Vendredi 19 septembre 2025

Santé

Choléra : Cibitoke et Bukinanyana en état d’alerte

18/09/2025 0
Choléra : Cibitoke et Bukinanyana en état d’alerte
Le centre de traitement du Choléra au centre de santé de Rugombo

Depuis le 4 septembre, près de 200 cas de choléra ont été recensés dans plusieurs collines des communes de Cibitoke et Bukinanyana, dans la province de Bujumbura. Les structures sanitaires locales, déjà saturées, tentent de contenir la propagation avec l’appui de Médecins sans Frontières.

L’épidémie de choléra continue de se propager dans les communes de Cibitoke et Bukinanyana. Selon le Dr Émile Ruzocimana, médecin chef de district à Cibitoke, 196 personnes ont été touchées depuis le 4 septembre, dont 71 actuellement hospitalisées au centre de traitement du Choléra au centre de santé de Rugombo et 120 personnes ont pu regagner leurs ménages.

« Nous faisons tout notre possible pour soigner les malades, avec le soutien de Médecins Sans Frontières. En parallèle, nous poursuivons les séances de sensibilisation et de chloration de l’eau dans les ménages », a-t-il indiqué.

Les habitants attribuent la récurrence du choléra au manque d’accès à l’eau potable. Dans certaines localités, l’eau des bornes fontaines peut se raréfier pendant plus d’un mois.

Faute de solution, les familles se tournent vers les rivières Nyakagunda, Nyamagana, Muhira, Kaburantwa, Rusizi ou encore les marais, dont l’eau est souvent polluée par des pesticides agricoles. De plus, de nombreux foyers ne disposent pas de latrines adaptées, ce qui favorise la propagation de la maladie.

Le choléra touche actuellement plusieurs collines, notamment Mparambo, Rubuye Nyakagunda, Samwe, Munyika, Dogodogo, Rukana, Rusiga, Ndava et Nyamitanga.

Le Dr Emile Ruzocimana appelle les autorités locales à solliciter davantage d’organisation humanitaire afin de renforcer la riposte, estimant que ’’cette épidémie progresse rapidement’’.

Charte des utilisateurs des forums d'Iwacu

Merci de prendre connaissances de nos règles d'usage avant de publier un commentaire.

Le contenu des commentaires ne doit pas contrevenir aux lois et réglementations en vigueur. Sont notamment illicites les propos racistes, antisémites, diffamatoires ou injurieux, appelant à des divisions ethniques ou régionalistes, divulguant des informations relatives à la vie privée d’une personne, utilisant des œuvres protégées par les droits d’auteur (textes, photos, vidéos…) sans mentionner la source.

Iwacu se réserve le droit de supprimer tout commentaire susceptible de contrevenir à la présente charte, ainsi que tout commentaire hors-sujet, répété plusieurs fois, promotionnel ou grossier. Par ailleurs, tout commentaire écrit en lettres capitales sera supprimé d’office.

Ajouter un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

A nos chers lecteurs

Nous sommes heureux que vous soyez si nombreux à nous suivre sur le web. Nous avons fait le choix de mettre en accès gratuit une grande partie de nos contenus, mais une information rigoureuse, vérifiée et de qualité n'est pas gratuite. Nous avons besoin de votre soutien pour continuer à vous proposer un journalisme ouvert, pluraliste et indépendant.

Chaque contribution, grande ou petite, permet de nous assurer notre avenir à long terme.

Soutenez Iwacu à partir de seulement 1 euro ou 1 dollar, cela ne prend qu'une minute. Vous pouvez aussi devenir membre du Club des amis d'Iwacu, ce qui vous ouvre un accès illimité à toutes nos archives ainsi qu'à notre magazine dès sa parution au Burundi.

Editorial de la semaine

Les Wazalendo & Cie

Les événements survenus à Uvira, aux portes de Bujumbura, méritent une réflexion approfondie. Cette ville, devenue capitale circonstancielle du Sud-Kivu après la chute de Bukavu prise par la coalition AFC/M23 — comme Goma avant elle —, cristallise les contradictions de (…)

Online Users

Total 2 141 users online