Leïla Ndabirabe, une Burundaise qui vit à Bruxelles, vient d’être couronnée "Miss Union Africaine 6ème Région", devant miss Guinée Conakry, deuxième dauphine, et miss Burkina Faso, 3ème dauphine. La jeune burundaise a été proclamée à l’unanimité reine des miss lors d’une compétition organisée ce 8 décembre 2011, par l’Organisation Miss Union Africaine 6ème Région, à Paris.
<doc2379|left>Une beauté impressionante… 21 ans, 1 mètre 80, 55kg. Un corps parfait. Leila Ndabirabe, a subjugué le jury. « Elle dégage beaucoup de grâce, une beauté remarquable, une démarche très élégante, une allocution parfaitement maîtrisée. Toutes les tenues lui vont. Une vraie beauté», s’exclame Esther Kamatari, la présidente du Jury. « Je ne m’y attendais pas, parce que j’étais en compétition avec de très belles filles, habituées de ce genre de compétition. C’est la première fois que je participais à un tel événement. Je suis vraiment contente de représenter mon pays, le Burundi », a déclaré la reine des miss.
Étudiante en droit à l’université libre de Bruxelles, elle parle français, anglais, néerlandais, allemand, un peu de chinois, swahili et bien sûr le kirundi. La jeune burundaise, orpheline de père, habite avec sa grande sœur et leur maman à Bruxelles. « Je n’y crois pas que c’est ma Leila ! Je suis vraiment contente », a soufflé sa mère, en larmes, assise parmi les 300 spectateurs qui remplissaient la salle. «Je vais plaider pour les enfants orphelins de mon pays » a déclaré Leïla Ndabirabe
L’organisation Miss Union africaine 6ème région
L’organisation est née en 2010, au moment de la célébration des 50 ans des indépendances des pays africains. Miss Union Africaine entend réunir des filles issues des 54 pays de l’Afrique (avec le Sud Soudan récemment proclamé Ndlr), qui sont nées en France ou à l’étranger, sauf en Afrique, ou alors ayant immigré très jeunes.
«On nous montre toujours une mauvaise image de l’Afrique ou des immigrés de ce continent. Notre initiative est de montrer les talents de nos jeunes filles» explique Madame Odette Tedga, présidente de cette organisation, qui veut avant tout mettre en valeur la beauté de la culture africaine.
Les critères de choix
Le casting des filles est fait sur une base standard de sélection des miss. Tout d’abord, il y a l’âge : il faut avoir entre 18 et 27 ans maximum. Une taille fine, une belle allure générale, être célibataire et sans enfants comptent parmi les autres critères. Il faut avoir un minimum d’éducation supérieure, car, il n’y a pas que la beauté qui compte. Il est également important de maîtriser l’expression orale. Une maîtrise de plusieurs langues étrangères est un atout.
Signalons que 16 concurrentes avaient été présélectionnées et seulement trois d’entre elles sont arrivées en finale. Des correspondances seront envoyées aux différentes représentations diplomatiques des pays Africains en France, ainsi qu’au secrétariat général de l’union africaine, afin que la jeune miss soit reconnue comme ambassadrice de la beauté africaine.
Belle coïncidence, la présidente du jury, était le premier mannequin africain en France, une Burundaise: la princesse Esther Kamatari : « J’ai été surprise de voir la beauté et le potentiel de notre compatriote. On entend beaucoup de chose sur notre pays à l’étranger. Je suis fière et contente de voire la victoire de notre jeune ambassadrice de la beauté africaine. C’est une autre image du Burundi».