Samedi 27 avril 2024

Politique

Buta, Bugendana, Gatumba, des crimes froids

23/04/2013 56

Gatumba: l’horreur

Dans la nuit du 13 au 14 août 2004, une catastrophe s’abat sur le camp des réfugiés congolais Banyamulenge à Gatumba non loin de la frontière avec la RDC. Une attaque rebelle fait 166 morts et 116 blessés. Abbas Mbazumutima, alors journaliste à la radio Bonesha, témoigne. Il rappelle cette conversation avec Pasteur Habimana, alors porte-parole des FNL. par Abbas Mbazumutima

L’horreur à l’état pur ©Iwacu
L’horreur à l’état pur ©Iwacu

C’est la nuit, je n’ai pas de sommeil, et pourtant la journée n’a pas été de tout repos. Quand, soudain, le téléphone sonne. C’est l’administrateur de Mutimbuzi, Louis Niyonzima.
Notre rédaction l’appelait affectueusement ’’Mgororo’’, un terme swahili pour désigner la crise. Il m’apprend que le camp abritant les réfugiés banyamulenge de Gatumba venait d’être attaqué et qu’il y avait plus de 50 morts et 60 blessés.
Il est 2 heures du matin. J’appelle aussitôt quelques journalistes. L’administrateur m’appelle encore une fois. Le bilan vient de s’alourdir. Il me parle de plus de 80 morts. Hécatombe ! Arrivé à la radio Bonesha FM, j’appelle directement l’administrateur Niyonzima pour une interview. Il avait des larmes dans sa voix.

Un appel intrigant

Il est 5 heures et demie, c’est l’heure de la vérification des papiers, des interviews avant la présentation du journal. La journée s’annonce mal avec ce carnage de Gatumba et surtout avec un bilan qui s’alourdit au fil des heures. L’administrateur Louis Niyonzima appelle encore une fois la rédaction pour annoncer que le bilan annoncé est à changer. Il y a découvertes d’autres cadavres, d’autres blessés.

Soudain, le téléphone sonne et c’est Pasteur Habimana en personne qui est au bout du fil : « Monsieur le journaliste, faut pas aller raconter n’importe quoi, c’est bel et bien nous les Palipehutu-FNL qui avons attaqués ce camp. Les jeunes banyamulenge voulaient empêcher notre progression et nous avons riposté ».
« Mais M. Habimana, vous vous rendez compte de ce que vous revendiquez-là ? Il y a plus de 80 morts ! », lui répondis-je pour l’amener à prendre conscience de ce qu’il avançait. Il est resté têtu, me répétant que son mouvement assumait. Je n’ai pas diffusé ce son, il était, à mon avis, plein d’arrogance.

Ce n’était pas un message positif pour la postérité, surtout pas à diffuser dans une radio ayant comme ligne éditoriale, la réconciliation nationale et la promotion des droits de l’homme. J’ai longtemps médité sur ce coup de fil de Pasteur Habimana : « Pourquoi est-ce qu’il s’est empressé de revendiquer cette attaque meurtrière ? »

Le choc

J’étais angoissé quant à l’idée de me rendre à Gatumba. Un silence de mort régnait dans la jeep de reportage, chose inhabituelle pour des journalistes qui sommes plutôt bavards. Bien que l’interview faite avec l’administrateur de la commune Mutimbuzi et le reportage à l’hôpital Prince Régent Charles, qui venait d’accueillir plus de 50 blessés, me permettaient d’être aguerri, j’avais la gorge sèche.
Plus le véhicule s’approchait de Gatumba, plus la tension montait. Une voix intérieure semblait me chuchoter, m’encourager. Il est presque 6 heures et demie quand le 4×4 franchit le Pont de la Concorde. Gatumba, qui est toujours animée d’habitude, ressemble à une ville fantôme. Il y a peu de mouvements, à part un ou deux véhicules du CICR qui évacuent les blessés. Des sirènes et des gémissements déchirent le silence.

Les habitants de Gatumba restent terrés chez eux. Les plus téméraires se tiennent debout devant leurs maisons, très peu osent s’aventurer, en curieux à la sortie de cette localité vers la frontière avec la RDC où se trouve le lieu du drame, le camp de transit servant d’abris temporaire aux réfugiés Banyamulenge, des Tutsi congolais. Mais aussi d’autres Congolais comme les Bambembe et les Bafulero. Il y avait aussi quelques rapatriés Burundais sans terres rentrés d’exil. Ces réfugiés n’étaient pas mélangés : les Banyamulenge avaient leur abri de fortune couverts de bâches vertes à part.

Mais avant d’entrer dans ce camp à moitié détruit par le feu, une sorte d’effluves bizarres, de viande rôtie mêlée de roussi, alerte tous les journalistes. Cet étrange fumet était très fort. « Même si Gatumba est réputé pour ses grillades, qui peut oser prendre une brochette à cette heure-là du matin et dans un village en deuil ? », demande un des reporters, une façon de rompre le silence. Personne ne tentera une réponse.

Aussitôt arrivés sur les lieux, les journalistes s’empressent de sortir du véhicule : premier électrochoc et réponse à l’énigme de tout à l’heure : deux corps sont en train de brûler juste à l’entrée du camp. Quelques photographes et deux cameramen courageux prennent quelques images mais après quelques minutes, ils arrêtent. Frappés de stupeur, ils baissent les bras, impuissants face au sinistre, aux scènes lugubres mais ils se frottent les yeux qui restent écarquillés: c’est l’horreur à l’état pur.

