Le CNDD-FDD a officiellement remporté les élections législatives de 2025 avec un score de 96,51 %. Un résultat qui, à première vue, paraît exceptionnel.
Dans une interview accordée à notre collègue Antoine Kaburahe, le spécialiste Jean Ndenzako démontre que derrière ce chiffre impressionnant, une analyse statistique approfondie révèle une tout autre réalité. Il démontre que ce score est tout simplement incompatible avec un processus électoral démocratique normal.
Lire:
https://kaburahe.substack.com/p/elections-2025-9651-un-score-statistiquement
Une régression statistique ne peut en aucun cas servir de base pour une analyse polique des résultats d’élections. Il y a tellement de facteurs (dont certains sont imprévisibles) qui interviennent. Même dans les pays à « démocratie établie » on voit souvent des partis qui connaissent des montées fulgurantes ou des chutes brutales de popularité. Ces situations ne peuvent pas être modélisées par une simple régression statistiques.
La démarche de cet éminent statisticien n’est qu’une malhonneté et escroquerie intellectuelle.
J’ai écouté le Président de la République dans sa Conférence de Presse du 14 juin, reprendre, mot sur mot, les propos du Secrétaire Général du CNDD-FDD au lendemain du double scrutin communal et législatif, sur les allégations contre l’ouverture anticipée de certains bureaux de vote. En peu de mots, ils ont dit : « Ntaco bitwaye, nta kosa ririmwo ». Mais, s’il y a un code électoral qui définit le déroulement des élections, un code électoral approuvé par le Parlement (donc c’est une loi) qui établit clairement l’heure exacte de l’ouverture des centres de vote, pratiquement quand ceux qui sont censés être là sont là, en particulier les observateurs et surtout les mandataires des différents partis engagés, pour constater que les urnes sont vides, que penser alors de tous les bureaux de vote qui ont ouvert avant l’heure fixée ? Qu’ont-ils pu penser et que pouvaient faire les mandataires arrivés sur les lieux à l’heure réglementaire, et pour lesquels il était impossible de vérifier effectivement si les urnes étaient vides parce que, entre-temps, les bureaux avaient ouvert deux ou trois heures avant ? Mais alors, qui a pu permettre que cela se fasse puisque le président de la République et le secrétaire général du CNDD-FDD ont approuvé rétrospectivement le fait ? En fin de compte, quel est ce genre d’élections qui ne respecte même pas le code électoral ? Et la CENI en tout ça ?
Cher Monsieur,
quel lien entre votre commentaire et le contenu de l’article?
Cher professeur, nous sommes face à un contexte aberrant en terme de données et de distribution de celles-ci. Comment comprendre que l’on peut passer 54 % à 95% en passant par 70-80%? Il peut y avoir des erreurs de mesure et dans ce cas, il faut éliminer les données aberrantes. Dans d’autres cas, nous sommes dans un contexte où la distribution est asymétrique et la prudence s’impose alors dans l’utilisation d’outils ou de raisonnement conçus pour une distribution normale. Cette prudence a manqué dans votre analyse.
Bravo CNDD, vous avez brillé à montre la réel définition de la démocratie.
Vois-là, maintenant, il n’aura plus d’opposition pendants 5 ans.
Bravo !
Que Dieu applique sa justice
C est amusant de voir lea multiples lois qu’invoque sieur Ndenzako pour démontrer une platitude.
We are in a banana republic and the election is biased.
Period.
Le pays est devenu le plus pauvre et le plus corrompu au monde.
Les résultats sont donc à l’image du pays