Mercredi 09 octobre 2024

Société

Concours de 9e : La note qui fait polémique

11/09/2023 , et Commentaires fermés sur Concours de 9e : La note qui fait polémique
Concours de 9e : La note qui fait polémique
François Havyarimana : « Est admis à l’enseignement post-fondamental général, pédagogique et technique tant public que privé, tout lauréat ayant obtenu une note supérieure ou égale à 68 sur 200, soit 34%. »

Dans son annonce, le ministre de l’Education nationale a précisé que la note exigée pour l’accès aux collèges et lycées communaux est de 34%. Pour divers acteurs de l’enseignement interrogés par Iwacu, cela signe la remise en cause de la culture de l’excellence.

Par Emery Kwizera, Alphonse Yikeze et Félix Haburiyakira

« Est admis à l’enseignement post-fondamental général, pédagogique et technique tant public que privé, tout lauréat ayant obtenu une note supérieure ou égale à 68 sur 200 soit 34% », a déclaré François Havyarimana, ministre de l’Education nationale et de la Recherche scientifique, lors du point de presse du jeudi 31 août 2023.

Il a précisé que l’admission à l’enseignement post-fondamental dans les écoles publiques aux filières techniques, scientifique, langues et pédagogiques à régime d’internat ainsi que dans les écoles publiques de la Mairie de Bujumbura est subordonnée à l’obtention d’une note supérieure ou égale à 116 sur 200, soit 58%. « A titre exceptionnel, et pour plus d’équité, tous les lauréats de la communauté Batwa ayant eu au moins 68 sur 200 au concours national seront orientés dans les écoles à régime d’internat », peut-on aussi lire sur le site web du ministère en charge de l’éducation nationale.

Le même ministère a également annoncé avoir fixé une note d’excellence en dessous de laquelle le candidat ne peut pas être orienté dans une école d’excellence même s’il a la meilleure note dans sa commune ou dans sa province qui est la note de 70%.

D’après le ministère, ces mesures ont été prises en tenant compte des places disponibles dans les premières années de l’enseignement post fondamental.

La note de 34% a néanmoins suscité des réactions. « 34% ? Même celui qui se présentait rarement en classe pouvait avoir cette note », a commenté un citadin. Et pour enseignant rencontré en plein centre-ville de Bujumbura, lui et ses confrères devront encore plus se retrousser les manches pour enseigner à des élèves d’un tel niveau. Pour un autre commentateur désespéré, même la note de 34% est élevée. « Ils peuvent même descendre à 10% car après les études ils ne font rien ».

Pour un jeune au chômage interrogé, il faut laisser les enfants avancer de classe car la réussite dans la vie ne dépend pas des notes obtenues au concours : « Moi à mon époque j’ai eu 28%. Mais, ceux qui ont eu 90% vivent dans la misère comme moi. »

Pour rappel, ce n’est pas pour la première fois qu’une trentaine de points sont exigés pour accéder au poste-fondamental. A l’édition 2017-2018 du concours national, le lauréat devait avoir une note supérieure ou égale à 35 sur 100 pour accéder à l’enseignement post-fondamental public ou privé, sans garantie d’internat et pour l’année dernière, la note minimale exigée pour entrer au post-fondamentale était de 60% et 36% respectivement pour des élèves qui sont orientés dans des écoles à régime d’internat et à régime d’externat.

Avec la note minimale exigée inférieure à moins de 35 % cette année, le nombre d’élèves qui ont échoué est de 10512. « Soit en moyenne 88 élèves par commune ou 4 élèves par colline », détaille le ministre en charge de l’éducation. Sur un effectif de 73824 candidats, seuls 21 678 ont eu une note supérieure ou égale à 50%, soit 29.4%.


