racheter les terres et développer l’agro-alimentaire, via la création réfléchie et écologique de centres urbains futuristes. Pourquoi demeurer éternellement prisonniers de nos stupidités?

  2. Patience

    Chers compatriotes,
    Ikintu kibabaje muri vyose n’ingene abarundi tudashobora kubona kure, kandi umengo kahise ntigashobora kutwigisha isomo na rimwe. Ikindi naco uravye neza womengo ntitwikunda nagato.
    Kubera iki tutifuza kuraga abana, abuzukuru bacu igihugu kitagira akarenganyo. Uyu munsi ndavye neza ibi vyandikwa hano kuri runo rubuga womengo ukwihora vyabaye ubuhizi. Ndabasabe mwiyumvire iyo Mandela aza kwiyumvira ubwambere kwihora Africa yepfo iba imeze gute???? Ndabasavye munyishure SVP. Ivyo mbona turabuze abagabo mu Burundi biyumvira kazoza keza kigihugu, keza kabana babo,keza kabuzukuru n’abuzukuruza babo. Harabuze abagabo babona inyungu z’abarundi bose apana izakagwi kabamwe yaba UPRONA yaba CNDD-FDD yaba FRODEBU yaba CNTB, kubera iki atanumwe yiyumvira « RECONCILIATION » umwe wese nivyo abazwa ivyo yakoze,mugabo ubu aba badutwara barafise opportunite yo gukorera neza igihugu mukutiyobagiza ukunywanisha abarundi baba abangajwe canke abasigaye. Ejo nihaba uruhagarara ntawuzosubira kuvuga uprona hazotangura kuvugwa cndd-fdd, gutyo tube dusubiye muri kahise. Uwundi uzoza nawe atangure gutora umuti wibibazo vyategerezwa kuba biriko bitorerwa umuti uyu munsi, Ikibazo mfise habuze iki kugira ngo abarundi bave ghetto barimwo y’amoko? umuhutu, umututsi,umutwa,ntanumwe azogira amahoro abandi batayafise.uwutavyemera ndabasavye ampinyuze. Bategetsi heba kuraba inyungu zakanya gato,murabe inyungu zabo mwita n’abakeba,murabe inyungu zabo mugira ngo muriko murihora niba mukunda uburundi,uruvyaro gwanyu eka namwe mwikunda. Kuko ntawe ndumva aryama agasinzira agwaye ugutwi canke iryinyo,iyi ni imvungo nkoresheje kugira ngereranya uburundi n’umuntu,twese tubuhurirako.
    Merci

    • JP-K

      @Patience
      Nous sommes en plein début du énième cycle de violence. Le dernier venait à peine de s’achever. C’est malheureux, mais c’est comme ça.
      Imana idufashe !

      JP-K

  3. Watibigan

    Mr poor Desmet, est-ce que toi tu soutiens quelqu’un parce qu’il Tutsi ou Hutu ……???Quelle aberation ….. nous sommes au 21eme siecle , les gens comme toi n’ont plus de place dans les societe moderne , quand on nous parle de DG de Sosumo qui fait un bon job pour la compagnie qu’il dirige , nous le voyons en homme de valeur et de dignite , nous n’avons pas besoins de savoir son ethnie , et nous le devons respect et consideration….. alors les gens qui voie un Burundi en son ethnie comme toi ….. doivent bien combattu , et moi et mon equipe nous n,allons continuer de tolerer des personnes comme toi…. un bon entendeur salut

    • Musinga

      Et c’est quoi ton équipe? Pour Watibigan. Desmet is just talking about the burundian history. What are your interests to hide the truth?

  4. Desmet

    Vraiment je n’y pige rien, il y a quelques jours j’ai lu que Mr Ngendakumana Léonce serait un Tutsi et non un Hutu! serait-ce la raison pour laquelle il soutien l’UPRONA ancien Parti-Etat dominé à l’époque par les Hima du Sud du pays comme vous l’écrivez? Peut être qu’il a ses raisons d’agir ainsi et que le moment n’est pas encore venu pour qu’il affirme ce qu’il est, j’ai l’impression que quand les Burundais commenceront à briser la loi du silence, c’est une autre société forcement qui naîtra et sur d’autres bases mais réelles.

