Vendredi 26 avril 2024

Politique

Province Bujumbura : l’identité des «assaillants» reste un mystère

28/02/2020 Commentaires fermés sur Province Bujumbura : l’identité des «assaillants» reste un mystère
Province Bujumbura : l’identité des «assaillants» reste un mystère
Les « combattants » qui auraient été exécutés en commune Nyabiraba.

22 combattants sur 30 ont été tués, 8 autres capturés. La police n’a pas encore dévoilé l’identité de ce groupe armé qui s’est manifesté depuis le mercredi 19 février 2020 en province Bujumbura. Des questionnements fusent de partout. Des spéculations vont bon train. Dans la foulée, une vague d’arrestations des militants du Congrès national pour la liberté (CNL) s’observe depuis cette «attaque».

Dimanche 23 février, des photos impressionnantes envahissent la toile: WhatsApp, Facebook, Twitter… Des jeunes ensanglantés sont ligotés ensemble.

C’est un groupe d’hommes armés capturés en commune Nyabiraba. Ils sont entourés par beaucoup de militaires et policiers lourdement armés.

Beaucoup de civils sont aussi présents. Certains ont des gourdins. Sur certaines images, ils sont en train de tabasser ces hommes capturés. Sur une des photos, on voit un jeune homme en civil avec une kalachnikov. « Je le connais. Il s’appelle Juvénal. C’est un Imbonerakure de Nyabiraba», s’exclame un habitant de la commune Nyabiraba.

Des vidéos circulent aussi. Dans l’une d’entre elles, on attend quelqu’un déclarer :  » aho harivyo kubabika, nibafyondere ngaha (Pas besoin de les emprisonner, éliminez-les ici, sur le champ).

Peu après, des photos montrant des cadavres jonchant le sol commencent à circuler. Certains avaient de profondes blessures à la tête. «Ça s’est passé sur la colline Kinama de la commune Nyabiraba. Après leur capture, ils ont été tués», témoigne un habitant de la colline Kinama. «C’était un groupe de 14 jeunes. Certains ont été tués à la machette, d’autres ont été égorgés. Il y en a qui ont été achevés par balles», raconte un autre habitant de cette localité. «Deux ont survécu. Il s’agit d’un jeune de la commune Mubimbi et un enseignant du Lycée Gatara en province Kayanza. On ne connaît pas ces gens dans les parages», ajoute un autre habitant. Selon des sources à Kinama, les dépouilles auraient été enterrées lundi dernier par la population sur la colline Kinama. «Certaines avaient été déjà dépecées par des charognards».

Première «attaque » à Kirombwe

Kirombwe, où auraient eu lieu des affrontements, se trouve au fond de ces collines

Dans la foulée, l’administrateur de cette commune, Ferdinand Simbananiye, parle de 12 hommes armés et d’un policier tué. Il y a eu une saisie d’armes : 6 fusils d’assaut, un pistolet et une grenade à manche chinoise. «Nous ne savons pas encore qui sont ces hommes armés, mais des enquêtes sont en cours pour pouvoir les identifier, surtout qu’il y a les deux hommes arrêtés». Il poursuit son récit : « Des citoyens se sont mis à leur poursuite et ce groupe s’est dirigé vers Musenyi avant de rejoindre la localité de Kinama où ils ont échangé des tirs avec des éléments de la police appelés pour intervenir et là il y a eu des pertes en vies humaines. Des coups de feu ont commencé à retentir vers 13 heures ». Les habitants de la commune Nyabiraba pensent que ce sont les rescapés des affrontements de Kirombwe…

Les 14 présumés combattants abattus sur la colline Kinama seraient, selon Déo Bigirimana, le commissaire de police dans la province Bujumbura, des rescapés d’un groupe armé signalé mercredi 19 février dans les collines surplombant la mairie Bujumbura. Ce dernier avait échangé des tirs avec des éléments de la police et de l’armée, surtout à la colline Kirombwe de la zone Muyira en commune Kanyosha.

Des habitants de Kirombwe qui disent avoir vu ces présumés combattants parlent d’une trentaine de jeunes hommes vêtus en civils, bibles dans les mains et portant plusieurs bagages. Ils se réclamaient, disent-ils, parfois de Rémy Gahutu, parfois de Rwasa. Visiblement, ils étaient de passage en provenance de la commune Isare.