Au vu des corps calcinés, noircis par la fumée, des femmes rescapées se mettent à pousser des cris de désespoir, à pleurer à chaudes larmes. Un jeune homme qui avait réussi à s’échapper en déchirant la tente pleure devant la dépouille de sa mère. Le corps inerte de sa petite sœur était méconnaissable : il était tout noir, les brûlures était profondes, les os de ses doigts et une partie de son tibia étaient visibles, son visage était à moitié carbonisé.
Quelques hommes courageux s’empressaient de couvrir de pagnes tous les corps brûlés ou mutilés. La plupart de personnes tuées avaient visiblement été achevées à la machette : les entailles étaient profondes, les blessures béantes. La ronde des mouches, pareille à celle des vautours à la vue d’une proie, avait commencé au dessus de tous ces corps sans vie.

Des cris de douleur s’amplifient à la découverte d’autres personnes tuées atrocement. On implorait ’’Nyagasani’’, Dieu en Kinyarwanda. Parmi ces gens, il y en a qui avaient le crâne fracassé, d’autres avait été poignardés, très peu avaient été tués par balle. Des corps déchiquetés laissaient penser que les bourreaux avaient utilisés des grenades avant de mettre le feu aux tentes abritant ces Banyamulenge.

Même tous ceux qui se croyaient coriaces n’ont pas retenu leurs larmes à la vue de cette scène macabre d’une mère et ses deux bébés, des jumeaux, tous tués à la machette, baignant dans une mare de sang.
Parmi les images horribles de ce carnage d’une bestialité inouïe, il y a également cette jeune maman tuée à bout portant d’une balle dans le dos alors qu’elle tentait peut-être de protéger son bébé en se servant de son corps comme bouclier.

Ses bras sont restés largement déployés, figés dans un geste de supplication ou d’invocation. Peine perdue son nourrisson sera tué d’une balle dans la tête : un gros trou dans un tout petit crâne.
Il y avait des douilles un peu partout aux alentours de ce camp et surtout à l’extrême ouest de la brigade de Gatumba. « C’était pour empêcher toute intervention », diront des témoins.

Que de cercueils ©Iwacu
Que de cercueils ©Iwacu

Des larmes, et encore des larmes

Un cameraman de l’agence Reuters, Jean Pierre Harerimana, vient me trouver dans un coin, je sanglotais. Je ne pouvais pas m’imaginer comment un homme pouvait se permettre une telle animosité : pour pouvoir tuer, il faut d’abord tuer quelque chose en soi, son humanité. Le pauvre cameraman me disait qu’il ne parvenait pas à prendre des images. Il regardait sans cesse du côté de l’objectif de son appareil pour voir ce qui clochait. « Tout est en ordre, c’est peut-être ton objectif qui est en panne », lui répondis-je pour le tranquilliser. De grosses larmes dégoulinaient de ses yeux. Il s’est vite essuyé les yeux. Non loin de là, un photographe d’une autre agence étrangère pleurait. Plus loin, des cris de douleur poussés par une journaliste de la radio Isanganiro, Chantal Gatore. « Même les grands reporters chialent et sanglotent face aux scènes pareilles », dira un autre journaliste.

Sauvé par un « deuxième bureau »

Il n’était pas facile de trouver des témoignages mais un homme se présenta : un ressortissant de la communauté des Banyamulenge, un rescapé. Il avait passé la nuit chez sa deuxième épouse dans une des tentes qui servaient d’abris aux autres Congolais, essentiellement des Babembe. Cette rangée de tentes a été épargnée.

Notre homme affirmait avoir tout entendu, tout vu : «Avant chaque rafale, ils poussaient des Alléluias, des coups de sifflet, ils chantaient même et j’entendais des gémissements des personnes qui mouraient ou qu’ils achevaient. Ils parlaient kinyarwanda, kirundi et kiswahili et d’autres dialectes de l’est du Congo. Je les distinguais très bien, je suis de la région et l’épouse qui me reste est de la communauté des Babembe ».

Il affirmait à demi-mot que les combattants du Palipehutu-FNL et les Maï-maï associés aux rebelles rwandais du FDLR, en guerre contre le RCD Goma d’Adolphe Onusumba, étaient responsables de cette attaque. Un expert onusien venu sur les lieux dira qu’il y a du vrai dans ces propos, que ce crime profitait moins aux rebelles burundais.
D’autres témoins nous parlaient d’une poudre utilisée par les assaillants pour brûler les tentes. Plusieurs autorités dont le président de la République Domitien Ndayizeye et la Représentante spéciale du Secrétaire générale des Nations Unies au Burundi, Carolyn Mac Askie sont venues réconforter les rescapés.

Que de cercueils

Ce jour-là, l’administrateur de la commune Mutimbuzi a fait la plus grosse commande de sa vie : « 168 cercueils. Il y a eu finalement 166 morts et 116 blessés. Le vice-président de la RDC, Azarias Ruberwa qui est de cette communauté des Banyamulenge venait de faire une visite au Burundi. Il était à Goma quand ce carnage a eu lieu. Il est revenu le lendemain pour prendre part aux cérémonies d’inhumation de ces corps », se rappelle Louis Niyonzima. Que d’émotions, de larmes, de cris, de sanglots et de chants le jour de l’enterrement de ces victimes de la barbarie humaine.

