L’ambassade du royaume des Pays-Bas au Burundi a signé une convention de financement avec le Fonds des Nations Unies pour la Population au Burundi (UNFPA) et l’Organisation des Nations Unies pour l’Alimentation et l’Agriculture au Burundi (FAO). Ce financement d’une valeur d’un million d’euros contribuera à une phase importante du Recensement Général de l’Agriculture et de l’élevage (RGPHAE).
Judicaël Elidje, Représentant Résident de l’UNFPA Burundi, a remercié l’ambassade du royaume des Pays-Bas pour sa contribution considérable à la bonne conduite du RGPHAE. Il a également salué la longue tradition de collaboration entre le royaume des Pays-Bas et l’UNFPA dans différents domaines.
M. Elidje a poursuivi en précisant qu’à travers ce geste de l’ambassade des Pays-Bas au Burundi, l’UNFPA peut toujours espérer en cette coopération qui contribue à changer des vies dans le monde et en particulier au Burundi. “Ce financement contribuera essentiellement à deux volets, dont le premier est celui des analyses thématiques qui sont essentielles pour donner les grandes tendances et les grands indicateurs pour le Burundi. Et le second volet, complémentaire pour le recensement général de l’agriculture et de l’élevage, dont la phase pratique avec les modules complémentaires commence au mois de janvier.” a indiqué le Représentant Résident de l’UNFPA au Burundi.
Le Directeur Général de l’Institut National de la Statistique du Burundi (INSBU) et Président du Bureau Central du Recensement (BCR), Nicolas Ndayishimiye, a exprimé sa gratitude à l’ambassade des Pays-Bas pour cette contribution au RGPHAE en cours au Burundi.
Il a ajouté que l’administration des modules centraux et complémentaires continue, mais également que la phase des analyses thématiques sera bientôt entamée. Il a aussi sollicité l’appui et l’expertise des uns et des autres pour exploiter ces rapports et produire des rapports thématiques de bonne qualité qui aideront dans la prise de décisions.
Ciniglio Umberto, Directeur Adjoint de la FAO au Burundi, a également exprimé ses remerciements à l’ambassade des Pays-Bas au Burundi pour cette contribution essentielle au recensement général de l’agriculture et de l’élevage.
M. Umberto a également remercié le gouvernement du Burundi et ses institutions spécialisées, INSBU et BCR entre autres, pour leur engagement et leur coopération exemplaires tout au long du RGPHAE .
Des données au service du développement du Burundi
“ Au sortir de ce recensement, les données obtenues seront mises à la disposition de tous les utilisateurs, partenaires et chercheurs pour qu’elles servent à la prise de décisions, à la bonne planification et au suivi des indicateurs de la vision du Burundi, Pays Émergent en 2040 et Pays Développé en 2060. ” a promis le Président du BCR.
Mme Houben, ambassadeur du royaume des Pays-Bas au Burundi, a mis en lumière l’importance de ce recensement pour le développement du Burundi. Elle a démontré qu’un recensement est plus qu’un exercice statistique.
“ Le recensement est un outil important pour réaliser le développement d’un pays. Pourquoi? Parce qu’un recensement raconte l’histoire d’un pays. Il permet de savoir qui vit où, et comprendre comment les populations vivent. Quels sont leurs besoins? Et quelles sont les mesures à prendre pour améliorer leurs conditions de vie? ” a-t-elle fait remarquer.
Lianne Houben a révélé que le recensement agropastoral montrera comment les Burundais cohabitent avec la nature et comment l’agriculture et l’élevage contribuent à leur vie quotidienne, à leur économie et à leur culture. Et il donnera des perspectives sur la manière de renforcer l’agriculture et de la rendre plus durable.
“Dans l’ensemble, le recensement donnera l’information nécessaire pour faire des choix orientés vers l’avenir d’une part et permettre aux partenaires au développement d’aligner leurs interventions. Aussi, pour nous en tant que Pays-Bas, nous bénéficierons des données statistiques fiables. Surtout, nous les utiliserons pour mieux planifier, mettre en œuvre, et évaluer les programmes de développement que nous finançons dans les domaines de la sécurité alimentaire, de la santé, de l’emploi des jeunes et de l’Etat de droit et de la justice.” a signalé l’ambassadeur du royaume des Pays-Bas.
Elle a conclu en ces mots: “Les Pays-Bas utilisent depuis longtemps les données de recensement pour leur propre développement. Grâce à ces données, nous avons amélioré nos soins de santé, rendu notre éducation plus accessible et renforcé notre économie et notre agriculture. Je souhaite que le Burundi connaisse les mêmes progrès.”
Bonne contribution
Deux organisations signent des contrats qui concernent le Burundi sans un représentant du Burundi!!! Du jamais vu au monde!! Ce que vous faites pour moi sans moi est un tromperie ou un mépris.
C’est facile à voir venir, c’est pas compliqué, les semenciers des semences hybrides et OGM cherchent de nouveaux marchés! En 2060, les burundais ne sauront ce qu’une vraie tomate goûte, ouvrons les portes à ces voraces et vous allez le regretter plus tard! Tout ça pour 1millions d’euros!