Depuis le 27 septembre 2023, toutes les compagnies aériennes opérant au Burundi vendent les billets d’avion en devises. Ces compagnies expliquent, que cette décision est motivée par le manque de devises. Une mesure lourde de conséquences décriée par la population.
Arrivés au terme de leur mandat à la fin du mois d’août dernier, les membres de la Commission électorale nationale indépendante n’ont pas vu leur mandat prorogé. Un spécialiste interrogé déplore le fait que l’Etat n’a jamais réellement pris au sérieux cette commission.
Élargir des programmes de diffusion en intégrant des informations météorologiques, organiser des concours dans les communautés, donner la parole aux experts, … la Plateforme Nationale de Prévention des Risques et de Gestion des Catastrophes invite les journalistes à aider les Burundais à se préparer aux fortes pluies en vue.
Réhabilitation, extension et modernisation de l’Aéroport International Melchior Ndadaye, déviation de la RN1, … Entre autres projets qui débuteront bientôt dans la cadre de la coopération sino-burundaise.
Questions, angoisse, peur du lendemain … la population ne sait plus à quel saint se vouer après l’annonce ce lundi, 11 septembre 2023 d’une nouvelle hausse des prix du carburant. Iwacu a rencontré une population désabusée.
Insuffisance ou manque des fertilisants pour la saison culturale A, incapacité de fixer la date de livraison des fertilisants, … le 1er ministre Gervais Ndirakobuca a été ferme avec la FOMI. C’était dans une réunion, du 5 septembre, de préparation de la saison culturale A, 2023-2024. Les DPEAE indiquent que les stocks sont presque vides. Sans donner de deadline, la FOMI promet, de son côté, de rendre disponible les fertilisants. Néanmoins, une telle situation n’est pas la première.
Au cours de la visite effectuée du 27 août au 3 septembre en Chine par des journalistes burundais et des cadres du Conseil National de la Communication (CNC), la présidente de cet organe de régulation a appelé différents partenaires à (…)
Le président de la République a promulgué, le 4 août 2023, un nouveau code minier. Au cours de l’année budgétaire 2023-2024, le Burundi compte tirer 26 milliards de BIF comme recettes provenant de l’exportation des minerais. Une maigre somme selon nombre d’observateurs. Ces derniers saluent des avancées, mais ils déplorent également des lacunes surtout concernant la transparence dans ce secteur.
Un nouveau code minier est déjà promulgué. Quelles sont les améliorations ? Quid des lacunes. Permettra-t-il au Burundi de gagner plus d’argent en provenance de son sous-sol ? Dr Prudence Bararunyeretse, CEO de Minerals consulting international et professeur à l’Université du Burundi fait le point.
L’invitation signée Agathon Rwasa, président du CNL, aujourd’hui contestée par une partie des membres du bureau politique de ce parti, était formelle : elle devrait se tenir ce dimanche 29 août et il s’agissait d’une rencontre à huis clos pour (…)
Dans le budget général de l’Etat 2023-2024, les dépenses de certaines communes suscitent un tollé sur les réseaux sociaux. Matongo, dans la province de Kayanza, remporte la palme d’or avec le montant des dépenses de plus de 87 milliards de BIF. A Buraza, province de Gitega, les cantines scolaires vont coûter 12 milliards de BIF sur plus de 17,5 milliards de BIF prévus comme dépenses. Même le ministre des Finances est étonné. « Une belle bourde dudit ministère et celui de l’Intérieur », critiquent différents observateurs.
Spoliation de leurs terres, destruction de leurs champs agricoles, … une partie de la population de Kagwema accuse deux sociétés de vouloir s’approprier de leurs propriétés. Environs 27 hectares font objet de litiges. De leur côté, les deux entreprises affirment qu’elles ont un titre de propriété. Elles rejettent l’accusation selon laquelle elles ont détruits des champs de la population.