260 familles vulnérables, dont 101 familles batwa de la zone Rubirizi de la commune Ntahangwa, ont bénéficié de cartes d’assurance maladie (CAM) ainsi que de cartes de fonds d’ambulance. Ces dernières ont été octroyées par l’organisation Action contre la pauvreté (ACP), ce jeudi 04 septembre 2025.
« Les personnes vulnérables, les personnes handicapées, les personnes âgées et les Batwa sont parmi nos priorités dans l’octroi des cartes que nous avons fait aujourd’hui », a fait savoir Jean Samandari, le représentant légal de l’ONG locale ACP.
Pour lui, ces personnes ont une économie faible, une faible revenue et ils ont besoin d’un coup de main. « Nous connaissons que chaque famille a l’obligation d’avoir une carte d’assurance maladie d’après l’article 2 de l’ordonnance ministérielle conjointe numéro 630/540/530/1021 du 7 Février 2025. Les personnes vulnérables ont besoin d’aides pour avoir la CAM ».
Avec les aides en provenance des différentes personnalités vivant au Burundi et d’autres à l’étranger, poursuit-il, nous avons pu octroyer les cartes d’assurance maladie et des cartes de fonds d’ambulance à 260 familles. « Une personne peut avoir une CAM et ne pas avoir les moyens pour l’ambulance pour arriver rapidement à l’hôpital, c’est pourquoi on a octroyé 2 cartes ».
Selon Bucumi, bénéficiaires de la CAM qui a représenté les Batwa, il y a des difficultés pour se faire soigner sans carte. « Nous les Batwa avons plusieurs difficultés. Le manque de soins de santé vient s’ajouter à nos habitations qui ne sont pas confortables, la pauvreté ainsi que la famine. Nous remercions l’ACP qui a pensé à nous et nous demandons à d’autres organisations de nous venir en aide parce que nombreux parmi nous n’ont pas eu la chance de figurer sur la liste ».
M. Bucumi a appelé l’administrateur de la commune Ntahangwa à venir en aide aux familles batwa pour que ces dernières ne restent pas derrière les autres dans la Vision Burundi 2040-2060.
« Nous n’avons pas de champs, nous n’avons pas d’habitation, en un mot nous sommes pauvres. L’administration devrait nous venir en aide pour nous conduire nous aussi dans la Vision du Burundi comme les autres. Les terrains appartenant à l’État sont exploités par les riches. Nous devrions avoir aussi une part pour en exploiter aussi. Nous avons de la force et nous pouvons travailler avec l’aide bien sûr de l’administration locale ».
Pour Bernadette Nahimana, veuve de 5 enfants, qui a représenté les bénéficiaires de la CAM, la contribution de l’ACP en octroyant les deux cartes est grandiose pour les vies de ces vulnérables. « Je remercie l’ACP qui a pensé à nous. Je suis veuve et j’ai des enfants mineurs. Ils tombent souvent malades suite au manque de moyens pour satisfaire leurs besoins. Le problème de soins de santé vient d’être résolu ».
Jean Samandari, représentant de l’organisation ACP, a enfin rappelé que le projet de prise en charge médicale des familles vulnérables va toucher 1.500 familles.
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