Il s’observe une hausse généralisée des prix de presque tous les produits agricoles à travers les marchés des 6 communes de la province. L’administration parle de spéculation de la part des commerçants. Ces derniers avancent la pénurie de ces produits.
7 collines sur 17 que compte la commune sont concernées par la pénurie d’eau. Les services d’hygiène alertent sur d’éventuels cas de maladies des mains sales. L’administration compte organiser des séances de sensibilisation. L’augmentation du débit d’eau et l’exploitation de nouvelles sources d’eau sont envisagées.
Les départs massifs sont enregistrés dans la plaine de la Rusizi. La pauvreté dans les ménages est à la base. Les administratifs comptent organiser des visites à l’extérieur du pays pour inciter ces réfugiés burundais à retourner dans leur mère patrie. Une situation qui prend une allure inquiétante.
Selon des sources dignes de foi, des rebelles rwandais seraient établis dans la forêt de la Kibira depuis bientôt une décennie. Les récentes attaques perpétrées dans la commune de Mabayi ont envenimé une situation déjà inquiétante. Cette insécurité ponctuée d’arrestations en cascade fait craindre un recul dans le processus de renormalisation des relations entre Kigali et Gitega.
Cette frontière avec le Rwanda reste toujours fermée depuis 8 ans. Les populations frontalières demandent aux autorités de vider cette question. L’administration annonce que des initiatives sont en cours dans ce sens. Entre temps, la circulation des biens et des personnes est au point mort.
A travers tous les centres de négoce, les toilettes manquent cruellement. Les habitants craignent le choléra et la dysenterie. Les autorités sanitaires et administratives menacent de fermer certains bars et restaurants autour des marchés qui ne respectent pas le minimum des normes d’hygiène.
Elles sont d’accusées de commerce illicite. De leur côté, elles demandent la libre circulation des biens et des personnes avec le Rwanda. L’administration exhorte aux commerçants d’utiliser les postes frontaliers déjà réouverts officiellement et bien connus.
Le carburant fait toujours défaut dans cette province de l’Ouest. Les déplacements ont sensiblement diminué. Les récentes mesures de revoir à la hausse le litre d’essence à la pompe n’a rien changé.
Des vaches détruisent les champs de culture au vu et au su des agriculteurs. Ces derniers lancent un cri d’alarme. L’administration met en garde les éleveurs.
Éparpillés à travers les communes de Rugombo, Buganda et Gihanga, dans les provinces de Cibitoke et Bubanza, les agriculteurs de coton tirent à boulets rouges sur la Cogerco. Accusée de ne pas leur fournir à temps des intrants et l’argent issu de la vente de leurs récoltes, cette Compagnie de Gérance de coton parle de conjoncture économique difficile.
L’eau manque cruellement dans les 2 communes de Buganda et Rugombo. Les raisons sont entre autres le tarissement des sources et l’augmentation sensible de la population. Face à ce problème, l’aménagement d’autres sources s’impose comme solution à long terme.
Les besoins vitaux font défaut pour ces Burundais retournés à leur mère patrie. L’administration leur conseille de s’intégrer dans des groupements de développement communautaire. Un défi pour le moment qui nécessite l’intervention de plusieurs acteurs.