Toutes les frontières officielles situées dans la province de Cibitoke avec le Rwanda ont été réouvertes, il y a trois mois. Pourtant, la frontière de Ruhororo en commune Mabayi et tous les passages sur la rivière Rusizi vers la RDC restent toujours fermés. Les habitants demandent leur ouverture.
Parmi les recommandations formulées à l’issue de la rencontre tenue ce 17 mars à Kamembe au sud-ouest du Rwanda, entre le gouverneur de Cibitoke au nord-ouest du Burundi, Carême Bizoza et le gouverneur de la région Ouest du Rwanda, François (…)
Six salles de classe sont en cours de construction à l’endroit des enfants du site Gisheke. Les glissements de terrain de fin 2019 avaient emporté toutes les infrastructures scolaires de cette localité. Les occupants de ce site demandent également un centre de santé.
Les ménages sont dévalisés et les cultures volées dans les champs. L’administration envisage des mesures pour tenter de juguler ce phénomène
A Cibitoke, commune Rugombo, des jeunes désinfectent l’eau pour permettre à la population de consommer une eau potable. Pour ce faire, ils utilisent du chlore produit localement. Une initiative salutaire pour les usagers et l’administration dans cette province où l’accès à l’eau potable reste un sérieux défi. Reportage.
La cohabitation politique, la sécurité, le rapatriement des déplacés, la réouverture des frontières, la question de l’eau potable, l’orpaillage… Iwacu est allé à la rencontre de Carême Bizoza, gouverneur de Cibitoke. Une occasion de revenir aussi sur le développement socio-économique de sa province.
Une vingtaine de cas de choléra a récemment été identifié dans deux provinces du pays. Il s’agit de Bujumbura-Mairie et la province Cibitoke. Pour les habitants de localités affectées, cette situation est liée à l’insuffisance ou manque d’eau potable. Ils demandent que l’or bleu soit disponible et accessible.
Les frais de transport ont sensiblement grimpé passant du simple au triple. Les voyageurs et les chauffeurs ont perdu tout espoir. Aucune solution n’est envisagée pour le moment.
Les habitants de ces sites sont composés par des rapatriés burundais rentrés de la Tanzanie, du Rwanda et de la RD Congo. Sans terre, ils mènent une vie de misère et leurs enfants ne vont pas à l’école.
Beaucoup de problèmes hantent ces femmes pour faire vivre leurs familles. Elles ne reçoivent plus d’assistance. Elles lancent un appel aux bienfaiteurs de leur venir en aide.
Le site abrite pour le moment les rescapés des éboulements de terrain de Nyempundu de la fin 2019. Les maisons qui y sont érigées présentent partout des fissures et risquent de s’écrouler. Un cri d’alarme est lancé pour éviter des dégâts. L’administration est au courant de cette situation.
Il s’observe une hausse généralisée des denrées alimentaires et d’autres produits sur tous les marchés. La faible production agricole, les frontières fermées, la spéculation et la montée du carburant sont à la base.