Selon ces témoins oculaires, ce groupe qui disposait pourtant des effets militaires disait n’avoir aucune intention de nuire. Il entendait uniquement rappeler à l’ordre le gouvernement du Cndd-Fdd par la parole de Dieu. Au niveau de la colline Kirombwe, ces hommes auraient même rencontré deux agents de police. «Soyez rassurés, nous ne voulons pas perturber l’ordre public », leur auraient-ils dit, avant de poursuivre leur route. Deux Imbonerakure rencontrés au chef-lieu de la zone Muyira indiquent toutefois que ces inconnus visaient à décimer les membres de la jeunesse du Cndd-Fdd.

D’après le commissaire Bigirimana, le groupe se composait alors de 30 hommes détenant 14 fusils. «Des ‘‘affrontements’’ entre eux et les forces de l’ordre se sont soldés par 3 morts et 2 capturés parmi les présumés rebelles». Un vieil homme de Kirombwe présent à Muyira lors de la réunion de sécurité de ce mercredi pense néanmoins qu’il n’y ait pas eu d’affrontements. «On doit parler de combats pour justifier les morts. Je doute que ces hommes-là aient tiré. Au-delà de ce qu’ils disaient, ils n’avaient visiblement aucune expérience ».

Le ‘‘groupe rebelle’’ se serait ensuite désagrégé, poursuit l’officier de police, dans la foulée des combats. «Il s’est scindé en deux. Certains ont continué, d’autres se sont cachés dans la brousse». Ces derniers seront appréhendés tour à tour, certains avec leurs fusils, à travers des fouilles perquisitions qui ont été conduites dans différents endroits avoisinant Muyira.

Ce dimanche 23 février, il ne restait alors que les 14 « combattants » qui ont échangé de tirs avec de forces de sécurité dans la commune Nyabiraba. «Tout le groupe a été complètement démantelé» s’est félicité Déo Bigirimana lors de la réunion.

Des arrestations tous azimuts

Après l’attaque de Kirombwe, le CNL déplore une vague d’arrestations de leurs militants. «On a ciblé les responsables locaux du parti qui figurent sur les listes électoraux. 23 Inyankamugayo ont été arrêtés dans les communes d’Isare et Mubimbi», indique Térence Manirambona, porte-parole du CNL. Les Inyankamugayo de la commune Mubimbi font savoir que les arrestations étaient opérées par la police accompagnée par des Imbonerakure. D’après eux, les premiers ont été arrêtés sans mandat d’arrêt, mais pour les autres qui ont suivi, ils étaient accusés d’«atteinte à la sécurité intérieure de l’Etat».

«Un Inyankamugayo du nom de Félix Ndikuriyo est mort dans les cachots de la commune. Il avait été battu par les Imbonerakure lors de son arrestation à son domicile sur la colline Kiziba. L’administration a refusé de donner la dépouille à la famille. Il a été enterré sans la présence de ses proches». Iwacu a cherché à joindre l’administrateur de la commune Mubimbi, Léonidas Ntirandekura, sans succès.

Des allusions à peine voilées

Nadine Gacuti : «Il faut être vigilant. Il se peut qu’ils se cachent parmi nous, que nous les côtoyons tous les jours. Ce n’est pas un nouveau parti. »

Dans une réunion de sécurité organisée dans la zone Muyira, ce mercredi 26 février, l’administrateur de la commune Kanyosha, Jean Berchmans Munzerere, a parlé d’un groupe de bandits. «Des chèvres et porcs disparaissent sur les collines depuis un certain temps. Nous pensons que ce sont ces mêmes bandits». Pour lui, la sécurité est totale dans sa commune.

«Nous ne savons pas si ce sont des bandits ou des rebelles, mais les forces de l’ordre et tous ceux qui les ont aidé ont fait un bon travail», a lancé Nadine Gacuti, gouverneur de la province Bujumbura. Selon elle, les ennemis du pays sont toujours aux aguets. «Je sais qu’il sont ici dans la salle, mais je voulais leur dire qu’ils n’arriveront à rien». Nadine Gacuti a mis en garde ceux qui ont aidé ces hommes armés. «Ce qui est étonnant, c’est que la plupart de ces hommes sont originaires de la province Bujumbura. Certains habitants ont aidé à les traquer, mais d’autres sont restés les bras croisés Celui qui cache un ou deux parmi les rescapés, il doit le signaler tout de suite aux forces de l’ordre».