Forum des lecteurs d'Iwacu

56 réactions
  1. Mushikiwabo

    Qu’ils se ramenet a Dieu sinon, ils contonueront a mourir. Il faut se rappeler de la condition du depart. A partir de 1+1=2, on aboutira terdivement au nombres complexes (imaginaires). Mais si on ne se rappelled plus de ces notions de base, comment compremdre les acquisitions avancees?
    Il fallait commencer par 1959, 1965, 1972, 1988, et 1993. Si au moins un President Tutsi serait mort, on aurait efface les Hutu de la planete.
    J’ai perdu mes neveus a Bugendana mais je me rappelled que si les Hutu de Bugendana n’auraient pas agi bien avant, on leur aurait fait la meme chose qu’ils ont faite au Tutsi. Et si c’est le cas de tuer, qui est ce beau tueur que Buyoya en 1988 a Ntega et Marangara pourtant, il est blanc comme un sou neuf.
    A mon avis, ces histoires ne nous meneront nulle part. Si le pardon domine le chagrin, nous construirons un avenir qui est plus miex ou on mourra par cause natirelle. Mais si on seme la zizanie, on recoltera toujours les hecatombs.
    QUI PART POUR LA MORT, LAISSEZ-LES MOURIR. Qui veulent la vie, Jesus dit « JE SUIS LA VOIE, LA VERITE ET LA VIE » RECEVEZ JESUS ET VIVEZ, OU REJETTEZ JESUS ET MOUREZ!

    • Sabuzi Simeon

      A M. Antoine Kaburahe, Rédacteur en chef,

      Votre article sur les massacres de Buta mériterait une enquete plus approfondie. En effet, mis à part les faits incontestés, à savoir les tueries ignobles qui s’y sont passées (dans et tout autour de Buta), l’article peche sur l’inexactitude des noms des lieux, des distances, du manque des nombreux témoins occulaires indépendants, etc.

      En tant que natif de Muzima- qui n’est pas une petite colline dominant le petit séminaire-, je continue à lire (Martyrs de la fraternité par A. Z. Bukuru,…) et à consigner par écrit de nombreux témoignages verbaux qui pourront un jour nous aider tous à jeter davantage de lumiere sur ce triste fait qui a ravagé non seulement une petite bourgade, mais toute une contrée…

      A titre indicatif, vous pourriez vous enquérir sur le discours prononcé par le représentant des parents lors des cérémonies d’enterrement de ces victimes! Ainsi, à défaut d’une enquete plus approfondie, il faudrait éviter de jeter l’huile sur le feu au tres grand risque d’entretenir des sentiments de rancoeur et de vengeance…

      Votre fidele lecteur SS.

  2. KAMEYA Jean-Marie

    C’est vriament la honte rien qu’à la lecture des commentaires on devine l’éthnie des auteurs .De grace twabuze twese .Félicitations à Iwacu .Mais la CVR ne verra jamai le jour !

    • kayogera Vyose Sesema

      Oya nta gushira inkambi ahatagira uruguma, ubu bwicanyi bahitanye bose abahutu n’ abatutsi , ndahojeje imiryango yabuze , kandi n’ urwo rwaruka Imana yaramaze kurwakira mu bwami bwayo. Mugabo turazi neza ko ubu bwicanyi bwagizwe n’ aba bari kubutegetsi , n’ ubu barabandanya bukebuke babicishije ku mbonbera kure . none tureke kuvuga ibiboneka. Mu butegetsi n’ aho bariyo bose , uhereye kumushikiranganji w’ imbonerakure n’ umuprezida wiwe. Turabasaba batworohereze , bagire trève. Kuva bari mwishamba bica gushika ubu ntibararuha, bazogeza ryari, ni ibinywamaraso koko? Twabahimvye ni bitembane, twarushe,,,,,n’ iyi ntwaro y’ inyeshamba niko imeze,,,,, ninyeshamba koko; ntahobataniye n’uwishe mwenewabo n’ ubuhiri muri bible.

    • kayogera Vyose Sesema

      Hewe urakoze kuri ibi ushikirije, nibikubite agashi bagabanye kuva bakiri mw’ ishamba gushika ubu ntibarahimba amaraso ya bene wabo? Ni abicanyi koko? gushika ryari,

  3. Issi J.

    Nta kinyamakuru kirekuriwe kugira politique, et surtout en Afrique, atari kurondera gusongera isibe. Ariko kwari uko, nta kundi, abarundi dukwiye kwitondera izo mvugo abantu biharaje bitwaza ngo ni democratie. Binasubiriye, basokuru barayamaze ngo « urucira mukaso rugatwara nyoko ». Amayeri yo guhuma amaso benegihugu ngo urabakunda kandi bigaragara ko hari agatimatare ubafitiye, ntaho bizogeza abo bantu. Intumbero y’abo, ni ukubonwa ko ari IMBONEZA(journalistes etc…) z’U Burundi. Ico bakwiye kumenya no gutegera, igihugu kirafise abagitegeka kandi bafise uburenganzira bwo gushinga inzego zishakashaka n’itohoza ku makuba yahitiye igihugu cacu. Ayo marementanya no gushaka kwagira iceyi abandi nk’uko vyabaye mu Rwanda, ntavyo dushaka. Gasopo ahubwo. Abo bagabo b’iwacu bazohava bitwarirwa na benegihugu

