Du 5 au 6 décembre 2024, le Burundi abrite une Table ronde sur l’investissement dans le cadre de la mobilisation du financement pour la réalisation de la Vision 2040-2060. Une occasion de présenter les opportunités d’affaires dans le pays.
Le phénomène de ravinement et de glissement de terrain s’amplifie dans les montagnes surplombant la ville de Bujumbura. Ce qui entraine des destructions de maisons, des déplacements des habitants, etc. Jean-Marie Sabushimike, géomorphologue et expert en prévention et gestion des risques des catastrophes explique les causes de ces mouvements de terrain. Il revient aussi sur la COP29 et les autres évènements climatiques extrêmes qui frappent le pays.
Après plus d’une dizaine d’années d’angoisse, c’est un ouf de soulagement pour les propriétaires de parcelles de Kizingwe-Bihara en zone urbaine de Kanyosha de la commune urbaine de Muha, au sud de la capitale économique Bujumbura. Les listes d’attribution sont déjà affichées au bureau communal et certains ont déjà vu leurs parcelles. Les acquéreurs de parcelles, quant à eux, s’interrogent sur leur sort.
Du 11 au 22 novembre 2024, la 29e Conférence des Parties (COP29) se tient à Bakou en Azerbaïdjan. C’est Prosper Bazombanza, vice-président de la République qui est à la tête de la délégation burundaise qui participe à cette COP qualifiée de ‘’COP de la finance’’. Au Burundi, les retombées des précédentes COP ne sont pas très alléchantes d’après certains environnementalistes. Ils craignent que cela risque de se répéter.
Goudronnage des routes et traçage d’autres voies de communication. Telles sont notamment les activités prévues pour viabiliser la colline Tenga de la zone Rubirizi en commune Mutimbuzi de la province de Bujumbura. Un projet du ministère des Infrastructures, de l’Equipement et des Logements sociaux. Chez une bonne partie de ses habitants, c’est la joie tandis que d’autres craignent pour leurs maisons.
« Du retard, des promesses non tenues, des commissions sans rapport, … », dénoncent les acquéreurs des parcelles de Kizingwe-Bihara. Après plus d’une dizaine d’années d’attente, ils sont à bout de souffle et menacent de s’octroyer ces parcelles. Ils n’ont plus confiance aux responsables de leur association. De son côté, sans donner la date précise d’attribution, le gouvernement tranquillise toujours.
Vulnérabilité de la ville de Bujumbura ; menace du lac Tanganyika ; début violent de la saison pluvieuse ; … Sur ces questions et bien d’autres, Docteur Athanase Nkunzimana, enseignant chercheur à l’Université du Burundi et expert en prévention des risques et gestion des catastrophes hydrométéorologiques s’exprime. Il propose aussi des stratégies à adopter face aux phénomènes météorologiques extrêmes.
Le 16 octobre de chaque année, c’est la Journée mondiale de l’alimentation. Au Burundi, malgré la décision du gouvernement de revoir à la hausse les subsides pour les lycées à régime d’internat, dans certaines écoles, les élèves ne mangent pas à leur faim. Ce qui ne favorise pas la réussite. Reportage.
Etat des lieux de la protection des aires protégées et leur biodiversité ; les actions en cours ; les défis ; … Berchmans Hatungimana, directeur général de l’Office burundais pour la protection de l’environnement (OBPE) s’exprime. Il revient aussi sur les menaces de ces patrimoines.
Des infrastructures scolaires détruites, des champs agricoles dévastés, … Il s’agit de toute une liste de dégâts qui sont déjà enregistrés dans différents coins du pays suite aux pluies torrentielles. Les victimes sont dans le désarroi. Les experts conseillent des actions préventives de grande envergure.
Dans un communiqué daté du 14 septembre 2024, la société sucrière du Moso (Sosumo) a annoncé une hausse du prix du sucre, denrée déjà rare sur le marché local. Le prix de vente au détail, toutes taxes comprises, est passé de 3200 BIF à 8000 BIF par kilogramme. Cette nouvelle structure des prix a suscité de vives réactions au sein de la population. Quelles sont les motivations de cette hausse ? Certains politiques et activistes de la société civile appellent à la suspension de cette mesure.
Une correspondance secrète du Chef du cabinet civil du président de la République à la ministre de la Santé publique a fuité sur les réseaux sociaux. Elle révèle des tricheries de masse dans plusieurs formations sanitaires (FOSA) du pays concernant la politique de gratuité des soins pour les femmes enceintes et qui accouchent ainsi que les enfants de moins de 5 ans. Pour nombre d’observateurs, cette enquête est un arbre qui cache la forêt, car selon eux, la situation est pire.