Samedi 27 avril 2024

Politique

Carina Tertsakian, de Human Rights Watch : « Je suis venue encourager Pierre Claver Mbonimpa »

30/08/2014 15

Arrivée au Burundi, la responsable du programme Burundi à Human Rights Watch Carina Tertsakian est allée directement à la prison de Mpimba. Iwacu l’a rencontrée après sa visite au président de l’Aprodh.

Carina Tertsakian responsable du programme Burundi à Human Right Watch ©Iwacu
Carina Tertsakian responsable du programme Burundi à Human Right Watch ©Iwacu

Pourquoi avez-vous rendu visite à Pierre-Claver Mbonimpa ?

C’est un de nos proches collaborateurs au Burundi et c’est l’un des militants pour les droits humains les plus connus, apprécié et respecté dans votre pays. Human Rights Watch est très préoccupé par son emprisonnement. Nous considérons qu’il n’aurait jamais été arrêté, encore moins accusé de faute grave comme l’atteinte à la sureté de l’Etat par exemple. Je suis allée voir comment il va, pour l’encourager, le soutenir et lui dire que nous continuons la campagne pour sa libération.

Comment s’est passée votre visite et comment l’avez-vous trouvé ?

La visite s’est bien passée. J’ai pu m’entretenir avec lui. Physiquement, il m’a semblé très faible, il souffre du diabète et il avait une grippe. C’est visible qu’il a d’autres problèmes de santé parce qu’il avait l’air un peu fragile. Par contre, j’ai constaté qu’il gardait le moral et qu’il ne se décourage pas. C’est quelqu’un qui a consacré toute sa vie au combat des droits humains et il ne va abandonner d’aussitôt.

Qu’avez-vous à dire après cette visite ?

Ce qui m’a frappé en le voyant c’est ce que je savais déjà. Cela m’a rappelé à quel point son emprisonnement est injuste. Pierre-Claver Mbonimpa ne devrait pas être en prison. Human Rights Watch a depuis le début demandé aux autorités burundaises sa libération immédiate et inconditionnelle. Je saisis cette occasion pour relancer, une fois de plus, cet appel pour que le gouvernement fasse tout pour libérer cet homme qui a vraiment consacré sa vie pour la défense des droits des autres.

Forum des lecteurs d'Iwacu

15 réactions
  1. Stan Siyomana

    FAUDRAIT-IL L’ACTION DE HUMAN RIGHTS WATCH DANS LES REGIONS (DU BURUNDI) RICHES EN NICKEL?
    Cette organisation internationale des droits de l’homme a sorti le rapport intitule:
    « Qu’est-ce qu’une maison sans nourriture? Le boom de l’industrie miniere du charbon au Mozambique et les relocalisations (des populations) »
    (Voir « What is a house without food? Mozambique’s coal mining boom and resettlements » May 2014, 130 pages. http://www.hrw.org).
    Merci.

  2. Mutima

    Qu’est-ce qu’un prisonnier d’opinion? Un prisonnier d’opinion est quelqu’un qui est condamné et/ou emprisonné pour ce qu’il a écrit ou dit. Quand on lit le récent article de HRW sur le Burundi, elle (Mme Carina Tertsakian) qualifie Pierre-Claver Mbonimpa de prisonnier d’opinion.

    Quelque part au Rwanda, il y a un Léon Mugesera qui a été condamné et déporté du Canada pour ce qu’il aurait dit dans un discours. Il avait alors qualifié les Inkotanyi d’Inyenzi qu’il fallait renvoyer d’où ils étaient venus par la rivière Nyabarongo. Et la plupart qui des gens ont suivi ce qui s’est passé pendant le génocide rwandais de 1994 savent ce qui s’est passé : des corps de tutsis flottant dans les rivières!

    Léon Mugesera avait prononcé son discours longtemps (au moins 2 ans) avant le génocide rwandais et il était alors ministre. Et il était déjà au Canada quand le génocide a été commis.

    Nous savons tous qu’une langue peut être aussi tranchante, sinon plus, qu’une lame d’un couteau. Et cela est beaucoup plus vérifiable dans cette région des Grands Lacs africains où tout le monde est spécialiste d’un langage rhétorique beaucoup plus incisif qu’un cri de ralliement militaire. Il suffirait d’imaginer les significations qu’on a données aux discours de Ndadaye et consorts quand il y a eu des tueries après le coup d’État de 1993. Pourtant ils n’avaient (Ndadaye et consorts) aucune intention d’inciter des gens à commettre les crimes qu’ils ont commis.

