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Euphrasie Bigirimana, secrétaire général du Sahwanya Frodebu devant le Parquet Général en Mairie de Bujumbura

12/10/2011 Commentaires fermés sur Euphrasie Bigirimana, secrétaire général du Sahwanya Frodebu devant le Parquet Général en Mairie de Bujumbura

Euphrasie Bigirimana, secrétaire général du parti Sahwanya Frodebu comparaît ce 12 octobre 2011 au Parquet Général en mairie de Bujumbura. Sur sa convocation, on peut lire le motif : enquête judiciaire concernant le cas d’Hussein Nsabimana, représentant de ce parti dans la commune Buyenzi.

Mardi, 11 octobre 2011 entre 16h20min et 16h45min. Alors que Léonce Ngendakumana, président du parti de Melchior Ndadaye, travaille dans son bureau à la permanence de son parti (située au quartier Mutanga Nord), il est interpellé par le gardien qui lui annonce la présence de policiers dehors. M. Ngendakumana exige à la sentinelle de ne pas ouvrir le portail sans qu’ils ne présentent un document leur permettant l’accès aux lieux. Après quelques minutes, ces policiers sortiront une convocation destinée à Mme la secrétaire générale du parti.

Selon Léonce Ngendakumana, tout remonte à vendredi dernier lorsque des policiers venus dans un véhicule s’improvisent à la permanence pour arrêter Hussein Nsabimana, représentant du parti Sahwanya Frodebu à Buyenzi. Interrogés sur le mobile de cette arrestation, ces derniers ont indiqué qu’un vol avait été commis dans l’une des habitations voisines de la permanence du Frodebu. Alors que personne n’avait jusque-là porté plainte, précise M. Ngendakumana, ce dernier leur demande pourquoi c’est la permanence qui est seulement concernée par cette enquête. La loi du plus fort est toujours la meilleure, dit le président du parti Frodebu en expliquant qu’il n’a pas été écouté : « Les policiers ont embarqué Hussein Nsabimana au Bureau Spécial de Recherche (BSR), alors de passage à la Permanence. »

Le président du parti Sahwanya ne mâche pas ses mots lorsqu’il évoque des intimidations: « Le pouvoir cherche, à tout prix, à faire une pression sur notre parti pour nous empêcher de dénoncer ce qui ne marche pas dans ce pays. » Vu le motif de cette convocation, s’interroge M. Ngendakumana, rien n’allait conduire à une enquête judiciaire, « puisque cette dernière doit porter sur un sujet bien précis ». Et de marteler que son parti « ne va pas céder face à ces intimidations et pressions. »

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