Tout contentieux électoral doit être réglé par les Burundais, au Burundi, soutient le Président Evariste Ndayishimiye. C’était dans son message à l’occasion du 63ème anniversaire de l’indépendance du Burundi célébré ce 1er juillet au Stade Intwari. Une fête riche en couleurs marquée par un défilé de l’armée et de la police, sans oublier la remise des prix aux militaires qui se sont distingués en RDC.
Le Chef de l’Exécutif n’y est pas allé du dos de la cuillère, il s’en est pris à certains opposants (CDP, CNL, Coalition Burundi Bwa Bose) qui, après le rejet de leurs recours par la Cour constitutionnelle, lui ont adressé une lettre avec copie à l’UA, à l’EAC et à l’ONU, lui demandant de prendre en main la question du contentieux électoral afin de préserver la démocratie au Burundi.
« Tout Burundais qui fait face à un problème et qui pense faire recours à la sous-région ou à Communauté internationale afin de résoudre ses difficultés, ignore ce que signifie l’indépendance », a-t-il souligné.
Ce n’est pas tout comme remarques : « Ce sont peut-être des héritiers du PDC, ce parti satellite à la solde des colonisateurs. Ces gens ne sont pas encore réellement indépendants, ils croient que ce sont des pays étrangers qui dictent la loi ».
Que ces gens le sachent, a-t-il poursuivi, le Burundi a recouvré son indépendance, aucun pays étranger, encore moins un organisme ne peut venir imposer sa volonté. « Si vous confiez vos problèmes aux étrangers c’est que votre esprit patriotique est en question ».
Pour preuve, a-t-il expliqué, il y a des gens, après avoir constaté qu’ils n’ont pas été élus par la population, sont allés demander secours à l’ONU et à l’UA au lieu d’aller confier leur peine à la population et demander à cette dernière d’être indulgente la prochaine fois.
« Est-ce que l’ONU ou l’UA vont les élire ? Cela montre qu’il y a chez ces gens des survivances du PDC, ils persistent à croire que les problèmes du Burundi seront résolus par des étrangers », s’est-il interrogé.
Le Chef de l’Etat les a exhortés à se ressaisir : « J’appelle ces gens au calme et qu’ils sachent qu’il revient à nous, comme Burundais, de résoudre nos propres problèmes. D’ailleurs nous sommes souvent ensemble et nous échangeons sur tous les problèmes ».
Signalons que malgré le rejet de leurs recours par la Cour Constitutionnelle, ’’faute de preuves tangibles’’, la plupart des partis d’opposition persistent à contester les résultats des communales et des législatives remportées haut la main par le parti au pouvoir, arguant qu’il y a eu des ’’irrégularités avérées’’.
Le jour où le Burundi refusera les prêts vautour de la banque mondiale et du FMI et vivra de ses propres moyens alors nous dirons qu’ils est indépendant.
Un mendiant n’a pas indépendance et encore moins de la dignité.
L’indépendance est économique!
La question de fonds: Quelle est la valeur des élections si un parti peut faire un score de 100% alors que le pays est devenu le plus pauvre et le plus corrompu au monde?
No accountability whatsoever