    Pierre-Claver Mbonimpa a été emprisonné pour ce qu’il a dit avant qu’il n’y ait de conséquences, Mugesera a été condamné après les conséquences. Alors on pourrait se poser les questions suivantes : Qu’est-ce qui est important? Prévénir ou guérir? Est-ce qu’une opinion qui n’a pas encore eu de conséquences est moins condamnable que celle qui a en a déjà eu? Pourquoi Human Right Watch chercherait à défendre un prisonnier d’opinion plutôt qu’un autre?

    N’oublions pas non plus le fait que Pierre Claver Mbonimpa et ceux qui le défendent cherchaient (et cherchent toujours) à faire passer les Imbonerakure pour les tristement célèbres Interahamwe. Et que juste auparavant (avant les dénonciations de Mbonimpa), on parlait d’un génocide en gestation au Burundi dans de lettres adressées à l’ONU et au cours de manifestations synchronisées dans certaines des capitales occidentales.

    Si on se réfère à ce qui s’est passé avant et après les élections de 2010, les médias et l’opposition burundaise dénonçaient le plus souvent que les Imbonerakure étaient en train de préparer des violences au cours et après les élections. Nous savons tous que les Imbonerakure n’ont rien fait, ni au cours des élections, ni après la proclamation des résultats. Mais nous savons qu’il n’y a eu que des gens du FNL et d’autres partis politiques de l’opposition, qui ont commis des violences pour contester les résultats des élections. Et ils n’ont pas été combattus par les Imbonerakure, mais par la police et l’armée.

    Alors, qu’on arrête de continuer à jouer à ce jeu de dupes et qu’on parle de paix! Celui qui a été condamné pour des propos susceptibles d’engendrer de la violence est aussi violent qui celui qui commet de la violence en s’inspirant des mêmes propos.

    Que diriez-vous d’un jeune ou d’un groupe de jeunes qui prendraient des armes pour combattre des Imbonerakure de leur quartier ou village, parce qu’ils ont entendu, de la bouche de Pierre-Claver Mbonimpa, « un des militants pour les droits humains les plus connus (ambigüité!), apprécié et respecté dans notre pays », que des Imbonerakure ont été militairement formés au Congo et qu’il faut se défendre contre eux?

    Entre la prévention et la guérison, je choisis la prévention… ne fût-ce que pour faire passer un message à tous ceux qui seraient tenté d’inciter les incrédules à la violence. Ce n’est pas parce que des propos condamnables viennent de quelqu’un qui est opposé aux dirigeants d’un pays, plutôt que d’un dirigeant, qu’ils sont moins condamnables!…

    Human Right Watch dispose d’une armée de conseillers, de dirigeants et d’avocats qui analysent chaque phrase qui se retrouve dans leurs publications, pour justement éviter qu’ils soient poursuivis pour un quelconque écart aux lois et à l’éthique. Pourquoi ne pourraient-ils pas exiger la même rigueur chez leurs protégés des pays où ils interviennent?

    Les autorités burundaises ont nié l’existence des faits que dénonce Mbonimpa! Les autorités congolaises l’ont également nié, de même que les autorités onusiennes, mêmes si certains essaient, tant bien que mal, de réinterpréter les propos en leur faveur! Maintenant que les ONG internationales se rendent compte que Mbonimpa pourrait avoir été « légèrement fautif », elles se mettent en ordre rangé de bataille pour le sortir de la situation « fâcheuse » dans laquelle il se retrouve… On pourrait quand même commencer par respecter le gouvernement burundais et reconnaître le tort de leur protégé!…

    C’est aussi une question de respecter et de faire respecter les droits humains!… Surtout quand il s’agit du plus fondamental des droits humains : « le droit à la vie »!… Pour Mbonimpa et pour tous les autres!…

