Mardi 16 avril 2024

Politique

Le président de la république appelle tout jeune à être maître de soi-même

Le président de la République à l'ouverture de la conférence nationale de la jeunesse
Le président de la République à l’ouverture de la conférence nationale de la jeunesse

C’’était le message du chef de l’Etat à l’’endroit des jeunes rassemblés dans une conférence nationale édition 2016 à Gitega. Selon lui, la jeunesse est le pilier d’’une nation qui se veut forte et indépendante.

« Ces derniers jours, la crise que nous avons vécue a montré au grand jour les limites de la jeunesse burundaise pour distinguer le bien et le mal. Nous avons alors le devoir de vous guider vers le bon chemin », a déclaré Pierre Nkurunziza.

C’’était à Gitega ce vendredi 31 mars, lors de l’’ouverture solennelle d’’une conférence nationale des jeunes édition 2016. Tout au long de son discours, le numéro 1 burundais a appelé la jeunesse à choisir entre le bon et le mal. Il a beaucoup insisté sur le rôle de la jeunesse dans l’’indépendance et le développement du pays. Selon lui, la jeunesse, sans repère, est une jeunesse sans avenir.  Pour le président de la République, il est très malheureux de constater que les jeunes sont toujours sollicités par certaines personnes qui ne cherchent que leurs intérêts personnels.

«  La jeunesse est le plus grand don de Dieu. Un pays sans une jeunesse clairvoyante et laborieuse est un pays sans avenir. Ayez toujours à l’’esprit que ceux qui ont versé leur sang pour notre indépendance avaient le même âge que vous », a-t-il martelé. Comme il l’’a indiqué, nos ancêtres ont combattu les envahisseurs avec des lances alors que l’’ennemi était supérieur en armes. Il a exhorté donc cette jeunesse à aimer le pays et le travail.

« Préparez dès aujourd’’hui ce que vous voulez être demain, votre destin est entre vos mains, il suffit d’’être maître de soi-même !»

Selon les organisateurs, cette conférence nationale est une occasion offerte à la jeunesse burundaise pour échanger et débattre sur son rôle dans le développement et le maintien de la sécurité.

Forum des lecteurs d'Iwacu

14 réactions
  1. Cassien

    « Selon lui (Président NKURUNZIZA Pierre), la jeunesse, sans repère, est une jeunesse sans avenir ». IWACU.
    Commentaire : Tout comme le repère des enfants – de préférence dès la plus tendre enfance – c’est leurs parents et tous ceux qui ont la charge de leur éducation, sans oublier les gouvernants, le repère de la jeunesse est la vieillesse. Une question se pose : mais, si ceux qui devraient servir de repère, eux-mêmes n’en ont pas, comme c’est le cas aujourd’hui, où voulez-vous que la jeunesse en trouve? Où voulez-vous que la jeunesse aille ? Ballottée par tout vent et désorientée, elle court la perte. C’est le cas de la plupart de nos jeunes burundais. La faute n’incombe pas tant aux jeunes qu’aux adultes et à leurs dirigeants.
    En effet, depuis longtemps les parents, les éducateurs et les dirigeants, se rivalisent à la faire croire qu’avec l’argent et le pouvoir temporel politique, le développement durable et le bonheur conséquent sont assurés. Or, rien n’est aussi faux !
    Le repère de l’homme c’est sa personnalité et la voie de sa conscience qui indique le sentier qui mène à la maîtrise de soi et du destin : le but à atteindre grâce aux enseignements et pratiques que les ordres et sociétés « discrets » dispensent à leurs élèves. Ces sociétés et ordres sont inconnus de presque toutes les femmes et tous les hommes burundais.
    Le repère c’est la culture qui éveille les qualités de femmes et d’hommes forts de caractère, riches en vertu et en force d’âme. Quelle école connue au Burundi convoie-t-elle une telle culture ?
    La meilleure éducation se transmet par l’exemple de l’adulte et du dirigeant aux plus jeunes et aux subalternes. Peut-on vraiment avouer que l’adulte et le dirigeant d’aujourd’hui sont le meilleur exemple pour la jeunesse ? La réponse à cette question peut nous révéler la cause qui fait du Burundi le pays « le moins heureux » et « le plus pauvre du monde ».

  2. Mugisha

    Un pretre honnete qui savait qu’il n’etait pas saint et etait conscient que tout le monde savait que ceux qu’il prechait n’avaient rien n’avoir avec ceux qu’il faisait dans sa vie de tous les jours a dit aux chretiens ceci » Mukore ivyo ndababwira, ntimwigane ivyo nkora ».

    • Bakari

      @Mugisha
       » …ceux qu’il prechait n’avaient rien n’avoir avec ceux qu’il faisait…  »
      Vous avez un problème avec « ceux » ou avec « ce »? Moi j’ai un problème avec autre chose; je ne vous lance pas une première pierre!

      • Louis

        @Bakari. Félicitations toi qui maîtrise le français plus que les autres. Est ce que cela te fait plus intelligent ou plus analyste que lui? Readers of this forum are interested in your arguments or counter arguments and nothing else.