Des acteurs de l’enseignement très critiques

« Une note de moins de 40% est une note médiocre »

David Ninganza : « Une note de moins de 40% est pédagogiquement médiocre »

« Plus inquiétant est de faire croire aux élèves qu’ils ont réussi avec seulement une note de moins de 40 % et de penser qu’ils seront meilleurs plus tard », réagit David Ninganza parent et président du comité des parents au Lycée Notre-Dame de Rohero. Pour lui, une note de moins de 40% est pédagogiquement médiocre et c’est regrettable d’exiger une telle petite note.

Ninganza déplore le fait que le ministère décide la note minimale en se basant uniquement sur le nombre de places disponibles. Pour lui, c’est plutôt une bonne note obtenue qui justifie l’intelligence et ses capacités. « Imaginez un élève qui a eu 34 %, 35% en classe et qui a la même note au concours. C’est-à-dire que le concours a dédouané d’office le candidat alors que la note montre qu’il en est incapable. Cela lui fait peur ».

Il craint qu’au poste-fondamental, il y ait moins de réussite en première année post-fondamentale pour l’année scolaire qui va commencer le 18 septembre 2023. Il explique que là, ces élèves ayant obtenu la note de 34% seront obligés d’avoir au moins 50% pour avancer de classe. « Les enfants devront cette fois-ci prouver leurs compétences pédagogiques en ayant une note de plus de 50%. ».

Ninganza dit ne pas comprendre comment le ministère en charge de l’Education décide de faire avancer les élèves qui ont une note de moins de 40% au concours. « C’est une offense faite aux enseignants et pédagogues qui voient des enfants avancer alors qu’ils devraient reprendre l’année », commente ce parent et activiste de la société civile œuvrant dans le domaine de l’enfance.

Il considère que les enseignants du post fondamental vont payer les pots cassés. « Quand ils ne pourront pas réussir à cause de leur bas niveau, on va accuser l’enseignant de n’avoir pas bien dispensé ses cours ! ». Il constate qu’il faudra déployer des trésors d’ingéniosité pour aider un enfant à passer d’une note de moins d’environ moins de 35% à une d’au moins 50%.

Ce président de comité des parents d’élèves soutient que les notes médiocres devraient être évitées surtout que le Burundi a choisi d’entamer le chemin vers le développement : « Avec la vision 2040-2060, les ressources proviendront des enfants d’aujourd’hui. Ils devront être à la hauteur de la gestion du développement. »

Pour Niganza, ce ne sont pas ces enfants qui ont 34% qui vont gérer ce développement. Le Burundi a plutôt besoin des hommes et femmes intelligents, capables de conduire les différents projets, les différentes stratégies pour arriver au développement durable.

Martin Ntirandekura : « Le fait de qualifier d’excellence certaines écoles sous-entend qu’il y a d’autres écoles où on prône la médiocrité »

« Dire qu’un élève a réussi avec 34%, cela remet en cause la culture de l’excellence », critique de son côté Martin Ntirandekura, un ancien du Bureau d’Etude des Programmes de l’enseignement secondaire. Pour lui, on peut dire : nous avons beaucoup d’enfants dans les écoles. Mais, se demande-t-il, est-ce que nous avons la qualité ? Il juge que par ailleurs, les conditions dans lesquelles étudient les élèves ne sont pas favorables. « Ils s’asseyent par 4 voire 5 dans une classe de 100, 120, 150 élèves sans livres et sans matériel didactique ». Pour lui, la mauvaise qualité de la formation entre respects des normes de l’éducation.

Cet enseignant à la retraite déplore le fait que le pays ait opté pour certains établissements scolaires pour en faire des écoles d’excellence. Il se demande pourquoi ne pas le faire pour toutes les écoles en leur donnant des moyens pédagogiques suffisants. De surcroît, pour lui, le fait de qualifier d’excellence certaines écoles sous-entend qu’il y a d’autres écoles où on prône la médiocrité.

« Comment espérer que par magie, celui qui a obtenu 34% au concours puisse réussir plus tard à l’examen d’Etat ? »

Ancienne conseillère pédagogique au Bureau des programmes de l’enseignement secondaire (BPES), Eulalie Nibizi se dit sceptique quant à l’avenir des élèves ayant obtenu la note de 34% au concours national. « Comment espérer que par magie, celui qui a obtenu 34% au concours puisse réussir plus tard à l’examen d’Etat ? Dans le temps, il y avait des conseillers pédagogiques qui étaient là pour être à l’écoute et aider les élèves qui avaient un faible niveau ».