    C’était une opinion… sûrement condamnable! 🙂

  3. Albert Tanganyika

    Que préfériez-vous entre Mentir pour vivre et sacrifier ses concitoyens pour rester au pouvoir ?
    Quelqu’un me dira que mentir c’est déjà sacrifier…
    J’ai travaillé plusieurs années avec des ONG internationales. Le véritable problème est le fait que les employés des associations des droits de l’homme vivent d’un salaire donné par les grandes ONG sous forme de subsides, mais à quel prix ?
    Vous êtes poussés à aller fouiner même dans les toilettes de quiconque ayant des connaissances avec quelqu’un de la mouvance présidentielle afin de rédiger un rapport contre le pouvoir en place, quitte à inventer n’importe quoi car ce qui compte ce sont des éléments qui permettront aux Etats –patrons de ces pseudo-ONG à faire chanter le gouvernement- cible et ainsi lui faire signer de faux contrats, le forcer à envoyer ses militaires (sans l’aval du peuple) faire la guerre et mourir à leur place, lui soutirer de l’argent pour les campagnes électorales…
    Pourquoi ces ONG ne font pas la même chose avec les partis d’opposition ? Pcq ceux-ci n’ont rien à donner. Voilà pourquoi il leur arrive même de commettre des assassinats et les imputer au compte du gouvernement sans que ces ONG ne fassent d’enquêtes. Ce qui compte, c’est du sensationnel.
    Mais, dans des pays où le président a tout donné ou accepté de travailler pour eux, les partis d’opposition et les associations des Droits de l’homme disparaissent. Ex : Paul Biya(Cameroun) : +de30ans au pouvoir, Blaise compaoré(Burkina faso) :30ans, Museveni(Uganda) :+de30ans, Kagame(Rwanda) :20ans.
    N.B : L’Armée Rwandaise a permis la création du « soudan du sud », l’Armée Ugandaise est en somalie, aujourd’hui l’armée Burundaise joue dans la même équipe que l’Uganda en somalie comme cela a été le cas pendant Buyoya II oû nous avons vu les armées des trois pays voisin de l’EST du géant RDC (Uganda, Rwanda et Burundi) entrer à l’EST de ce pays. Où étaient ces ONG à ce moment là ? Ils étaient tjs là, seulement cette fois là les Gouvernements et leurs armées avaient accepté leur contrat. Par conséquent, la sous-traitance avec les associations et les partis politiques n’étaient pas nécessaire.

    • Stan Siyomana

      @Albert Tanganyika
      Si vous croyez vraiment defendre l’Etat burundais (contre l' »action des ONG etrangeres? »), alors vous vous y prenez tres mal, ET CE FAISANT, VOUS VOUS CONTREDISEZ.
      Supposons que ce que vous avez dit s’applique au BEAU PAYS DE MWEZI GISABO:
      1. Si ces « pseudo-ONG » ont pu faire chanter le gouvernement, c’est que les leaders burundais doivent deja s’accuser de quelque chose (qui doit rester cache au souverain peuple burundais, donc indirectement vous etes en train de les accuser.
      2. Si ces « pseudo-ONG » ont pu forcer le gouvernement a envoyer ses militaires (sans l’aval du peuple) faire la guerre et mourir a leur place, la aussi, indirectement vous etes en train d’accuser les leaders burundais du plus grand crime qu’ils puissent commetre contre leur patrie.
      3. Si ces « pseudo-ONG » ont pu soutirer de l’argent au Gouvernement burundais pour les campagnes electorales (dans d’autres pays), le citoyen burundais lambda va se demander pourquoi quand c’est son tour d’organiser les elections (en 2015), le Burundi doit aller quemander des fonds a l’exterieur du pays. La aussi vous accuser les leaders burundais.
      4. Vous, vous deplorez la participation du Burundi dans les operations de maintien de la paix (sous l’egide de l’Union Africaine) alors que le Chef de l’Etat burundais ne rate une seule occasion pour parler des vaillantes forces de l’ordre burundaise.:
      « …le fonctionnement effectif du Conseil de Paix et de Securite (= a l’Union Africaine) que mon pays a l’honneur de presider ce mois d’aout 2014…
      Nous saluons le travail de la Mission de Stabilisation de la Republique Centrafricaine (RCA) sous conduite africaine, la MISCA… »
      (Voir « Discours du President Nkurunziza au Sommet Etats-Unis – Afrique », http://burundi-forum.org, 6 aout 2014).
      Merci.

