La banque de la ZEP entame en janvier 2014 les travaux de modernisation de l’immeuble abritant son siège de Bujumbura. Annonce de son président, l’Éthiopien Tadesse Admassu ce jeudi 5 décembre à Bujumbura.
Selon ce banquier, le programme de m odernisation vise la création d’un environnement favorable à la promotion des opérations de la banque et l’attraction d’autres institutions financières afin de jeter les bases d’un centre d’excellence à Bujumbura. A ce titre, il a indiqué que la Zambie, l’Angola, le Mozambique seront bientôt actionnaires de la banque, aux côtés de l’Egypte, du Kenya, du Zimbabwe et de l’Ethiopie.
Après huit mois de travaux, le siège de la banque ainsi rénové abritera d’autres institutions bancaires et beaucoup plus de personnels.
Quelques activités de la banque au Burundi
Installée à Bujumbura depuis 29 ans, la banque a déjà financé la société Burundi Backbone System (BBS) pour une enveloppe de 13 à 14 millions USD pour l’installation du réseau de la fibre optique. Les sociétés MINOLAC (fabrication de la farine panifiable), PROTHEM (fabrication du thé), la Brarudi ont déjà reçue des crédits de cette banque. Elle a aussi financé les activités de rénovation de l’hôtel Waterfront (ex-Novotel) pour en faire un hôtel cinq étoiles, ou encore la construction de l’hôtel San Safari.
La banque compte débloquer des fonds pour les projets de construction des routes. Elle participera à la reconstruction de l’ancien marché central de Bujumbura aux côtés de la banque africaine de développement (BAD).
Une banque dont les activités restent peu connues
Certaines personnalités burundaises présentes à la cérémonie d’inauguration des travaux déplorent le fait que la banque soit installée à Bujumbura mais qu’elle n’est presque pas connue des opérateurs nationaux. « Nous ne sommes pas une banque commerciale, mais une banque de développement. C’est pour cette raison qu’il n’y a pas de guichets ici », fait observer une employée de cette banque. Bien plus, la banque n’accorde que des crédits d’un milliard au minimum. « Les opérateurs burundais ne se pressent pas d’introduire leur projets », renchérit-elle. Elle explique que si beaucoup d’employés de la banque sont encore à Nairobi c’est que les activités économiques ne sont pas intenses au Burundi.
Honte a ce King James,
Naho twama tuvuga ko hari ibitagenda neza hai iwacu le sens du patriotisme irahambaya.kubera un burundais comme toi wisabira ngo iyi bnque ikugwe mu Burundi yigire ahandi birateye isoni,…je ne peux que te decerner une medaille de la honte kuko irya yagwaniwe kuva kuri Buyoya.Si ubu rero yohav.Uburundi d’abord ibindi hanyuma…Kami
None ko ata business iri ngaho i Burundi wumva iyo siège itumariye iki ngaho! Ni bakure ngaho batware Nairobi,!!!
HEWE, MUBANDANYA mwigira bimwe vyo muhira.Jewe nasooooomye, ndatahura imigambi yayo, ntaco nagaye ahubwo ikiturengera n’uko ikoresha uburyo buhanitse. Nize, nsanze ahubwo ari ikintu giteza imbere amareta, tukabonegwaho natwe kuyacu nk’abandi.