Eulalie Nibizi : « « Comment espérer que par magie, celui qui a obtenu 34% au concours puisse réussir plus tard à l’examen d’Etat ? »

Pour Mme Nibizi, les écoles professionnelles qui devraient accueillir ces élèves sont confrontées à des handicaps énormes. « Généralement, les élèves qui obtiennent ce genre de notes, ils sont envoyés dans des écoles professionnelles. Combien y en a-t-il au Burundi ? Quel matériel didactique disposent-elles ? Y a-t-il des enseignants suffisamment qualifiés ? »

Selon cette ancienne préfète des études, les élèves qui s’orientent dans les écoles professionnelles sont destinés à devenir des techniciens supérieurs, des artisans, … « Mais comment obtenir à l’avenir des élèves formés dans ces différents métiers s’il n’y a pas assez de professeurs formés et du matériel didactique adéquat dans ces écoles professionnelles ? Surtout aussi que ces écoles professionnelles sont souvent situées très loin du domicile des élèves, ce qui décourage bon nombre d’entre eux à poursuivre leur parcours, particulièrement les filles ».

D’après elle, le ministère a opté pour cette note de 34% pour juste remplir les places prévues dans le post-fondamental sans tenir compte des besoins des élèves et des écoles professionnelles.

Concernant la proposition émise par certains de remettre le concours national en 6e année, Eulalie Nibizi se montre nuancée : « Il faut des objectifs. Qu’est-ce que l’élève va y gagner ? Qu’est-ce que l’école va y gagner ? Qu’est-ce que le pays va y gagner ? Pour moi, à la base, il n’y aucun mal à ce que les élèves passent le concours national en 9e parce qu’ils sont à un âge de maturité physique et mentale où ils peuvent s’orienter dans des métiers à la suite de leur formation. Mais sans enseignants formés, sans matériel, comment voulez-vous qu’il y ait de bons résultats ? »

L’ancienne professeure de français en profite pour demander à l’Etat de faire son autocritique quant au système du fondamental : « Il n’y a jamais eu d’ouverture de l’école fondamentale. Celle-ci est le fruit de décisions prises et appliquées du jour au lendemain. Il faudrait que l’Etat ait le courage de faire une évaluation de ce système et de faire le constat de ses nombreux dysfonctionnements ».

« Un élève peut obtenir une mauvaise note alors qu’il a un bon niveau »

Jean Samandari : « Il faut laisser chacun évoluer à sa place »

Jean Samandari, président de la Coalition Education pour Tous « Bafashe Bige » soutient que chaque enfant a droit à l’enseignement post-fondamental s’il y a de la place pour tout le monde. Il dit s’inspirer des objectifs du développement durable IV : « Tous les pays membres des Nations unies se sont engagés d’atteindre en 2030 l’objectif selon lequel la place de l’enfant est à l’école et étudier au moins jusqu’à la fin des humanités. »

Pour lui, un élève peut obtenir une mauvaise note alors qu’il a un bon niveau. « Quand il été malade par exemple, les conditions d’études défavorables…, les paramètres sont nombreux pouvant justifier l’échec ».

Pour le président de la coalition « Bafashe bige », le ministère en charge de l’Education ne peut pas faire comme dans les années d’avant 1992 où il y avait peu d’écoles secondaires. « Aujourd’hui dans chaque commune, chaque zone il y a au moins une école fondamentale. »

A titre illustratif, il fait savoir qu’en province de Bujumbura rural, il n’y avait que 4 écoles secondaires. « J’ai étudié avec un élève qui a repris la sixième année en 1982 alors qu’il avait le niveau. Moi-même j’ai échoué alors que j’étais 4e au concours. Un seul écolier a réussi cette année. Vous voulez que cela revienne ? », interroge Jean Samandari.