  4. Barekebavuge

    Merci de rappeler au CNDD-FDD que les morts congolais de GATUMBA en 2004 ne sont pas là pour nous faire oublier qu’à BUTA et ailleurs, des burundais ont été froidement massacrés. RWASA n’occupait qu’une portion du terrain des combats à l’époque. Si ma mémoire est bonne, il n’était pas à Buta le jour de l’Hétacombe qui a fauché les 40 jeunes séminaristes. Pas même à Bugendana où l’unité qui a commis l’irréparable avait auparavant atrocement exécuté Mgr RUHUNA Joachim. Par contre, tout l’Etat-major des FDD au complet ( dont feu Major Ngurube Melchiade que les dd voudraient ériger au rang des héros) était là. Les généraux ex-FDD qui se relaient sur les radios devraient jauger leurs propos, car l’histoire est la seule science qui ne change pas: les faits qu’elle relate restent têtus, peu importe ceux qui les rapportent aux générations présentes ou futures.

  5. le president du gondwana

    iwacu pourquoi ne faites pas les enquêtes fouillées pour ceux qui ont brulés vifs comme des poules grillées les élèves de kibimba, (qui ne connaissaient ni ndadaye ni la politique du frodebu), dans le four crématoire de kw’ i bubu a kibimba au modèle nazi de sobibol ?ceux qui ont fusillés femmes enceintes,enfants,vieux,vieillards ,pauvres habitants de teza,sur lesquels dans leur sommeil se sont réveillés par des tirs de mitrailleurs aux mains des rebelles cndd fdd actuels dirigeants connus qui circulent librement dans les jeep prado et mercedes a bujumbura ,qui après les avoir massacres ont mis de la poudre phosphore qui brule a 1000 degrés Celsius (cfr la poudre qui a brulé le marché central de bujumbura) sur les survivants endormis avec les morts et les ont brulés sans pitié?
    wait and see

  6. MAHORO

    Dans cette histoire tragique, hari ikintu jewe nkirondera kumenya kandi abo ndakibajije barijijana imitima mukunyishura naco ni iki: Hari umwe mu ba assaillants yishwe nabagenzi biwe kuko yanse kwica birya bibondo. None muri iyi nkuru IWACU iduhaye, Neppo avuga ko yishwe bamaze gutangura kwica, hari abandi numvise bavuga ko yishwe muntango ahakanye itegeko ritanzwe nurya mugore (Imana imubabarire kuko igitsina gore= Impuhwe) mbere akamubwira koboja gutegera abasoda bareke abana hama aca aba ariwe wambere urya mugore yica.
    Uwoba afise umuco yompa inyishu kuri : [email protected]

  7. Shaza

    Toutes les âmes péries suite aux répressions ethniques qui ont longtemps endeuillées le Burundi et les barundi devraient être commémorées sur toute une Semaine nationale du plus jamais ça!- Ataruko nos leaders et hommes politiques bazobandanya badushirako iyo pression natwe tugume tubashigikira alors que cette idéologie de se cramponner au pouvoir par tous les moyens n’a plus de place au Burundi. Je préfère une personne qui revendique ses droits pacifiquement que celle qui essaie de se les arracher par tous les moyens, y compris tuer gratuitement son prochain. Murahagabira rero kuko abamaze gupfa ni benshi cane si du moins nous les avons toujours à coeur. Bandanya ukokeza nabo bazobandanya bica, une logique facile à comprendre n’est-ce pas? Mobilisons-nous alors pour combattre ce fléau ataguhendana birimwo, twumve ko Igihugu ari icacu twese et qu’on y a tous un mot…

  8. abruzi

    La cas de BUTA met en évidence des héros!
    En refusant de se séparer de leurs condisciples, les élèves HUTU savaient bien ce qui les attendaient.
    Même quant les tirs on commencé, on a pas entendu un seul cris du genre « je suis HUTU, laisse-moi vivre! »

    Comme le dit le père,  » Le sacrifice des enfants a désarmé tous les extrémistes. Devant le don suprême, tout le monde était obligé de s’incliner »

    Tous les extrémistes reconnaissent le courage des enfants de Buta!

    On voit aussi un parmi les assaillants tenter d’empêcher le massacre et être tué pour cela.

    Dans notre société malade, beaucoup d’hommes et de femmes braves sont resté dans l’ombre alors qu’ils ont risqué leurs vies, voir été tués pour avoir sauvé les autres .
    Cependant à Buta, la lumière jaillit et repousse l’obscurité de leur mort .
    J’espère qu’ils seront donné en exemple à nos enfants et petits enfants.

    Par ailleurs, pour que cela soit possible, on devine facilement un enseignement qui honore les éducateurs. On sent que Buta était devenu un Oasis d’amour dans un désert de haine.

    J’espère aussi que quant on voudra donner un exemple de bons éducateurs, on ne tarira ps déloge à l’endroit des éducateurs de Buta. Il faudra qu’ils nous donnent leurs secrets . Qui sait peut-être détiennent-ils le remède aux maux des Burundais?

    • The Truth

      Pensez-vous que si c’était le contraire, les Tutsi auraient protéger leur condisciples Hutu?
      Ne croyez pas que si au lendemain de l’assassinat de Ndadaye et ses collaborateurs si plusieurs Tutsi étaient restés soudés avec leur frères Hutu, nous aurions pu éviter tous ces crimes d’une horreur inimaginable?

