Peu sont ceux qui prennent l’assurance incendie. Selon les assureurs, c’est par ignorance mais aussi parce qu’aucune loi ne les contraint à le faire… <doc3038|left>« Les Burundais n’ont pas l’habitude de souscrire à une assurance incendie. Pour certains, assurer une maison est une affaire des riches seulement », déplore un agent marketing d’une compagnie d’assurance. Toutefois, il reconnaît que les gens ne sont pas suffisamment sensibilisés sur les avantages d’une assurance incendie. En guise d’incitation, les assurances utilisent la publicité, ou approchent les clients potentiels: « Ils ne savent pas qu’assurer leurs maisons, c’est transmettre le risque à l’assureur qui s’engage à les indemniser selon le type de contrat qui les lie. » De plus, souscrire à une assurance incendie est facultatif puisqu’aucune loi ne les y oblige. Pour les assureurs, ceux qui le font sont des propriétaires immobiliers qui font entrer de l’argent, notamment les hôteliers : « C’est par peur de tout perdre en cas d’incendie. » Pour qu’une société d’assurances accepte de souscrire à une assurance incendie pour une maison, le propriétaire doit faire faire une expertise pour connaître la valeur de la maison. Après, il peut prendre soit une assurance incendie simple ou multirisque qui couvre par exemple les dégâts liés aux intempéries, les tornades, chutes d’avions, etc. Le propriétaire peut tout aussi bien faire assurer la maison ou les biens ou les deux à la fois. D’après les assureurs, le coût d’une assurance dépend de plusieurs facteurs : la valeur de la maison, son emplacement (une maison située au bord d’une falaise, une vallée, près d’une station de service), etc.