Mais, nuance le président de la coalition d’une trentaine d’organisations qui œuvrent dans le secteur de l’éducation, la note de 34 ou 35% est basse. Raison pour laquelle, recommande-t-il, les enfants doivent se donner corps et âme pour avancer avec une bonne note.

Bien que les enseignants fassent face à moult défis comme les chiffres pléthoriques des élèves et le manque de matériel didactique, il juge qu’ils doivent faire le suivi des enfants à leur charge. Au gouvernement, il exige une conjugaison d’efforts, toucher les partenaires au développement pour qu’ils s’investissent davantage dans le système éducatif burundais.


« L’Ecofo génère des inégalités sociales »

N.C. enseigne la classe de 6e année depuis plus de vingt-cinq ans. Œuvrant dans une école privée sélective en mairie de Bujumbura, elle pointe les lacunes de l’Ecole fondamentale qui génère, d’après elle, de fortes inégalités sociales. Décryptage.

La note retenue de 34% au concours national pour accéder à l’enseignement post-fondamental n’est-elle pas une remise en cause de l’excellence ?

Auparavant, on disait qu’après la 9e, les élèves pouvaient embrasser les écoles de métiers. Maintenant, dans une classe de 9e, il y a les faibles, les moyens et les forts ; le ministère a pris la décision que ceux qui ont la note de 70% à 80% soient orientés dans les écoles d’excellence. Et ceux qui ont la note à partir de 58% dans les lycées publics. Le reste a été confiné dans les lycées communaux. Ces enfants n’ont pas de référence, de modèles en termes de compétitivité.

J’aurais aimé que l’on dise que ceux qui ont la plus basse note soient orientés dans les écoles des métiers. Celui qui a 34% ou plus, qu’est-ce qu’il va devenir ? Pour moi c’est une perte de temps.

Selon vous, comment en est-on arrivé à opter pour une note aussi basse de la part du ministère de l’éducation ?

C’est parce qu’au niveau de l’ECOFO, c’est-à-dire les 3 premières classes, dans les DCE (Directions communales de l’Education), on exige que tout enfant qui a une note de 50% avance de classe. Si tu remarques que ton enfant a redoublé de classe alors qu’il a 50%, tu t’adresses au DCE.

Avant, ne pas avoir d’échec en français ou en maths était une exigence pour avancer de classe. Mais maintenant on veut que tout enfant qui a 50% avance de classe.

Alors parmi ceux-là, il y a ceux qui ont avancé à partir de la 6e avec des faiblesses énormes. Si on avait organisé le concours au niveau de la 6e, on aurait eu des enfants qui atteignent la 9e année avec un bon niveau.

Est-ce le cas aussi à l’école privée où vous enseignez ?

Dans des écoles privées beaucoup plus strictes, on ne dira jamais que l’enfant devra redoubler de classe dans la même classe, on préfère dire qu’il faut que l’enfant évolue dans une autre école.

On le fait ainsi parce qu’on a remarqué qu’il est difficile d’expliquer à un parent dont l’enfant qui, tout en ayant par exemple obtenu 60%, a un échec profond en français, doit être admis au redoublement parce qu’il va vous rétorquer que tout enfant qui a 50% avance de classe.

Ce serait mieux de revenir à l’ancien système d’enseignement où, quand les enfants passaient le concours national au niveau de la 6e année, celui qui ne réussissait pas redoublait de classe.

Comme cela, les enfants avanceront avec un bon niveau. Maintenant les enfants avancent avec un faible niveau, ayant juste obtenu la note de 50%, des lacunes très fortes en français et s’ajoute à cela le problème des classes pléthoriques. Voilà le drame auquel nous assistons.

Chez nous, le dernier a eu 44% au concours national et c’est un enfant qui est confronté à des problèmes familiaux (parents séparés). La maman, suite à son boulot, rentrait tard et n’avait pas le temps pour encadrer son enfant. D’autres ont eu plus de 50% et nous avons 2 ou 3 qui ont même eu la note d’admission à l’école d’excellence.