  9. horu

    BUTA, BUGENDANA, KIBIMBA : abarokotse baremeza ko batewe na CNDD-FDD.
    GATUMBA : abarokotse baremeza ko ababo bishwe na FNL .
    ABASHAKASHATSI nibandike ahandi hantu uwo Rwasa na Palipehutu-Fnl bateye abanyeshure, abanyagihugu … bakabacisha ku buhomba babanje kubacamwo kubiri.
    TWIBUTSE : Palipehutu-FNL yatanguye kurasana ca gihe muri 1991.

  10. Tacite

    taba, bubanza, rutegama, bugendena, kayanza , …..muhibuke ndetse nabendi benyagatumba bavuba

  11. Barekebavuge

    Merci de ce rappel pour mettre ceux qui croient faire le malin devant leurs repsonsabilités. Et au moment du carnage de Buta, des mines placées par un des futurs chefs rebelles FDD ont fauché des vies de civils innocents. Les auteurs ont été identifiés et condamnés. Les mêmes raisons qui ont empêché la poursuite de Nkurunziza à son retour de la brousse militent en faveur d’Agathon RWASA depuis 2006. La justice burundaise s’est largement discréditée dans toute l’histoire des tragédies que le pays a connues. Il est donc hors de question qu’on lui fasse une quelconque confiance dans les dossiers liés aux crimes graves commis par les burundais. Les cas NDADAYE, MANIRUMVA, Vital BANGIRINAMA, pour ne citer que ceux-là, ont prouvé les limites d’une justice instrumentalisée par l’exécutif à outrance. Nous devons attendre une juridiction spéciale et impartiale ayant des compétences internationales.

    • RUGAMBA RUTAGANZWA

      Vous avez totalement raison, BAREKEBAVUGE…Arrêter RWASA seul pourquoi? Et les autres tueurs qu’on connaît, qui l’ont revendiqué haut et fort sur les ondes de toutes les radios du monde? Ne faudrait-il pas les arrêter eux aussi au même titre que ce Rwasa, tant décrié? Non, la justice CNDD-FDD est purement et simplement une parodie de justice, une justice aux ordres, une justice commandée…! C’est triste ce qui se passe dans ce pays….. ! Pourtant, en arrivant, les DD disaient que les Tutsis avaient complètement muselé tout le système judiciaire national et ils n’avaient pas tort, je crois… !!! Malheureusement ce qu’on voit depuis que NKURU a pris le pouvoir en 2005 est purement et simplement scandaleux pire que ce qu’on a observé depuis que ce pays existe, à mon avis….On n’avait jamais eu un leadership politique aussi peu clairvoyant, à mon avis où tous les maux se réunissent un pays ou boucher complètement l’avenir de sa jeunesse, une jeunesse pourtant courageuse qui essaie de s’en sortir autant bien que mal sans modèle social aucun actuellement… Triste Burundi…!

  12. Coldman'Zi

    Ibi vyose ni kubera inda y’abantu batigera bategera ko umwansi w’u Burundi ategereye aho afatira.
    Abo ba nyamulenge, sinzokwigera ntahura igituma ikibazo cokwirwa n’u Burundi kandi hakiri ibidukitse vyinshi bitaroterwa umuti. Ubu abarundi dukeneye amahoro hama amatati hagati yacu tuyatorere umuti twitonze. Abo bashira agati mu ryinyo mu kuducanacanishamwo, ni ukubitondera binashobotse bakigizwa inyuma. Rwasa ni bamuhe amahoro. Toute tentative de l’arreter ou de l’assassiner, bizotuma igihugu cacu kirwa mw’isanganya. Ni bamureke akore politique-mushaka, ABANAMARIMWE ni abarundi kandi si ibijuju bikurikira umuntu canke akarwi katazwi intumbero n’inkoro. Gusa, jewe ngira amakenga n’umutima uhagaze mu gihe abarundi tuzosanga CNDD-FDD n’uwo Rwasa Agathon bakorera umuntu umwe, ari we atuma abarundi badyana – ce qui est fort probable

  13. sans ethinie

    mwibuke cyane inzirakarengane za lycee kibimba zapfuye zagirizwa ngo zirimubahitanye ndadaye kandi zari a 80km de bujumbura nikimenyimenyi zarize uwomunsi kuko zitari zizi amahano yabereye bujumbura cyane ko abarimu bishwe bafatiwe hanze y’ishuli bamwe bavuye kwigisha basohoka mukigo abandi bigishirije hanze yaco. Ndibuka inzirakarengane zabanyarwanda zazize politique itazireba nkabo bobo baba barazize iki (Ntirenganya Jean claude wakunda abantu bose sans distinctions d’ethnie ntituzakwibagirwa inshuti zawe zose)

    • numurabe iryo bara cnddfdd yadukoreye hanyuma twiyumvire gutora neza ntidusubire kwitera ibishanga ngo twihumishe amaso kandi tubona dukomeye.igihugu ni cacu dukwiye kugikorera tugagiteza imbere.si cnddfdd izobibakorera ndababwire.uko nukuri ntakubahenda kurimwo,jewe sindiko ndwanira ibiti,kandi niyo migambwe sindimuriyo,ariko mfise umugambwe nibonamwo nzotora ufise ivyiyumviro vyiza.nuwo mugambwe rero nzotora .tora neza mubeho neza mumahoro,agateka kuri booooose.