      • Stan Siyomana

        @Albert Tanganyika: « Voila pourquoi il leur (= les partis d’opposition) arrive meme de commettre des assassinats et les amputer au compte du gouvernement SANS QUE CES ONG NE FASSENT D’ENQUETES… ».
        1. L’une des phrases les plus celebres du president tanzanien (Mwalimu Julius Kambarage Nyerere 1922-1999) sur la possibilite de battre Field marshal/Marechal Iddi Amin Dada (= apres que les troupes ougandaises ont occupe une partie du territoire tanzanien a Kyaka (nord-ouest du lac Victoria) en 1979? ) est:
        « Uwezo tunao, na nia tunao »/Nous en avons les moyens, et nous en avons la volonte.
        Meme si l’on laisse de cote la question de savoir si les partis d’opposition au Burundi ont « uwezo na nia » de commettre des assassinats, il reste que dans le BEAU PAYS DE MWEZI GISABO ou le pouvoir judiciaire est suppose agir independament du pouvoir executif et du pouvoir executif, C’EST, EN PREMIER LIEU, AU SYSTEME JUDICIAIRE BURUNDAIS DE FAIRE DES ENQUETES et non a une ONG etrangere. Il en va de la souverainete de l’Etat burundais.
        2. Et je voudrais ajouter ceci que je juge tres important: c’est au Gouvernement burundais (et non a l’ONU) de faire des enquetes quand on parle de distribution d’armes sur son territoire (sud du pays? Rumonge?), c’est au Gouvernement burundais (et non au Gouvernement rwandais) de faire des enquetes quand on decouvre des cadavres de gens sur les rives du lac Rweru (cote burundais a Kirundo?).
        Merci.

  4. claude

    C »est bon que vous soyez venue encourager P.C. SVP, n’oubliez pas d’aller au pays voisin du Burundi( nord) pour encourager Mme Victoire Ingabire, Me Pasteur Bizimungu et consorts.

    • Albert Tanganyika

      Moi personnellement, je défend tout le monde mais avant tout les burundais.
      A propos d’Ingabire et les autres, nous avons tout dit, et je vous rassure que les choses avancent
      très positivement. De temps en temps, nous rencontrons des étrangers influents qui ignorent à 60% la vraie situation de la région alors que ce sont eux qui sont sensés nous aider à nous réconcilier.
      Nous devons tous savoir que chaque pays a besoin de l’autre pour vivre en Paix, si non ça ne finira jamais.

  5. kimene

    rekura iyo ntama ntipfire mwibohero mwaba dd

  6. Droits de l'homme, mon oeil

    C’est dommage que nos pays africains soient malmenés par des gens qui ne savent même pas se coiffer! Ils gagnent leur vie par des montages, des mensonges… Qu’ils aillent parler de droit de l’homme chez eux. les noirs américains sont tués à longueur de journée parce qu’ils sont noirs, la torture, la peine capitale c’est aux USA qu’ils balaient d’abord chez eux.
    Quand Est-ce que nous allons comprendre nous Africains que ces gens ne sont en aucun cas là pour le bien de nos peuple. Ils provoquent la guerre partout dans le monde pour des ressources naturelles et pour la vente des armes. En Allemagne l’autorité parlait de ne pas donner des armes en guerre et les fabricants d’armes disaient qu’il ne faut pas y penser parce qu’ils vont perdre du travail. Quand Est-ce que nous Africains allons nous comprendre que une personne tuée chez nous par ces merdes d’armes, son sang c’est pour nourrir le peuple occidental?
    Mugabo nta kundi uwigize ikivumvu bamuyoza amase.

    • Stan Siyomana

      @Droit de l’homme, mon oeil: « …des gens qui ne savent meme pas se coiffer… »
      L’insulte c’est la preuve de manque d’arguments et d’education.
      (Par Nadjel sur http://www.jepoeme.com, 7 November 2013).
      Merci.

      • Vrai

        Mr ou Mme Stan Siyomana, ce n’est pas une insulte, [c’est toi qui le dit], c’est un constat que vous devez vous-même remarquer. C’est plutôt un clin d’œil et un appel au respect. C’est symptomatique, on voit tout de suite la personnalité de nos donneurs de leçons.

