Le réquisitoire de 15 ans d’emprisonnement pour les quatre journalistes d’Iwacu et leur chauffeur, assorti d’une demande du Ministère public d’être frappée d’une incapacité électorale temporaire et de la saisie de leur matériel, véhicule, appareil photo, enregistreurs, téléphones portables, chargeurs, (…)
Le réquisitoire est terrible pour les 4 journalistes d’Iwacu et leur chauffeur. A l’audience, le public a entendu avec effarement que le Ministère public se base sur une blague de la journaliste Agnès Ndirubusa pour charger toute l’équipe de reporters de «complicité avec les rebelles.» Kafkaïen.
Au moment où Agnès Ndirubusa, Christine Kamikazi, Térence Mpozenzi et Egide Harerimana, les 4 journalistes d’Iwacu poursuivis pour ’’atteinte à la sûreté intérieure de l’Etat’’ totalisent plus de deux mois à la prison de Bubanza, le chef de l’Etat a (…)
Dans le Burundi traditionnel, le soir, au coin du feu, la famille réunie discutait librement.
Tout le monde avait droit à la parole et chacun laissait parler son cœur. C’était l’heure des grandes et des petites histoires. Des vérités subtiles ou crues. L’occasion pour les anciens
d’enseigner, l’air de rien, la sagesse ancestrale. Mais au coin du feu, les jeunes s’interrogeaient, contestaient, car tout le monde avait droit à la parole. Désormais, toutes les semaines, Iwacu renoue avec la tradition et transmettra, sans filtre, la parole longue ou lapidaire reçue au coin du feu. Cette semaine, au coin du feu, Aloys Niyoyita.
Loin des enjeux de la campagne de rapatriement menée tambours battants par les autorités burundaises et tanzaniennes, les réfugiés burundais du camp de Lusenda, en territoire de Fizi au Sud-Kivu, voient des camions du HCR passer et repasser. Un phénomène pour le moins intriguant.
C’est la désolation dans la zone Nyamakarabo, en commune Mugina de la province Cibitoke au Nord-Ouest du Burundi. Les pluies diluviennes de la nuit de ce mercredi 4 décembre 2019 ont causé des éboulements de terrain et des dégâts humains. (…)
Par Abbas Mbazumutima C’est officiel. La Chambre du Conseil pour les 4 journalistes d’Iwacu et leur chauffeur, c’est lundi 18 novembre 2019. C’est confirmé, Agnès Ndirubusa, Christine Kamikazi, Egide Harerimana, Térence Mpozenzi et leur chauffeur Adolphe Masabarakiza seront entendus (…)
Par Abbas Mbazumutima Au lendemain du passage des juges de la Cour d’appel de Ntahangwa en itinérance à Bubanza et leur tentative d’interroger les 4 journalistes du Groupe de Presse Iwacu et leur chauffeur, sans assistance de leurs avocats, (…)
Par Abbas Mbazumutima Rebondissement dans l’affaire des 4 journalistes du Groupe de Presse Iwacu et leur chauffeur incarcérés à Bubanza pour ’’complicité d’atteinte à la sûreté intérieure de l’Etat. Ils ont comparu, à leur grande surprise, devant les juges (…)
La prison, c’est une grande école de la vie, c’est une grande école de l’humilité, de la sagesse, confient les 4 reporters du Groupe de Presse Iwacu et leur chauffeur au 19ème jour d’incarcération dans la maison d’arrêt de Bubanza. (…)
Par Abbas Mbazumutima En ce 18ème jour d’incarcération des 4 reporters du Groupe de Presse Iwacu et leur chauffeur, l’Olucome appelle les autorités burundaises à les libérer dans l’immédiat et sans condition. Dans un communiqué sorti ce 8 novembre (…)
Si j’ai bien compris, 16 jours après l’arrestation suivie de l’incarcération des 4 reporters du Journal Iwacu et leur chauffeur, poursuivis pour ‘’complicité d’atteinte à la sûreté intérieure de l’Etat’’, – une faute grave au Burundi -, le Conseil national (…)