  14. kayogera Vyose Sesema

    Turashimye ko uduhaye umuco w’ ibikorwa bigayitse vy’ abo bakoharam. Ariko ntimubona ko biteye isoni n’ ubu ubwicanyi barabubandanya, ntaco basonera, ikiremwa muntu ntaco kibabwira. Komeza udutohoreza, abishe I Muyinga, Bugendana, n’ ibiziga bitorwa hirya no hino, abishe Mrg Ruhuna. None uwo atwara igihugu we ko atavuga, ubwo we arera, ntabwicanyi yagize, ya ma mine n’ amagrnade yatera , agahekura imiryango n’ ibibondo, we bite, ubuyoya yirirwa araririmba aho aciye hose ko yamaze mu bikorane vya minsi yose , emwe uburundi bwaraguye mw’ isanganya , mbega inzo nkorabara tuzozikurwako n’ Imana yitwa gute? Ivyo bisuma , ivyo vyambuzi, none ayandi matora agomba aze , nivyanka biyongere ,,,,,,turaheze

  15. umurundi1

    Mr Jean Marie, ivyo uvuga vyo kw’equilibra l’information ni vyo ariko ndibaza ko l’objectif de l’article serait peut-etre de montrer a ceux qui se croient innocents et qui pointent du doigt a la paille qui est dans l’oeil de leurs voisins, ont aussi des gigantesques poutres dans leurs yeux. c’est ca le mal des bdais.Ils ont l’habitudes de faire des reproches a autrui sans pouvoir faire l’introspection pr verifier si reellement ils sont innocents.
    La CVR est plus qu’une necessite.

  16. kuki

    Merci antoine de l’article. Abantu bishe abo bana bazokwirikiranwa n’ubutungane (locale ou internationale) naho hazoba muri 2030! Ndiho yaravyiyemereye azotubwira abo barikumwe muri ubwo bwicanyi. Il en est de meme pour Metusellah (Pasteur habimana) qui a revendique le massacre de gatumba naho avugako bamubeshera! Nsaba iyo association des rescapes de Buta ainsi que les parents des victimes ko boshingisha urubanza i muri cour penale internationale kugira babatunganirize. le cas ya vice president wa kenya vyerekaneko n’abo batwara uburundi bashobora gukwirikiranwa na CPI.

  17. ego data abatutsi barishe abahutu et vice versa mbega uwutwara ubu afise ubuhe bwoko kwabahutu barara ntibuca ndabisubiye harakenew les accords zokwubaka igihugu kuko arusha yariguhoya hoya les rebelles …

  18. Jean Marie

    Je propose a Iwacu que je respecte beaucoup de chercher a equilibrer l’info. Est ce que dans ses recherches il n’a pas pu identifier un element petit ou grand de l’ancienne rebellion pour sous tirer quelques elements et avis. Certes l’article semble fouille mais l’accreditation des realites mise en doute.
    a)Comment est ce que trois bataillons surarmes peuvent entrer dans un petit seminaire non protege avec une mission claire de tuer(comme le dit l’abbe) et n’atteindre que 40 jeunes. La rebelle commandant est decrite comme responsable du massacre avec detail: pourquoi les autres commandants n’ont pas tue. Et on dit que l’attaque etait bien organisee. Meme si je ne maitrise pas l’art militaire je me dis que les tirs d’appui precedent les assauts et non le contraire. L’operation n’etait pas aussi bien organisee que voudrait le faire croire l’Abbe.
    b)D’autres infos parlaient d’eleves sauves par les rebelles apres que certains eurent remarque la bavure.
    Et qui seraient partis avec eux. Comme l’abbe n’en dit rien je suppose que c’etait une rumeur.
    c) A quelques 2km de Buta, a Kiremba une quarantaine de Hutus de l’EN Kiremba ont ete sauvagement tues en 1972 par l’armee et la JRR.
    Le chiffre 40 semble maudit. Mais Iwacu doit enqueter aussi pour equiliobrer.
    d)Je propose que Iwacu fasse des enquetes alternativement en remontant de 1961 et en descendant de 2006( fin officielle de la guerre). Le travail est immense mais je crois qu’il faut bun effort pour ne pas heurter des sensibilites qui peuvent voir en Iwacu un medium tendancieux.
    e)J’ai essaye de fouiller et je n’ai jamais eu sa voix revendiquant l’attaque. Iwacu ferait mieux de la retrouver. J’avais plutot eu l’impression que celui qui a parle a chaud (a partir d’Europe) etait un ancien depute du Frodebu sous Ndadaye.
    Enfin j’appuie l’idee qu’il faut a tout prix que la verite soit recherchee et connue, san attendre la CVR officielle qui attend le budget et la loi.

  19. Jean Claude Nkundwa

    cette redaction est tres execcelente! bandanya mutwegeranirize vyose. mwaheruka kutubwira ivya 1972, ubu naho mutubwiye ivy’i Buta, next time mutubwire ivyo mubuhonga benshi batigera bavuga, hanyuma mutubwire, kamenge, muheje mutubwire Bugendana,Teza, Itaba na Route Bugaramama. Maze mwubahuke mudutohoreze ivya Minani na 93 naho US institute of Peace yabirangije, hanyuma n’ivya Ndadaye mubitubwire neza kuko abarundi ntibabizi kubera vyanditswe muzindi ndimi. nimwarangiza, Journal iwacu izoba source de base imbere yo kuja mubanyagihugu guthoza ivya CVR. nUKURI NDABASHIMIYE NIVUYE INYUMA.