Le conseiller principal du gouverneur de la province Bujumbura, a lancé la première salve : «Les assaillants capturés ont dénoncé leurs complices. Après cette attaque, un climat malsain s’est installé dans certaines communes où on disait que les gens sont en train d’être arrêtés à cause de leur appartenance politique. La police a exploité les aveux de ceux qui ont été appréhendés. Je pense qu’un criminel doit être traité comme tel sans évoquer son appartenance politique».

La gouverneure a tenu à expliquer l’idée de son conseiller principal : «Au lendemain des attaques, j’ai reçu un message du représentant du CNL en province Bujumbura me demandant pourquoi nous sommes en train d’arrêter leurs membres. Je lui ai répondu que ce sont les rebelles qui sont en train d’être interpellés. Je lui ai demandé si ces rebelles sont des militants du CNL. Il a dit non. J’aimerais qu’on ait une même lecture de la situation, car aucun autre représentant d’un parti ne m’a appelé».

Didace Nzambimana, représentant du CNL dans cette province, recadre le débat : «Je ne parlais pas des gens qui ont été capturés lors des combats. J’étais préoccupé par les membres de notre parti qui ont été arrêtés dans leurs ménages après lesdites attaques. Il ne faut pas confondre les choses. D’ailleurs, l’administrateur de la commune Kanyosha avait déjà dit que c’est un groupe de bandits. Je tiens d’abord à remercier quelques administratifs, car certains de nos militants de Mubimbi ont été relâchés».

Nadine Gacuti ne désarme pas. «Celui qui veut gagner les élections, qu’il aille expliquer ses projets à la population. Ça se pourrait qu’en 2015, tu aies beaucoup de sympathisants dans la région, suite aux autres enseignements qu’ils ont reçus, ils sont allés voir ailleurs. Ils ne peuvent pas revenir par force. Pour avoir des militants, il faut prendre les armes?» Et de se poser la question : Est-ce un nouveau parti ou il existe déjà ? «Il faut être vigilant. Il se peut qu’ils se cachent parmi nous, que nous les côtoyons tous les jours. Ce n’est pas un nouveau parti. Continuez les enquêtes, vous allez trouver que je vous dis la vérité».

Nadine Gacuti pose alors des questions à l’assistance : Celui qui a écrit à propos de moi sur les réseaux sociaux, vous ne le connaissez pas ? J’ai oublié son nom, qui est-ce ? Aimé Magera, répondent certains participants. Il est de quel parti politique? Pourquoi vous ne le dites pas? CNL, clament-ils en chœur. «Premièrement, il a dit que je veux emprisonner Rwasa. Est-ce que moi Gacuti, j’ai le pouvoir d’emprisonner Rwasa ? Deuxièmement, il a écrit que c’est moi, en complicité avec un ministre et un député, qui avons envoyé ce groupe perpétrer cette attaque. Si vous n’avez rien à faire, tenez-vous tranquille. Mais n’allez pas mentir aux gens, car ils ont des yeux pour voir et des oreilles pour entendre. Magera a des gens qui l’ont mandaté. La preuve, ils ne l’ont jamais désavoué». Toutefois, elle tranquillise les responsables du CNL. «En province Bujumbura, nous ne ménagerons aucun effort afin de leur faciliter la tâche comme nous l’avons toujours fait. Il y a des gens qui aiment profiter de la guerre. A chaque fois que les élections approchent, il y a toujours des troubles en province Bujumbura. Il faut en finir avec cette situation».