  5. Kavaruganda Nicéphore

    Prosper Niyoyankana et Léonce Ngendakumana, bon couple intéressant mais un peu comique quand ils sont d’accord pour la cause des spoliateurs des années tristes. C’est vraiment amusant dans notre politique. En eux, je vois un film de comédie science fiction d’un Melchior NDADAYE remontant de la tombe du boulevard du 1er novembre s’il y a quelque chose de lui là-bas et qui vient demander pardon à Buyoya et Bikomagu pour se réconcilier avec eux. Je voudrais voir ce film vraiment intéressant avec Léonce comme réalisateur parce que je vois que c’est un artiste achevé. Mais Léonce, où est-ce que tu as perdu la tête?

  6. Kazehe

    Ivyo aba banyapolitique bavuga sindabitahura?? none iyo Uprona siyo yazanye izo ngorane zose igihe co gushira mubutungane cashitse ukamenga ntacabaye!! Abo ba frodebu nabo bakaba biyumvira ko amajwi batashoboye kubona bahagarariye ukuri biyumvira ko bazoyaronka, bagomba gushigikira ibintazi nkivyo vyo kugomba abnyaze utwabandi ngo batugumane?? Léonce niyumvira ko carrière politique yawe yaheze, uraronderere ahandi. Les DD tubari inyuma pourles bonnes décisions nkizo mufata, kandi barabesha tuzosubira tubahe n’izindi mandats, probablement que vous allez corriger vous erreurs au fil et à mesure que diriger. Komera kandi Aburundi twese turambe.

  7. Twikebuke

    Il faut pas oublier une chose il y’a des cents qui son reste au Burundi aujourd’hui qui profiter de l’occasion pour dire que ici et là appartenait qui de mon grand père, c’est du n’importe quoi les hutu font tout pour spolier les tutsi c’est la raison principal de l’agitation de Buja
    Actuellement nous avons hériter la propriété du grand père qu’il a acheté en 1952, étonnement il y a quelqu’un qui dit que la propriété lui appartient alors que les 13 ha sont le fruit des achats et vente des anciens propriétaire 5 au total, le plus scandaleux de l’histoire il a trouvé un témoins inconnu dans la région
    Voilà une des histoires tous le monde n’est pas honnête

    • borntomakelovenotwar

      1. Laissez de côté ces histoires d’ethnie, parlons spoliation, il est spoliateurs hutu/tutsi contre des victimes hutu/tutsi. Il ne faut pas oublier que les pouvoirs hima ont tué et spolié de tous les deux côtés hutu et tutsi.
      2. Quant à ton affaire, précisions s’il vous plaît, sinon pure et pire invention. Produis tes documents et prouve-le, c’est tout. Viens à la RPA et Rema, convaincs avec tes preuves, sinon tu n’es qu’un menteur spoliateur aussi.

  8. Kagisye

    Uprona irantwenza,none ko iri kugurisha aba Porona bayo muba cndd fdd mukubanyaga utwabo nabo inda zabo kugira zigume zuzuye avenir yabadasigana niyihe!!!!Ivya CNTB amakosa yose ni Uprona ,ntawoyegeka kuri Cndd Fdd kuko iyo aba porona batiyemeza gukorera mukwaha kwaba DD rirya tegeko ntiryari gutogwa .Hamwe uprona yova munzego zose kugira au moins yifatanye nakababaro kabadasigana vyose vyoca bija muburyo .Nayo birya vyo kuvuga ngo basohotse munama nshingamateka hama bakaguma barya ha haaaa,Uwuranvye arabona

  9. Mugunza

    La démocratie se définit comme « le gouvernement pour le peuple et par le peuple ». Laissons donc le peuple (la majorité) décider du sort des minorités! Le reste risque d´être appelé rébellion contre les institutions démocratiques!

  10. Mushikiwabo

    Uwuramvye arabona. UPRONA na FRODEBU basigaye bakorera hamwe? Barasukiranya iyo migambwe yabo ibe umwe niho bogira inguvu.

  11. KABADUGARITSE

    Pour certains, notamment Ngendakumana, Niyoyankana et consorts, il nous faudrait une réconciliation qui conforte les voleurs dans les biens de leurs voisins même quand ils sont responsables de leur disparition physique!

