Le mot merci est si souvent murmuré qu’il en paraît parfois affaibli, comme usé par le temps.
Mais aujourd’hui, permettez-moi de lui rendre toute sa profondeur, toute sa lumière.
Merci.
Merci du fond du cœur.
Merci à vous qui avez trouvé les mots justes pour apaiser nos cœurs blessés par la perte de l’être aimé.
Merci pour vos gestes, vos prières, vos silences pleins de douceur.
Merci pour cet élan de solidarité qui a entouré ma famille et moi, comme une étreinte invisible mais bien réelle.
Certains d’entre vous ont franchi montagnes et frontières pour venir partager notre peine.
D’autres ont offert de leur temps, de leur présence, de leurs ressources, pour que feue Marie-Goretti, mon épouse et mère de nos enfants, reçoive l’adieu qu’elle méritait — digne, paisible, empreint d’amour.
Vos appels, vos messages, vos gestes d’attention ont été des rayons de lumière dans nos ténèbres.
Et dans cette épreuve, jamais la solitude ne nous a gagnés : vos présences, vos mots, vos pensées ont su combler le vide et ranimer en nous la force de continuer.
Votre soutien m’a rappelé que nos anciens nous ont transmis un héritage plus grand que la terre de nos ancêtres :
celui de l’Ubuntu — “Gufatana munda” —, cette solidarité du cœur qui relie les âmes dans la peine comme dans la joie.
Puissiez-vous, à votre tour, trouver dans vos moments d’épreuve le même réconfort,
la même chaleur humaine, la même fraternité que vous nous avez offertes.
Prime Nyamoya







Merci aussi cher Prime. C’était aussi pour nous une occasion de lui rendre hommage; nous l’accompagnons toujours dans nos pensées et nos prières.
Nous restons aussi auprès de vous en ces moments de dures épreuves.