Samedi 26 juillet 2025

Publireportages

UNFPA au Burundi : « 50 ans de présence, 50 ans d’engagement au service de la vie et de la dignité humaine, 50 ans d’espoir »

25/07/2025 0
UNFPA au Burundi : « 50 ans de présence, 50 ans d’engagement au service de la vie et de la dignité humaine, 50 ans d’espoir »
Les cadres de l’Etat, les diplomates et les représentants des organisations nationales et internationales ont félicité UNFPA pour ses 50 d’action

Le mardi 22 juillet 2025, le Fonds des Nations-unies pour la population, UNFPA a organisé la célébration de son jubilée d’or au Burundi. Il s’agit de 50 ans d’action, depuis 1975, aux côtés du Gouvernement pour sauver des vies, protéger les droits et promouvoir la dignité. Il a été une occasion de renouveler son engagement et celui de ses partenaires au service de la population.

Les cérémonies de célébration du cinquantième anniversaire de l’UNFPA au Burundi ont été rehaussées par la présence de son Excellence Madame la Première Dame de la République du Burundi, Angeline Ndayishimiye. Des représentants des différentes agences du Système des Nations-Unies, des partenaires bilatéraux et multilatéraux, des représentants des ONG nationales et internationales, la société civile, le secteur privé, les médias, le monde académique, les membres du gouvernement, les parlementaires et les cadres des confessions religieuses étaient à ce rendez-vous mémorable.

Le délégué du ministère des Affaires étrangères et de la Coopération au développement a salué l’UNFPA Burundi comme un partenaire exemplaire. « A travers une collaboration étroite et une vision partagée, l’UNFPA Burundi a soutenu la mise en œuvre des réponses concrètes et adaptées. Elle a contribué de manière tangible à l’amélioration du bien-être des Burundaises surtout dans les zones les plus vulnérables. »

Dans son discours, son Excellence Madame la Première Dame de la République du Burundi, Angeline Ndayishimiye a indiqué que cette célébration est bien plus qu’un jalon historique. « Elle est une invitation à la réflexion sur cinq décennies de collaboration, de progrès, de défis surmontés, et de défis persistants qui restent à relever. Malgré les avancées, certaines femmes continuent de faire face à des grossesses non désirées, des accouchements à risque ou à des obstacles à leur épanouissement. »

Des avancées notables

Elle a salué le partenariat entre l’UNFPA Burundi, le gouvernement du Burundi et les communautés locales. Ce partenariat a permis des avancées notables, précise-t-elle, dans l’amélioration de la santé maternelle, la lutte contre les violences basées sur le genre, la promotion des droits et l’autonomisation des femmes et des jeunes filles.

La Première Dame a évoqué un domaine qui la touche particulièrement. Il s’agit de la lutte contre la fistule obstétricale. « Ces blessures souvent invisibles sont traumatisantes et privent certaines femmes de leur dignité. Grâce au soutien de l’UNFPA Burundi, plusieurs interventions chirurgicales ont pu être réalisées dans notre pays. »

Elle s’est dite restée pleinement engagée à poursuivre ce combat afin qu’aucune femme ne soit condamnée à la honte et à l’isolement à cause de cette pathologie curable. Et de préciser : « Cette célébration nous engage donc à redoubler d’efforts pour faire du Burundi, un pays où chaque grossesse est désirée, chaque accouchement est sans danger et chaque jeune réalise pleinement son potentiel. »

Selon Judicaël Elidje, Représentant Résident de l’UNFPA au Burundi, ce jubilé d’or signifie 50 ans de présence, 50 ans d’engagement au service de la vie et de la dignité humaine, 50 ans d’espoir, 50 ans de défis et surtout 50 ans de partenariat avec le peuple burundais.

Il a exprimé sa profonde gratitude au Gouvernement du Burundi pour sa collaboration constante. Il a également salué la confiance renouvelée et la vision partagée pour une société où chaque grossesse est désirée, chaque accouchement est sans danger et le potentiel de chaque jeune est pleinement réalisé.

Le représentant de l’UNFPA au Burundi a indiqué que grâce à cet appui, ils ont pu, avec les partenaires techniques, financiers et les communautés, avancer concrètement sur des questions essentielles de santé reproductive et les droits y relatifs. Il a aussi évoqué les avancées notables en matière de planification familiale, d’autonomisation des femmes et des jeunes, de lutte contre les violences basées sur le genre et des données pour un développement durable inclusif.