  12. Kavaruganda Nicéphore

    Monsieur Niyoyankana, une peu de sérieux s’impose quand même quand on dit de l’autre côté que vous êtes les seuls dans ce pays à vous être octroyé le privilège d’étudier. Mais je vous comprends très bien, c’est parce qu’on nous a toujours fait avaler cette vérité très amère que vous et vous seuls êtes nés pour régner, n’en déplaise aux malheureux inventeurs de la démocratie majoritaire qui, au Burundi, est d’ailleurs soumise à un processus d’étouffement continu depuis 1993. Qu’est-ce que vous dites: « cette commission avait comme mission principale la réconciliation ». Terres et autres biens spoliés! Réconciliation avec qui? Que la victime se réconcilie avec son voleur, nous sommes sur quelle planète monsieur? Vous voulez donc nous faire croire que le voleur, une fois attrapé, restitue le bien spolié à la seule condition qu’on le remercie au sens propre en lui accordant préalablement l’équivalent de ce qu’il avait volé comme s’il a des mérites à vanter? Ça ça relève du tragi-comique tout simplement. Non, il faut le remercier au sens propre. Mais non, il faut en plus des indemnités incalculables pour usufruit des biens d’autrui. Mais non, c’est très peu, il faut surtout nous dire où se trouvent les propriétaires disparus. Voilà! Arrêtez donc cette comédie d’acquéreurs de bonne foi. Qu’ont-ils acquis de bonne foi et que signifie bonne foi dans votre tête? Quand vous avez pris les biens des autres après avoir éliminer les leurs, c’est ça la bonne foi n’est-ce pas? Dans quelle circonstance peut-on vraiment acquérir un bien d’autrui étant de bonne foi si ce n’est dans le cas où le bien en question est offert de bon gré par son propriétaire. Comment peut-on acquérir un bien de bonne foi si son propriétaire a été éliminé ou relégué à l’exil. Ça c’est de la terminologie inventée de toute pièce depuis Arusha et corollaires pour garder vos griffes sur votre petit gâteau, la nostalgie exige. Et voilà que le Burundi est un pays particulier, unique au monde, où la majorité ne peut pas faire asseoir ses institutions au nom de la fameuse démocratie consensuelle typiquement burundaise. Et d’ailleurs, de bonne foi que vous n’avez jamais été, vous voulez encore une fois vous cacher derrière une réconciliation qui n’en est pas une. Dites-nous la vérité sur notre passé qui vous pèse et c’est tout. Le reste vient du démon, comme a dit un jour un certain « petit prophète de Nazareth », tué d’ailleurs pour avoir dit une grande vérité, de grandes vérités. Avanti, CNTB!

    • borntomakelovenotwar

      Bravo Monsieur, et mille merci.

  13. borntomakelovenotwar

    C’est tout à fait normal que l’Uprona n’ait voté. Ce sont eux le spoliateurs. Ce sont les hommes forts de l’Uprona de l’époque qui ont tué les masses de 72 qui les pourchassaient où qu’elles étaient et même des jeunes dans les écoles sur listes préétablies. Le parti Uprona était un Parti-Etat. Comment voteront-ils de rendre. Ils assument ce qu’ils sont fait, mais c’est une solidarité négative. Ils (Uprona) doivent comprendre que l’heure du changement. Tous les victimes doivent recouvrer leurs biens. Tous les spoliateurs ou succession doivent rendre ce qu’ils ont illégalement pris. Merci d’avoir eu cette occasion de redonner espoir aux victimes.

  14. FrankBari

    Léonce NGENDAKUMANA . Je te donne un CONSEIL GRATUIT : Quittes la scène politique .Ubu nyene . Tu n’as pas honte ? Tout ce qu t’as signé depuis Arusha , tout ce que t’as signé et contresigné à l’Assemblée Nationale alors que t’étais soi-disant être Président de cette illustre institution , tu ne faisais que mentir les Barundi ? Rien que pour tes intérêts personnels (Inyaga yawe gusa ). Ubu uja kw’isonga ry’inzu ngo uriko uvugira opposition ? Erekana ikindi uzi gukora , baguhe agaciro n’akazi ku bindi uzi vyoteza imbere Uburundi n’abarundi .
    Urazi aho waja mu Mpimba witwa ngo urongoye inama nshingamateka amajambo wavuze ? Hakwirikiye iki mu vyo wemeye vyose ? Bref , reka ndakuveko . Mais vraiment , ndagusavye uve ngaho , wereke abarundi ikindi woba umaze.
    J’en profite pour pour rappeler à tous ceux qui sont en charge de ce dossier y’amatongo , souvenez-vous du PROJET MUSAGA , il n’était pas mauvais comme projet , kuko yubakira abanyagihugu amazu . Mais Leta yanyaga amatongo yabo beneyo ngo n’uko atakirimwo , bagahereza amaparcelles abantu biviriye ruguru basizeyo ayabo , sans aucune indemnisation , bene yo bakangara . Nsavye ko bobagarukirako nabo abari muro ayo matongo bakabariha kuko kubangaza bararishe ayo mazu yubatswe , kwoba ari ugusubiza ikibi mu kindi .
    Et ce sera justice….