Vous jouissez d’une longue expérience dans l’enseignement primaire. Un enfant qui a une note de 34% au concours national, quel sentiment cela vous inspire ?

Cela me fait mal. C’est une note très basse. Et ça se comprend si l’on considère les conditions d’apprentissage. A titre d’exemple pour une école publique qui a en 7e année plus de 70 élèves, 80, même 100 où ils s’assoient à trois, croyez-vous que l’enseignant puisse faire le suivi de tout enfant ? Impossible. Cela est possible dans une école privée.

Un jour, après ma leçon, j’ai remarqué que beaucoup d’élèves avaient échoué. Si cela arrive, je dois reprendre la leçon le lendemain. Ce qui n’est pas possible dans une classe pléthorique.

Dans une école publique, un enfant peut passer deux interrogations dans une leçon. Chez nous, on donne des devoirs en classe, des interrogations, des devoirs à domicile. La problématique réside là, il n’y a pas moyen de faire le suivi de l’enfant dans la quasi-totalité des écoles primaires d’enseignement public.

Si un professeur se retrouve avec 300 élèves, quand va-t-il donner des devoirs dirigés ? Chez nous, à force de répéter des exercices, cela devient de l’eau à boire pour nos élèves.

Comment ça se passe pour les enfants de milieux pauvres que vous encadrez parfois en dehors de vos heures de cours à votre école ?

Les enfants provenant des quartiers pauvres, une fois arrivés à la maison, ils se lancent dans le petit commerce (œufs, arachides) et rentrent tard dans la nuit étant fatigués. Pourront-t-il réviser la matière ? Bien sûr que non ! Chez eux, il n’y a pas de domestiques, pas d’électricité, personne pour les aider à faire leurs exercices.

C’est pourquoi la mairie de Bujumbura est la dernière au niveau des classements suite à ces enfants provenant des quartiers pauvres, de loin majoritaires, qui n’ont aucun encadrement de la part de leurs parents. Ils n’ont même pas le temps de demander à leurs enfants ce qu’ils ont appris à l’école.

Dans les milieux évolués, les parents font le suivi et encadrent leurs enfants. S’il y a une leçon non comprise, ils alertent les enseignants. Il y a même des rencontres entre parents et enseignants où ces derniers informent les premiers sur l’état d’avancement des programmes, sur les évaluations et les interrogations. Les enseignants expliquent le pourquoi des cas d’échecs pour l’un ou l’autre apprenant.

Le système ECOFO tend donc à générer de fortes inégalités sociales ?

En soi, le système de l’ECOFO n’est pas mauvais si on respecte le programme tel qu’il est conçu. Le problème réside, à mon sens, dans les classes pléthoriques. Prenons le cas à l’école primaire où on a une classe de 60, 70 écoliers avec un seul enseignant.

Il est difficile de s’occuper de chaque élève contrairement à une classe de 30 élèves. On remarquera qu’il y a peu d’évaluation dans les classes pléthoriques. Les enseignants fournissent le moindre effort. Il y a cet écart, cette inégalité qui se crée.

Il y a aussi un problème de surpopulation où le directeur est obligé d’accueillir beaucoup d’élèves tout en exigeant aux parents d’acheter eux-mêmes les bancs-pupitres.

Dans ces ECOFO, c’est un programme réduit, avec des résumés et des questionnaires. Et ce sont ces questionnaires qui reviendront dans les examens en réseaux.

Prenons par exemple la concordance des temps. Si on se limite sur les phrases pauvres lues dans le livre et qu’on ne fait pas d’autres recherches pour multiplier les exemples, tu resteras avec ces 3 ou 4 phrases.

Dans certaines écoles privées, il y en a qui gardent ces exemples tels quels et d’autres qui les enrichissent à partir d’anciens livres. Bref, c’est un programme réduit et le comble de malheur c’est que ceux qui enseignent ce programme n’entrent pas en profondeur.

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