        • Stan Siyomana

          @Vrai
          Pensons un peu a l’histoire de Mahatma Gandhi et du premier ministre de l’Empire (britannique) Sir Winston Churchill.
          1. Dans un discours devant le Council of the West Essex Unionist Association, le 23 fevrier 1931, Winston Chirchill (qui n’etait pas encore Prime Minister) a dit:
          « C’est alarmant et ca cause de la nausea de voir que Mr Gandhi (qui est un avocat membre du Inner Temple (de Londres)) est aujourd’hui devenu un seditieux fakir du type bien connu en Orient, marchant a moitie-nu sur les escaliers du Palais du Viceroi (= en Inde) quand il est toujours en train d’organiser et de conduire une campagne osee/defiant campaign de desobeissance civile, pour parler au meme pied d’egalie/to parley on equal terms avec le representant du Roi-Empereur… ».
          2. Treize ans plutard, après sa detention en mai 1944, Mahatma Gandhi a appris ce que Churchill avait dit de lui et il lui a ecrit une letter:
          « Dilkkhush » (Panchgani), 17 juillet 1944.
          Cher Prime Minister
          On dit que vous avez le desir d’ecraser le simple »Fakir nu’, comme vous m’avez decrit. Ca fait longtemps que j’ai essaye d’etre « Fakir » et nu, ce qui est encore plus difficile. C’est pourquoi je regarde l’expression comme un compliment, bien que involontaire (de votre part). Alors, je viens a vous dans ces conditions/I approach you then as such et vous demande de me faire confiance et de m’utiliser pour le bien de votre people et du mien, et a travers eux pour le bien des peuples du monde entier/and through them those of the world.
          Sincerement votre ami/Your sincere friend,
          M.K. Gandhi. »
          (voir 144. The « Half-naked », « Seditious Fakir ». In : This was Bapu: complete book online.www.mkgandhi.org).
          3. Le dictionnaire Larousse definit « Fakir » = en Inde, member d’une confrerie mystique hindoue.
          Merci.

    • Bimbabampisha

      @ Droits de l’homme, mon oeil
      1. Uwushaka gusenya urwiwe bamutiza umuhoro…
      none uwukora imihoro niwe baca bavuga ko yarushenye?

      2. « Uwutaraburogwa avuga ngo nobunya »
      Mbega ntiwari bwumve uwugendera ku mfyisi ayagaza yibaza yuko izomurya ubwanyuma ingene vyamugendeye ? Amaherezo nawe nyene iramurya tu! ehhhh Karorero urazobaza abahora bicagura (canke bigira ba sindabibazwa) bangaza abandi mu nyuma nabo bakarugwa inyuma ingene baheza bakabona ubuzima bwo mu mahanga…

      Le fait que « … les noirs américains sont tués à longueur de journée parce qu’ils sont noirs, la torture, la peine capitale c’est aux USA… » ne justifie pas des violences similaires qui se commettent à travers le monde.

      3. « inkoni yakubise mukaso woyibika kure »
      Cher compatriote inconnu « Droits de l’homme, mon oeil »
      Aujourd’hui c’est P.C Mbonimpa, demain ça peut-être quelqu’un(e) d’autre, ou même toi quise retrouve dans le collimateur d’une justice selective, non lucide, injuste ou brutale.
      Combien de gens qui ont commis des crimes se la coulent douce et narguent cette même justice qui frappe les gens comme Mbonimpa et bien d’autres de nos concitoyens …
      Finalement « niwaba utaratabwa mu munyororo uzira ubusa canke ikiri ukuri ukwiye kwihangana… » : Si les faits dont Mbonimpa est accusé sont démontrés, il faut qu’il soit jugé en toute transparence dans le strict respect de la loi applicable à tous sans distinction. Ainsi la justice et le pouvoir seront moins vulnérables aux reproches.

  7. Idrissa SIMBONYEVYOSE

    le burundi est un pays independant. Laissez la justice faire son travail

    • joan!

      @ idrissa
      de quel independance tu parle, si demain toute aide international cesser il serait libere immediatement
      de quel justice tu parle , tu peut etre jeter en prison a cause de tes opinions , avoir une sentence de prison a vie pour avoir fait des manifestations et d’autres cas que j’aurais pas le temps d’enumerer !

A nos chers lecteurs

Nous sommes heureux que vous soyez si nombreux à nous suivre sur le web. Nous avons fait le choix de mettre en accès gratuit une grande partie de nos contenus, mais une information rigoureuse, vérifiée et de qualité n'est pas gratuite. Nous avons besoin de votre soutien pour continuer à vous proposer un journalisme ouvert, pluraliste et indépendant.

Chaque contribution, grande ou petite, permet de nous assurer notre avenir à long terme.

Soutenez Iwacu à partir de seulement 1 euro ou 1 dollar, cela ne prend qu'une minute. Vous pouvez aussi devenir membre du Club des amis d'Iwacu, ce qui vous ouvre un accès illimité à toutes nos archives ainsi qu'à notre magazine dès sa parution au Burundi.

Editorial de la semaine

Le Burundi confronté à une question de survie

Quatre enfants sont morts dans l’ effondrement d’une maison dans la zone Ntamba, commune Musigati, un enfant de trois ans est mort, plus de 300 maisons détruites  après un éboulement sur la colline Gabaniro, commune Muhuta, plus de cinq cents (…)

Online Users

Total 2 941 users online