Investir dans les droits et les rêves des jeunes

Coupe de gâteau d’anniversaire par des personnalités dont Judicaël Elidje, Représentant Résident de l’UNFPA au Burundi et la Première Dame, Angeline Ndayishimiye

Judicaël Elidje a fait savoir que cette célébration est un appel à intensifier leur mobilisation collective, à unir davantage leurs forces et leurs ressources pour mettre en œuvre efficacement le nouveau programme pays 2024-2027 de l’UNFPA au Burundi. « Ce programme ambitieux nécessite le soutien et l’engagement de tous car, il est centré sur l’humain, la dignité, la justice et l’équité. »

Il a terminé son discours sur cette citation du Dr. Natalia Kanem, Directrice exécutive sortante de l’UNFPA qui a quitté ses fonctions le 15 juillet dernier. « Investir dans les droits et les rêves des jeunes, c’est investir dans l’avenir du monde.»

De son côté, Lianne Houben, ambassadrice du Royaume des Pays-Bas au Burundi, l’un des donateurs pour cette agence, a salué l’engagement de l’UNFPA au Burundi. « Son action au Burundi a permis une amélioration de la santé de la population, le bien-être des filles et des femmes et des jeunes, la planification des grossesses, la lutte contre les VBG, la dignité et le respect des droits. »

Elle a également indiqué que les Pays-Bas ont toujours été un partisan de l’UNFPA et apporte leur contribution chaque année. « En 2024, les Pays-Bas se sont classés au quatrième rang des principaux donateurs aux principales ressources renforçant la capacité à fonctionner avec prévoyance, souplesse et agilité. »

Des bénéficiaires des différents projets de l’UNFPA Burundi ont aussi témoigné de l’impact positif des interventions de l’organisation au Burundi. Maines Hatungimana, originaire de la commune Giharo, dans la province de Rutana, a bénéficié du soutien de l’UNFPA Burundi lorsqu’elle souffrait de fistules obstétricales. Elle a indiqué qu’elle s’est mariée à 15 ans et a eu son premier enfant à 16 ans. Comme les grossesses étaient trop rapprochées. Elle a perdu son troisième bébé à 19 ans au moment de l’accouchement ce qui a entraîné des complications. « Je suis guéri. Merci à l’UNFPA. Que Dieu vous bénisse ! »

D’autres témoignages sont ceux des couples qui ont compris les bienfaits de la planification familiale. Grâce aux sensibilisations sur la planification familiale, un couple originaire de la commune Isare dans l’ancienne province de Bujumbura a opté pour la vasectomie après la naissance de son cinquième enfant. Le père de la famille s’est dit fier de pouvoir subvenir aux besoins de sa famille. Il a indiqué que cette opération ne cause pas d’effets secondaires contrairement à certaines rumeurs.

Charte des utilisateurs des forums d'Iwacu

Merci de prendre connaissances de nos règles d'usage avant de publier un commentaire.

Le contenu des commentaires ne doit pas contrevenir aux lois et réglementations en vigueur. Sont notamment illicites les propos racistes, antisémites, diffamatoires ou injurieux, appelant à des divisions ethniques ou régionalistes, divulguant des informations relatives à la vie privée d’une personne, utilisant des œuvres protégées par les droits d’auteur (textes, photos, vidéos…) sans mentionner la source.

Iwacu se réserve le droit de supprimer tout commentaire susceptible de contrevenir à la présente charte, ainsi que tout commentaire hors-sujet, répété plusieurs fois, promotionnel ou grossier. Par ailleurs, tout commentaire écrit en lettres capitales sera supprimé d’office.

Ajouter un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

A nos chers lecteurs

Nous sommes heureux que vous soyez si nombreux à nous suivre sur le web. Nous avons fait le choix de mettre en accès gratuit une grande partie de nos contenus, mais une information rigoureuse, vérifiée et de qualité n'est pas gratuite. Nous avons besoin de votre soutien pour continuer à vous proposer un journalisme ouvert, pluraliste et indépendant.

Chaque contribution, grande ou petite, permet de nous assurer notre avenir à long terme.

Soutenez Iwacu à partir de seulement 1 euro ou 1 dollar, cela ne prend qu'une minute. Vous pouvez aussi devenir membre du Club des amis d'Iwacu, ce qui vous ouvre un accès illimité à toutes nos archives ainsi qu'à notre magazine dès sa parution au Burundi.