<doc7342|left>Il l’emporte avec 50,07% des votes sur les 12.338.667 suffrages exprimés (dont plus de 25% dans au moins 32 circonscriptions sur les 47 du pays), soit un taux de participation de 80%, "le plus grand de l’histoire kényane en matière électorale" vient de se féliciter Isaack Hassan, le président de la Commission électorale indépendante (IEBC), assurant par ailleurs qu’il "n’y avait pas moyen de trafiquer les résultats."
Le fils du père de l’indépendance du Kenya, par ailleurs poursuivi pour crimes contre l’humanité par Cour pénale internationale, après les violences post-électorales de 2007, remporte le scrutin dès le premier tour face à son principal rival, le premier ministre sortant Raila Odinga, qui a recueilli de son côté 43,4 % des voix, et loin devant le troisième challenger, Mudavadi Musalia, 3.9%.
http://iwacu-burundi.org/ecrire/?exec=article_edit&id_article=5011
Dans la foulée, Raila Odinga vient d’annoncer qu’il contestera la victoire d’Uhuru Kenyatta devant la Cour Suprême, notamment pour des problèmes dans le comptage des voix. Il a par ailleurs appelé les sympathisants de sa coalition au calme alors qu’il y a deux jours, son colistier Kalonzo Musyoka affirmait avoir des preuves que des résultats "avaient été trafiqués" et avait appelé à "stopper un processus de dépouillement manquant d’intégrité".
Les observateurs internationaux ont, eux, salué "un vote et un dépouillement transparents."
– [Leçons des deux processus électoraux : les Kenyans viennent partager l’expérience avec les Burundais->http://www.iwacu-burundi.org/spip.php?article4089]