        • Mugisha

          Thank you Louis.

        • Bakari

          @Louis
          D’abord ce n’est pas en tutoyant un inconnu qu’on prouve qu’on est plus malin, ensuite il fallait pondre votre argument, vous l’as des as de la rhétorique afin de prêcher par l’exemple!

      • Mugisha

        Bakari

        I am sure you understood what I meant. That is the most important here.

  3. Burundi bwiza

    So akwanka akuraga ivyamunaniye. Est-ce qu’il sait bien choisir entre le bien et le mal ? Est-ce qu’il n’y a pas des jeunes parmi les imbonerakure qu’il a sollicite pour soutenir son mandat illegal ? Il n’est pas qualifie pour guider et enseigner le patriotisme. Urwo rwaruka ntiruzokora ivyo yavuze, ruzokwigana ivyakora n’ivyo bigishwa mu kinyegero. Akunda guhura n’imbonerakure gusa mw’ibanga nkuko umengo nta rundi rwaruka ruhari. Yababwira iki ?
    Ivyo vyose ariko ata umwanya abuze kwihutira ibiganiro vyozana amahoro abo bana bakava mu mukene n’ubuja barimwo, aho bavira imbere yiwe baca baja gufata inkoho bahawe baje kugandagura abatari inyuma ya Nkurunziza. Mu gihugu ca nyuma kw’isi mu bukene, igihugu abanyagihugu baco bamerwe nabi gusumba mu bindi bihugu vyinshi vyo kw’isi, n’igiki uwraruka rwobakundisha igihugu ? Benshi bazoguma barondera icorirenza mu kwiba no kwica cane cane kw’intwaro y’uwo ariko arabigisha ivyamunaniye yamenyereje urwaruka kubakora mu ntoke, kubahereza inkoho no kubigisha kwica abo badasangiye umugambwe n’ubwoko. Il faut ko babanza kuronka amahoro mu nda kugira bumve inyigisho zubaka kandi bakazigishwa n’ababigendera vy’ukuri atari ababigisha kubaka kumurango, mw’ijoro bakabigisha gusambura.

  4. Kana Éric

    Il faut aussi être claire sur l’âge de la jeunesse au Burundi on peut avoir 50 ans est fait partie de la jeunesse,les burundais refusent de grandir,je me souviens quand il y a avait des problèmes au sein de l’uprona Ngaruko Francis et Shindano Gaston le premier vice président faisaient partis des jeunes,les autres refusent de grandir comme ces victimes éternelles qui nous gouvernent qui n’arrivent pas à liquider le passer,vraiment un cas d’écoles quand uu peuple préfère rester comme des enfants
    Comme disait Bodelere « on ne sait pas ce qui nous réserve les années à venir des monstres nous préparent des monstrueuses changements « 

    • Nduwayo Christine

      Bodelere ??? erega murashobora kwandika mu kirundi, c’est ce qui est bien avec ce site….on n’est pas obligé de connaitre le français et ce n’est pas une honte de ne pas le connaître, mais comme on apprend toujours dans ce qu’on lit…n’ukwandika ivyo uzi sinon hari abafata « nkama » ivyo mwanditse…et…

  5. eime

    50policiers experts de l’onu peuvent venir:
    -observer le deroulement de desarmement
    -observer les frontiers du burundi
    -observer

  6. La jeunesse qui a versé son sang pour l’indépendance était différente de celle qui verse le sang des autres pour le compte d’une oligarchie.

  7. RUGAMBA RUTAGANZWA

    Notre jeunesse, dont l’horizon est bouché par une mauvaise gouvernance politique dominée par un système de corruption sans précédent et qui a fait de notre pays la nation la plus pauvre du monde en 2015, a perdu tout espoir. A la place des slogans complètement menaçants, peu accrocheurs et inutiles, je pense que Mr NKURUNZIZA et son parti devraient d’abord cesser de diviser la population burundaise en ramenant au-devant de la scène politique nationale le tribalisme qui n’est en aucun cas source des malheurs de notre jeunesse et des Burundais en ce moment. La source des problèmes graves que nous traversons est connue : il s’agit d’un troisième mandat de trop de celui-là même qui est entrain de lancer des slogans peu accrocheurs pour nos jeunes harcelés jours et nuits, torturés, violés des fois et massacrés pour cause de non soutien au 3ème mandat de Président Fondateur comme dirait l’humoriste Mamane de RFI. Cessons donc de nous voiler la face et faisons face aux problèmes graves causés par le troisième mandat afin de les résoudre par le dialogue sincère et franc, inclusif et sans conditions. Ce n’est pas la communauté internationale, l’Eglise catholique, la société civile burundaise bref tous les amis du Burundi qui me démentiront. Merci Mr le Président de nous libérer de la guerre en allant aux négociations. Toute autre initiative, y compris ‘’Ihuriro rikuru rw’urwaruka rwo muri uno mwaka 2016’’ risque de ne nous mener nulle part.

    • ZAIRE JAMES

      Je voulais savoir si le pdt fondateur a quitté Bujumbura pour de bon!!!

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