Vendredi 03 mai 2024

Société

Le Syndicat Sepeduc dénonce une déstabilisation

16/02/2021 1
Le Syndicat Sepeduc dénonce une déstabilisation
Antoine Manuma et Frédéric Nzeyimana, des syndicalistes qui dénoncent la déstabilisation du Sepeduc

Dans un communiqué de presse sorti samedi 13 février, le syndicat général du personnel professionnel de l’éducation du Burundi (Sygepebu) et le syndicat national des enseignants du Burundi (Synaeb) dénoncent les manœuvres visant le démantèlement du Syndicat des enseignants professionnels de l’éducation.

Le syndicat Sepeduc en synergie avec le syndicat Sygepebu ont combattu le plan d’opérer des prélèvements arbitraires sur les salaires des enseignants par la Coalition spéciale des syndicats des enseignants pour la solidarité nationale (Cossessona). Le syndicat Sepeduc n’a cessé de dénoncer la mauvaise gestion du FLE. Ces deux syndicats se disent « destabilisés ».

Selon Antoine Manuma, président du Sygepebu et Frédéric Nzeyimana, président du Synaeb, tout commence par une réunion tenue en date du 1er septembre 2020 par un groupe des membres du syndicat Sepeduc. A l’issue de cette réunion, il a été déclaré que les organes dirigeants sont destitués.
Ses syndicalistes font savoir que les accusations portées contre le président du Sepeduc ne sont pas fondées. Et d’ajouter que des mensonges visant à ternir l’image des responsables du syndicat Sepeduc sont diffusés.

« Il est étonnant d’entendre que le président du Sepeduc est responsable de détournement des fonds de la Fondation pour le Logement des personnels de l’Enseignement (FLE). D’aucuns savent qu’il n’est pas parmi les gestionnaires de cette institution », s’indignent-ils.

Violation de la loi

Ce duo de défenseurs des droits des enseignants précise que depuis la tenue de la réunion du 1 septembre 2020, le syndicat Sepeduc est déstabilisé. « Les autorités administratives et policières ne cessent de s’immiscer dans les affaires de ce syndicat. En témoigne la violation du droit de tenir des réunions ». Selon eux, une main invisible serait derrière le groupe qui sème la confusion du sein du syndicat Sepeduc.

Par ailleurs, ces syndicalistes se disent surpris par une lettre de la ministre du Travail et de l’Emploi qui « semble légitimer les organes autoproclamés ».

Ces syndicats Sygepebu et Synaeb demandent que les manœuvres visant la déstabilisation du syndicat Sepeduc cessent. En outre, ils encouragent les organes dirigeants mis en place par l’assemblée constituante de poursuivre les préparatifs de l’assemblée générale élective qui « permettra la mise en place des organes légitimes ».

Forum des lecteurs d'Iwacu

1 réaction
  1. Kazoviyo Gertrude

    Le Chef d’Etat, S.E. Monsieur Evariste Ndayishimiye s’adressait à un parterre de responsables de haut niveau dont les ministres ce 5 février 2021 lors de la commémoration du 30ème anniversaire de la Charte de l’Unité Nationale. Cet écho, sera-t-il entendu?

    « Décidons-nous tous dès maintenant à bâtir le Burundi uni, nous constituons la tête qui pense pour le pays, nous sommes tous des responsables, même les diplomates sont ici, engageons-nous. Le Burundi n’a jamais été détruit que par des responsables comme nous ».

A nos chers lecteurs

Nous sommes heureux que vous soyez si nombreux à nous suivre sur le web. Nous avons fait le choix de mettre en accès gratuit une grande partie de nos contenus, mais une information rigoureuse, vérifiée et de qualité n'est pas gratuite. Nous avons besoin de votre soutien pour continuer à vous proposer un journalisme ouvert, pluraliste et indépendant.

Chaque contribution, grande ou petite, permet de nous assurer notre avenir à long terme.

Soutenez Iwacu à partir de seulement 1 euro ou 1 dollar, cela ne prend qu'une minute. Vous pouvez aussi devenir membre du Club des amis d'Iwacu, ce qui vous ouvre un accès illimité à toutes nos archives ainsi qu'à notre magazine dès sa parution au Burundi.

Editorial de la semaine

La soif d’aujourd’hui

Au Burundi, pays de tradition brassicole, la bière est reine. Pour la majorité de Burundais, un évènement excluant l’alcool n’en est pas un. Dans la joie comme dans le malheur, en famille ou entre amis, la bière est obligatoire. Elle (…)

Online Users

Total 4 169 users online