Le Général Aloys Nzabampema, au nom de l’État-Major général des FNL annonce dans une déclaration n°001/2012 {" avoir décidé de combattre militairement le Gouvernement au sein de l’organisation dénommée FNL ubugabo burihabwa. "}
Par ailleurs, la formation politique lance un appel {" à tout le peuple burundais à la résistance afin de ne pas périr sans secours sous le glaive du Cndd-Fdd pour ainsi empêcher le Cndd-Fdd de précipiter le pays dans le gouffre ! "}
Enfin, à la communauté internationale, le FNL Ubugabo burihabwa demande {" de sortir de son silence quand [nous] sommes massacrés comme des bêtes sauvages, sinon les Burundais risqueront de considérer qu’ils n’ont rien fait pour assister la population en péril. "}
Les raisons qui motivent cette reprise des armes annoncées sont notamment :
– dans le domaine de la gouvernance sociopolitique : {les assassinats, le bradage des deniers publics, la corruption, les malversations économiques, l’impunité, la destruction des partis politiques de l’opposition, le harcèlement et l’emprisonnement des journalistes et des membres de la Société civile, l’expulsion des diplomates et fonctionnaires des organisations internationales (cas de Mc Asky, Nureldin Satti, Mahmoud Yussef, Charles Petri, Neela Goshal et de Jozef Weiss), l’armement des Imbonerakure}
– dans le domaine de la Sécurité et des Droits de l’Homme : {mise en œuvre depuis 2005 d’une politique d’extermination des membres du FNL dans une campagne baptisée "{mukube} " (traduction donnée :{ traquez-les} )}
– dans le domaine de la justice : {le nombre de prisonniers politiques a augmenté, l’impunité commis par les membres du Cndd-Fdd est la règle (cf. les dossiers Manirumva, Gatumba, Muyinga, Kinama), le recrutement des magistrats inféodés au parti au pouvoir qui rendent des procès partiaux pour plaire au pouvoir} …
– par ailleurs, {les élections de mai 2010 ont été fraudées, la victoire du FNL et le parti lui-même confisqués} …