  15. Jean-Claude Makaka

    Aussi longtemps que les barundi ne disent pas encore la vérité sur leur passé, on devrait garder l’esprit de réconciliation dans toute sorte de commission qu’on met en place. Quand les barundi seront prêts, on n’aura plus besoin de commission mais des courts pour juger. Oui il faut retribuer les terres et autres biens à ceux et celles qu’on a volé, mais il faut le faire sans esprit de vengeance, dans un esprit de réconciliation. Sinon, on attise le feu divisionniste du passé qu’on n’a pas su éteindre. On ne peut pas être piromane et pompier en même temps. Faisons attention de ne pas léguer d’autres injustices aux futures générations.

  16. saleh

    Ivy’abarundi biragoye gutahura basi. Uwo ni Leonce avuga ivyo?

  17. Herodi

    Ce n’est que le début!Que les députés de l’Uprona s’attendent a un autre plat, aussi froid, quand ils auront a voter la nouvelle constitution! A mon sens, le premier vice président devrait quitter le palais du 28 nov pour laisser ces messieurs couler seuls le navire. Si non, l’histoire retiendra qu’il fut un parti politique nomme Uprona qui, a son agonie, aura contribue de la manière la plus lâche dans une recherche désespérée de petits intérêts égoïstes, a achever les fondements de l’espoir du peuple burundais

  18. Mwaro

    oya iyi reta iriko itegura ingwano muguteranya abarundi, kandi sindababeshe abo baziha barabahenda zihinduye imirisho turabashira hanze hama ukuri gukore hareke kukora ukwihora ninzigo

  19. Kavaruganda Nicéphore

    Ariko sha Léonce wibagira ningoga. None ushaka umuntu bamusubize mu vyiwe gute uwubirimwo atabivuyemwo. Kuki wigira umuhinga cane kandi uzi ivyabaye. Kwumvikanisha uwivye n’uwibwe ushaka bigende gute? Muracavuga ivyoroshe haratza ibigoye. Mbega hoho uwoza arabaza abo bantu bacokeye mu mazu y’abandi, aho beneyo bari boherekaana? Ahubwo ivyo vyose bikwiye guha icigwa n’abandi ntihagire uwusubira kuza aranyaga yitwaje inguvu ahabwa n’ubutegetsi yibuke ko bitebe bitebuke ukuri kuja ahabona. Kandi Léonce ni ube uvugisha ukuri ureke kwinyegeza inyuma y’inyungu za Politike wibaza ngo aba DD nibahava uzoca uhaja uzotangara basi kandi agahengwe ufise ubu muzoba muhebanye kiretse niwasubira guhindura ubwoko nk’ubwa mbere. Kari agaciyemwo.

    • Kayondi

      Monsieur nicephore,ngira ubivuga utazi ingene ikibazo c,amatongo c,ateguwe i arusha,yaba warubizi ivyo Léonce ariko aravuga niko arusha yari yabiteguye,ishubizwa ry,amazu y abandi ,ntawutabishigikiye kiretse abakoze ubwo bubisha bw,ukuyanyuruza,kandi birazwi neza uko vyagiye biraba ,yaba waruzi ibi bera muri cntb wohinduye iyo mvugo,mvuga ivyo nzi neza cane,ku bikorane inzigo y akanira kugeza aho nuwagurishije cntb imusaba ko yovuga ko atagurishije,hama barabe ukugene boyirya neza,tohoza reka gutwagwa n,inzigo,si abatutsi bazohahombera,n,abahutu bazoyabona ,nta ngwano nkishaka mu gihugu,inzu zibwe zirazwi ,nsimbona igituma abarundi twama dushira ingorane mu bintu vyoroshe

  20. kibwa

    Seuls les extremistes ont voté cette loi en pensant que tous les hutu se rangeraient derrière cette idée revencharde d’un autre âge. De mon petit coin je me demande pourquoi seul Ngedakumana Léonce parle. Où sont passés les autres hutu et tutsi. Où sont les Busokoza, les Nyangoma, les Bizimana François, les Nimubona Julien que je vois poser sur ce sit????? Tristes intellectuels!!! En réalité les vendriotes ont compris le jeu: je mange, je cautionne tout car pour moi chauque jour suffit sa peine.
    Kibwa

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