Jeudi 28 mars 2024

Société

«Un jour, nous dirons qu’il y a eu un virus appelé VIH/Sida»

27/12/2019 Commentaires fermés sur «Un jour, nous dirons qu’il y a eu un virus appelé VIH/Sida»
«Un jour, nous dirons qu’il y a eu un virus appelé VIH/Sida»
Amanda Marty Dushime: «Etre séropositive ne veut pas dire qu’on pas le droit à la vie ni à l’épanouissement»

C’est le message d’espoir adressé aux enfants vivants avec le VIH par Amanda Marty Dushime, un des enfants pris en charge par l’ANSS. C’étaità l’occasion de la fête de Noël organiséece vendredi 27 décembrepar cette Association nationale de soutien aux séropositifs et aux malades du Sida pour ces enfants.Cette fête a débuté par une messe.

«Etre séropositive ne veut pas dire qu’on n’a pas le droit à la vie ni à l’épanouissement»,confiecette jeune fille assistée par l’ANSS. Elle a pris part à la 6ème Conférence de reconstitution du Fonds mondial contre le Sida tenue au mois d’octobre à Lyon en France.

D’après elle, les enfants vivant avec le VIH/Sida ont le droit d’être heureux malgré leurmaladie.« Nous avons le droit de dire qu’on est heureux et malheureux».

Selon Patricia Rwimo, coordinatrice nationale de l’ANSS,  l’idée de cette fête vient d’une petite fille dont Noël est la ’’pire des dates de l’année’’. D’après cette fillette, le jour de Noël lui rappelle qu’elle est orpheline. «Même les parents les plus pauvres s’arrangent pour faire une fête de Noël à leurs enfants».

A ces propos, la coordinatrice indique que la présidente de cette association, Jeanne Gapiya et ses partenaires se sont mobilisés pour organiser cette fête. Cependant, elle révèle que l’association fait face à la diminution des financements. «Cela nous aamené à nous organiser pour  maintenir cette fête».

La coordinatrice nationale de l’ANSSprécise que son association assiste 200 enfants vulnérables, ce qu’elle appelle « le paquet complet », c’est-à-dire une prise en charge totale.

A nos chers lecteurs

Nous sommes heureux que vous soyez si nombreux à nous suivre sur le web. Nous avons fait le choix de mettre en accès gratuit une grande partie de nos contenus, mais une information rigoureuse, vérifiée et de qualité n'est pas gratuite. Nous avons besoin de votre soutien pour continuer à vous proposer un journalisme ouvert, pluraliste et indépendant.

Chaque contribution, grande ou petite, permet de nous assurer notre avenir à long terme.

Soutenez Iwacu à partir de seulement 1 euro ou 1 dollar, cela ne prend qu'une minute. Vous pouvez aussi devenir membre du Club des amis d'Iwacu, ce qui vous ouvre un accès illimité à toutes nos archives ainsi qu'à notre magazine dès sa parution au Burundi.

Editorial de la semaine

La fin du Phénix ?

Les dés sont jetés, les carottes sont cuites : le ministre de l’Intérieur a validé les conclusions issues du congrès extraordinaire tenu à Ngozi le 10 mars par des dissidents d’Agathon Rwasa. « Nous prenons acte du rapport et des décisions prises (…)

Online Users

Total 1 758 users online