Depuis le 4 septembre, près de 200 cas de choléra ont été recensés dans plusieurs collines des communes de Cibitoke et Bukinanyana, dans la province de Bujumbura. Les structures sanitaires locales, déjà saturées, tentent de contenir la propagation avec l’appui de Médecins sans Frontières.
L’épidémie de choléra continue de se propager dans les communes de Cibitoke et Bukinanyana. Selon le Dr Émile Ruzocimana, médecin chef de district à Cibitoke, 196 personnes ont été touchées depuis le 4 septembre, dont 71 actuellement hospitalisées au centre de traitement du Choléra au centre de santé de Rugombo et 120 personnes ont pu regagner leurs ménages.
« Nous faisons tout notre possible pour soigner les malades, avec le soutien de Médecins Sans Frontières. En parallèle, nous poursuivons les séances de sensibilisation et de chloration de l’eau dans les ménages », a-t-il indiqué.
Les habitants attribuent la récurrence du choléra au manque d’accès à l’eau potable. Dans certaines localités, l’eau des bornes fontaines peut se raréfier pendant plus d’un mois.
Faute de solution, les familles se tournent vers les rivières Nyakagunda, Nyamagana, Muhira, Kaburantwa, Rusizi ou encore les marais, dont l’eau est souvent polluée par des pesticides agricoles. De plus, de nombreux foyers ne disposent pas de latrines adaptées, ce qui favorise la propagation de la maladie.
Le choléra touche actuellement plusieurs collines, notamment Mparambo, Rubuye Nyakagunda, Samwe, Munyika, Dogodogo, Rukana, Rusiga, Ndava et Nyamitanga.
Le Dr Emile Ruzocimana appelle les autorités locales à solliciter davantage d’organisation humanitaire afin de renforcer la riposte, estimant que ’’cette épidémie progresse rapidement’’.
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