Samedi 27 avril 2024

Environnement

Besoin d’un radar météorologique pour surveiller le niveau du lac Tanganyika

03/03/2024 6
Besoin d’un radar météorologique pour surveiller le niveau du lac Tanganyika
On assiste à une montée effective des eaux du lac Tanganyika et l'impact est grand

La Direction de la Protection civile a exprimé le besoin d’un radar météorologique afin de surveiller le niveau du lac Tanganyika. C’était à l’occasion de la célébration de la Journée mondiale de la protection civile au Burundi le 1er mars 2024 à Bujumbura. Elle explique que le Burundi n’a jusqu’aujourd’hui que les prévisions des précipitations sans aucune information sur les eaux qui sortent du ou entrent dans le lac Tanganyika.

« Nous demandons au gouvernement d’équiper l’Institut géographique du Burundi d’un radar météorologique car c’est un instrument qui va nous permettre d’avoir des informations fiables sur la variation du niveau du lac Tanganyika », a plaidé Anicet Nibaruta, directeur général de la Protection civile en même temps président de la Plateforme nationale de Prévention des risques et de Gestion des catastrophes. Il déplore que le pays n’ait pas d’informations sur les eaux qui entrent dans le lac Tanganyika ou qui en sortent. Non plus, le pays n’a pas d’informations sur la variation du niveau du lac pour savoir ce qui doit être fait. Bien que ce radar soit un instrument coûteux, Nibaruta précise qu’il est moderne et qu’il présente beaucoup d’avantages.

Mobiliser les fonds

Anicet Nibaruta a profité des cérémonies de célébration de la Journée mondiale de la protection civile pour demander au gouvernement de donner une communication à la communauté internationale sur la montée des eaux du lac Tanganyika. « On assiste à une montée effective des eaux et son impact est grand », motive le directeur général. Il estime alors qu’un message qui montre comment le Burundi s’approprie du problème de la montée des eaux du lac faciliterait les acteurs humanitaires et de développement à mobiliser les fonds pour pouvoir l’appuyer dans sa résilience communautaire face aux effets des changements climatiques. Surtout dans la gestion des eaux qui montent et qui affectent les infrastructures d’intérêt public, les ménages, les champs, etc.

Forum des lecteurs d'Iwacu

6 réactions
  1. Tatalongi Mualimu

    Le lac Tanganyika est un lac international bordant 3 pays. Les problèmes environnementaux afférents à ce cours d’eau doivent donc concerner les 3 pays riverains. C’est domages que la coopérstion entre la RDC, le Burundi et la Tanzanie n’aille pas aussi loin, sans doute à cause des velléités expantionistes du Ruanda ou plutôt de Kagame qui ont signé la mort de ce bel Instrument de coopérstion et d’intégration régionale qu’était la CEPGL.

    • Stan Siyomana

      @Tatalongi
      Sur le site internet de l’Autorite du Lac Tanganyika, l’on peut lire: « La ville de Bujumbura a abrité ce 08 décembre 2022, la dixième conférence des ministres de l’Autorité du Lac Tanganyika. Des délégations des pays signataires de la convention sur la gestion durable des eaux du lac Tanganyika y ont pris part en la présence du vice-président de la République du Burundi, monsieur Prosper BAZOMBANZA. La contribution du projet Lake Tanganyika Water Management Project « LATAWAMA » qui est mis en œuvre conjointement par l’Agence Belge de Développement Enabel et l’Autorité du Lac Tanganyika sur financement de l’Union européenne est reconnue par la plupart des intervenants. Les partenaires maintiennent leur soutien à la protection des eaux du lac Tanganyika… »
      https://lta-alt.org/2022/12/12/bujumbura-accueille-la-dixieme-conference-de-lautorite-du-lac-tanganyika/

    • @ Mualimu, tout d’abord corrige ta geographie, le lac Tanganyika est borde par 4 pays et non 3. Et puis que vient faire » l,expansionisme du Rwanda  » dans l,installation d,un radar de surveillance des eaux du lac.???

  2. Mahmoud

    Je ne comprends pas que le pays doive recourir à l’aide internationale pour s’équiper d’un radard.
    La ville de Bujumbura a plusieurs acteurs économiques qui ont installé des infrastructures commerciales sur le littorales du lac.
    Pour quoi ils n’investiraient pas dans ce radar alors que cela serait pour leur bien.
    Kwama uzera inze, bitera…..
    Barakwiye gukura amaboko mu mpunzu….
    Leta ntiyoba hose.

    • Jean Pierre Hakizimana

      C’est cela que l’on appelle « Victime/colonized mind » en général! Je suis certain qu’il y a des Burundais sur place capable de leur faire un travail super mais, les hommes fort de Gitega croit un petit cordonnier (je n’ai rien contre les cordonniers) aussi longtemps qu’il soit européen capable de mettre sur point une belle présentation powerpoint!

      Remarquez qu’ Ils peuvent même utiliser la maison sur la photo pour savoir comment évolue le niveau d’eau. Afin s’il savent nager car il faudra arriver à aller vers cette maison.

    • Stan Siyomana

      @Mahmoud
      None igihugu cama igifise deficit budgetaire imyaka yose, hanyuma cikirigwa gisaba imfashanyo ngo abana bashobore kugaburirwa mumashuri, ubu naho ngo amakungu ni akigurire ivyuma ibi na biriya EST-CE QUE LA VISION BURUNDI PAYS EMERGENT EN 2040 EST REALISABLE?

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