    • Jean Claude Nkundwa

      murantunga kuri utwo dukosa. Journal iwacu izodifashe gushiraho option yo gukosora.

      • Umugabo

        @Jean Claude Nkundwa

        Nivyo kabisa, comme ça ko Leta vyayinaniye gushiraho CVR, abantu ku giti cacu tubicishije kuri IWACU, dushireko Rubrique yo kuvuga ukuri ku vyabaye mu Burundi tuterekanye aho duhagaze nk’ uku IWACU imaze igihe ibikora. Reka rero dusabe Kaburahe adushirireko iyo Rubrique, ace yemera no kuturonderera abantu bamwe bamwe bafise ico babiziko, cane cane les rescapés y’ amarorerwa yabaye mu gihugu cacu kuko kuri periode iyo ariyo yose barashobora kuboneka:65, 69, 72,73 ,88, 91, 93, (93 à 2004), 2005 à 2013…(avec ivya SNR y’ ubu).

        Ariko Uburundi bwaragowe vraiment. Erega nariko ndandika les périodes, nca nsanga iyo ya nyuma(2005 à 2013…) nayo irimwo!!

  20. Hutu hicuburundi

    mbe ambiciwe muri kamenge, quartier Taba bazobazwa bande ko nubu dufise amasanamu.
    nibareke gwasa yibereho, abo banyamurenge barazi neza icabishe nibambike ibara FNL.

  21. Kabuto

    Débarrassez vous de ces impies (pas au sens religieux) et mettez les à leurs place. Igihe cose ceux qui veulent présider le pays sont »meurent les autres pourvu que je vive et les miens », on n’est pas sorti de l’auberge.

  22. murundi

    pourquoi bon sang à chaque fois qu’on parle de victimes hutus, les tutsis eux parlent de leurs victimes et inversement quand on parle de victimes tutsis, les commentaires des hutus ne parlent toujours que des crimes de l’armée dite tutsi. Moi je dis avant toute forme de réconciliation, il devrait d’abord y avoir une certaine forme de respect mutuel et surtout des victimes quelles qu’elles soient. ET le négationnisme devrait être punissable.

  23. NKundagihugu Prince

    Les crimes ont été commises, et la plupart des coupables sont toujours en vie et certains continuent à tuer même. Que la justice soit faite pour tous.

    • masaka

      Kumbure ibihe bizohinduka abagirizwa ibi vyose babihanirwe. Kumbure hazogera igihe ubutungane bwitwa ubutungane tukaronka abacamanza basubiririra abaryamanza, uwagirizwa ubu bwicanyi agafatwa akaronka ingero abereye. Nkuko ivyabaye bitarafutika mu mitima yacu niko n’imanza zitarahebwa!

  24. Sim Ba

    Une histoire horrible, comme la gueure sait l’être ; racontée avec maîtrise. Hélas ! … Mes meilleurs compliments. De cœur. A la douleur. Au cœur. A tout le monde.

  25. Yes tout a ete fait, mais whom to blame? La guerre a ete eclate en 1991 par Ndadaye Killers. Avant de dire tout mot ces Instigateurs must be brought ahead to be known and seen. Mais je ne soutiens pas les Killers que ce soit les FDD, FNL , je dis que ceux qui ont cause tout ce maux 1st apparaissent, and les suivants. Chaque personne qui a tue doit repondre est aussi punie. Ce sont ces gens non punis qui continuent a enseigner la haine, so il faut se debarasser d’eux, les punir serieusement finira le mal au Burundi.

  26. abruzi

    Uworukarisha rwomumwa!
    La boite de Pandore est maintenant ouverte!
    Chers amis du DD, si la poursuite judiciaire contre RWASA est issu de vos calculs,
    il doit y avoir une erreur parmi vos opérations arithmétiques!
    Les poursuites judiciaires contre vous ne sont plus un tabou maintenant.
    L’ouverture des dossiers à votre endroit ce n’est plus qu’une question de temps!
    Vraiment très mauvais calcul!
    D’autant plus que Rwasa était incapable de vous battre dans les élections qui se profilent!
    Vous l’aviez déjà mis KO, il ne fallait pas s’acharner un homme à terre!

    • Burundi

      effectivement!!!
      moi je me demande qui fait les calculs (bidons)des DD,Rwasa avec le dossier des banyamulenge ok s’il est coupable il va s’expliquer devant les juridictions (lesquelles? je sais pas) et quand viendra les dossiers des burundais qui sont connus voire ont été revendiqués par les DD?On va brandir aussi l’immunité provisoire.Sans oublier ceux qui ont commis des crimes depuis 1969-2013.

  27. Sim Ba

    AK, wandika neza wakagir’Imana. Je vais tout lire même si c’est trop … SB

  28. Anonymous

    Murikunda basi!! none abo nibo bapfuye gusa!! shame on you!! Igihugu ni cacu twese!! Ababuze n ab’arrundi ntabwo ar’ ubwoko bwa batutsi gusa !stop selecting please, Please!

    • murundi

      comment est ce que umuntu ashobora kuvuga ibintu nkivyo? « murikunda basi »?? On parle des crimes commis par les rébélions et nimba wewe ufise izindi crime zo kuvuga zivuge mais ntakuca uvuga nabi gutyo ababuze ni twese

    • diego

      Tu es très bête que la bêtise elle même!! Bakubwiye ngo hapfuye abatutsi gusa?

