Le poisson sec importé de la République démocratique du Congo et de la Tanzanie est, quelques fois, couvert de sable. Il peut causer des désagréments sur la santé des consommateurs. Ces derniers demandent au Bureau burundais de normalisation et de contrôle de la qualité, BBN, de faire un contrôle rigoureux.
Des consommateurs haussent le ton et exigent qu’un contrôle rigoureux soit exercé sur certains produits importés dont le poisson et le sel car, selon eux, la qualité de certains produits inquiète même à l’œil nu.
Ils demandent au BBN dont la mission est le contrôle de la qualité des produits consommés de faire un contrôle sur les deux produits qui passent part le port de Rumonge en provenance de la République démocratique du Congo et de la Tanzanie.
H.A , un consommateur résident dans la ville de Rumonge indique que le poisson sec importé est souvent couvert de sable. Ce qui peut mettre en danger la santé des consommateurs.
Le poisson arrive au port de Rumonge emballé dans des cartons ou dans des sacs dont la qualité laisse à désirer. Le mode de séchage ou de fumage ne se fait pas non plus dans des conditions d’hygiène acceptables. Il en est de même pour ce qui est de la conservation et du transport.
H.A. demande lui aussi au BBN de procéder à un contrôle rigoureux de ce poisson importé avant sa vente afin de préserver la santé des consommateurs en particulier et celle de la population en général.
Il regrette que la commercialisation du poisson sec se fait directement après le déchargement sans qu’un contrôle minutieux ne soit opéré.
N.H , une consommatrice de la colline Mutambara en commune Rumonge a fait le même constat et précise que les consommateurs sont obligés de laver le poisson importé avant de le consommer. Elle demande au BBN de ne pas carrément autoriser la commercialisation du poisson de mauvaise qualité toujours dans le but de préserver la santé de la population.
Elle fait par ailleurs remarquer que le gros du poisson frais consommé au Burundi est importé de la Tanzanie et de la République démocratique du Congo et que la grande quantité passe par le port de Rumonge.
Un contrôle physique
Assumani Sabushimike qui représente le BBN au port de Rumonge indique que tout le poisson qui passe par ce port est soumis à un contrôle physique avant sa commercialisation.
Il tranquillise les consommateurs que le poisson soumis à ce genre de contrôle est de bonne qualité.
Il précise que l’on n’autorise plus l’importation du poisson frais car les conditions de conservation et de transport ne se sont plus de nature à garantir leur bonne qualité.
Quant au sel, il fait savoir qu’un échantillon est chaque fois envoyé dans le laboratoire de Bujumbura pour s’assurer de sa teneur en iode avant sa commercialisation.
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