      • ntaco mutukana,abafa bosae ni abarundi bene wacu,ahubwo,twige imigambi yo guhagaruika ubwo bwicanyi selectif.umututsi,numuntu,umuhutu n’umuntu umutwa ni umuntu.none.nyagufa ni nde?umwicanyi nafatwe ahanwe namategeko bareke gukingira abacanyi.c’est clair.

    • Mbe wewe uvuga uko, iwacu ntiyari maze immilsi igira des reportages ku ma evenement de 72 ou la pplupart des morts sont hutus?? canke ku bwawe abovugwa ni ubwoko bumwe ntavuze. Stop selecting wewe ahubwo.

    • tik-tak

      @Anonymous: Wahora uvangura abazima, none utanguye no kuvangura abapfuye?

    • Mpebentwenge

      je suis sûr que tu n’as pas fait cette remarque sur le dossier qu’Iwacu a fait sur 1972… urateye isoni! if someone is selecting, it’s none but YOU!

  29. kibwa

    Pauvre Bonasi, est-ce qu’il y avait une armée à combattre dans les dortoirs des élèves? Pourquoi n’avez vous jamais osé attaquer un seul camp militaire?

  30. Bakara

    « Buta, Bugendana, Gatumba, des crimes froids »! La direction d’Iwacu ne connaît que les seuls crimes qui se soient déroulés dans le pays! C’est se foutre du monde lorsqu’on sait que les têtes tombent dans ce pays depuis 1961. Qui a dit que: « ingwe igutwara igitungwa ikagutanga kuraka »?

    • tik-tak

      @ Bakara: Mbe ko widoga ngo ntibakuvugiye abapfu bawe, hari uwakubujije kwandika liste y’abawe bose woba uzi?

    • Burundian

      Il faut voir contexte iyi article iriko yandikwamwo, ni amatohoza kubwanje ajanye n’ukuntu bariko bakurikirana abantu bamwe bamwe ku bintu vy’ubwicanyi bwagiriwe abatutsi b’abanyamulenge, alors que hari n’ubundi bwicanyi bw’agahomerabunwa bwabaye ku bandi batutsi b’Abarundi bugakorwa n’abariko barashaka kwiruka k’ubandi kandi ari gukurikiranwa bategerezwa gukurikiranwa bose!!!! sinzi uko uvyumva wewe

  31. Patience

    A Monsieur Kaburahe;

    Urakoze cane kuri iyi article.Jewe ndi mubacitse kw’icumu i Buta.Ntanikindi nokongerako uretse
    ugusabira imbabazi ababikoze kubera ababikorewe bobo bicaranye na Data mu bwami bwiwe. Ababa babikoze rero ntawe babiyagira mugabo ntamahoro bafise mu mitima yabo.
    Imana ikize uburundi.Yongere itwigishe gukundana nkuko abavukanyi bacu babikoze.

    • tik-tak

      @ Patience: Bikaba ari vyo uri mu bacitse kw’icumu, ni ukuri, kirya kintu mwakoze co kuguma hamwe, mukanka kwitandukanya, ni igikorwa cofasha Abantu bo kwisi en general , n’Abarundi en particulier…

    • aho sha patience.yesu yavuze ngo bareke ntibazi ico bakora.numwicanyi niyice kuko ntazi icakora.kuko burya kwica ishusho yimana.uba ugize imana umubeshi.rero ko uyigize umubeshi ariyo yakuremye.umusi numusi izokwereka ico wayikoreyeabantu turaheranwa,ariko imana ntuzoyiherana tu.umusi numusi izokwitorera ahuzoburi hose

  32. Bonasi

    Et les camps de concentration cyniquement appeles sites de regroupement. Il faudra nous aider et demander a Buyoya en quoi ce que faisait Hitler pour exterminer les Juifs dans les camps differe de ces camps instaures par son regime. Il lui sera impossible de convaincre. Son intention etait de detruire une partie de la population.

  33. Bonasi

    Je crois que vous pourriez aussi epingler les crimes commis par l’armee Tutsi que combattaient les rebelles; ils sont tres nombreux: coup d’Etat du 21/10/1993 que rien ne peut justifier, les massacres de Kamenge, Kayanza, Kivyuka, Giheta, Makebuko, l’epuration des centres urbains en general,….

    • Navyo nyene barabivuga gake ngira ibigukorako ni vyo bagiziza bagenzi bawe.

    • tik-tak

      @Bonasi: Ubanze unyumve neza. Jewe sinshigikiye inkozi y’ikibi iyariyo yose, ariko, le minimum ici est d avoir un peu de respect pour ces morts quelque soient amazuru yabo, uburebure bwabo, amatwi yabo, canke n’ibindi vyinshi vyotandukanya abantu…. Pour le reste, c’est ton droit absolu yo gutangura kwandika liste y’n abapfuye bose woba uzi kuva Uburundi bwitwa Uburundi…

    • Clement Kimenyi

      La question fondamentale est là. Les évènements tristes les ayant touché les leurs et s’enferment dans cela. N’ivyo twiboneye ngaha i Bujumbura aho igisagara cose cihariza ubwoko bumwe, abandi batikiye nta nico babivugako. Niyo ngorane muri kno gihugu

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