Réagissant sur la situation sécuritaire, Agathon Rwasa, président du CNL, trouve qu’elle n’est pas alarmante, mais qu’on peut être inquiet par les agissements de certaines bandes de gens qui se disent vouloir lutter militairement. «Ce qui est dommage, c’est qu’il y a certains administratifs qui font de l’amalgame et veulent attribuer cette barbarie au parti CNL. Nous réaffirmons encore une fois que le CNL est un parti politique. Nous n’avons rien à voir avec tout ce qui a trait à la violence». Selon lui, depuis que le parti a été agréé, leur leitmotiv a toujours été la retenue en évitant la violence. «C’est quand même déplorable qu’il y ait des attitudes de ce genre. Des fois on peut comprendre parce qu’il y en a qui ne veulent pas l’épanouissement de la démocratie et qui aimerez que l’on vive une situation de monopartisme de fait alors que la loi consacre le multipartisme». Pour lui, il faut que tous les Burundais se lèvent comme un seul homme pour décourager tous ces gens qui ont des velléités bellicistes».


Qui sont ces hommes ?

Difficile d’identifier ce groupe armé pour l’heure. Les différents témoignages recueillis par Iwacu restent confus.

Selon les habitants de Muyira, ces « combattants » ont été bloqués à Kirombwe alors qu’ils venaient de la direction de la commune Isare. La gouverneure de la province Bujumbura souligne même qu’ils auraient séjourné dans Isare pendant une bonne semaine.

Les avis des habitants de cette commune semblent infirmer ces propos. « Nous avons appris l’existence de ce groupe ce jour des ‘’affrontements’’. Et il semble que parmi ceux qui ont été arrêtés ou tués, personne n’est natif de notre commune ». Ceux qui disent avoir essayé de trouver l’identité des membres dudit groupe affirment avoir buté à un obstacle : «Dans les rues d’Isare, les rumeurs d’un groupe d’Imbonerakure qui auraient été instrumentalisés pour un montage visant en définitive la suspension du CNL et/ou l’arrestation des militants du CNL et leur patron étaient sur toutes les lèvres. Mais après que des éléments du groupe arrêtés aient été tués, nous avons pensé que cette info ne tenait pas, du moins totalement».

Dans tous les cas, les différents participants aux réunions de sécurité de ce mercredi s’accordent sur un constat : «Ce groupe était composé exclusivement par les natifs de la province de Bujumbura». La gouverneure Nadine Gacuti soulignera en passant que les recrutements se sont déroulés pour la plupart en commune Mubimbi…

Des recrues dans Mubimbi? Oui.

Centre de négoce de Mubimbi, non loin de la RN 1, il est 13h. Une fine pluie tombe au-dehors. Sur le balcon d’un bistrot, un groupe de cinq hommes autour d’un homme qui grille des brochettes. La conversation est bon enfant. Ils parlent des départs pour une rébellion.

«Ce ne sont que des jeunes de 18 ans pour la plupart», lance l’un d’eux, entre deux gorgées de bière. «Je pense qu’ils sont un peu fous ces jeunes. Comment peuvent-ils prétendre nous combattre, nous qui avons passé des années et des années dans le maquis ?», réplique un homme teint clair, dans un veston. « On les fait miroiter de l’argent», tente d’expliquer un troisième.

Les échanges sont nourris. D’autres disent ne pas être d’accord avec cet argument. Ils donnent l’exemple d’un jeune homme de la localité qui est parti alors qu’il ne manquait de rien chez lui. « Il y’a sûrement un homme politique qui les instrumentalise ».

D’après eux, ceux qui vont «s’enrôler dans cette rébellion » partent avec le matériel de construction comme s’ils vont vers un chantier en construction. Ils partiraient ensuite pour le Congo où ils recevraient une formation militaire. La preuve ? « Ceux qui se sont fait tirer dessus où arrêter avaient en poche de la monnaie congolaise ».

Ces « jeunes combattants » traqués auraient pris le chemin vers la « rébellion » il y a deux semaines, confient ces hommes de Mubimbi avant d’ajouter qu’ils n’ont pas d’expérience dans les combats : «A leur retour, ils avaient des fusils avec uniquement 20 cartouches chacun. Ceux qui ont été arrêtés n’avaient plus de balles».

« Des rebelles venus du Congo… »

Déo Bigirimana : « Si demain ou après-demain, il y a l’un ou l’autre qui se fait tirer les oreilles, ne soyez pas étonnés.»

Selon Déo Bigirimana, commissaire provincial de la police à Bujumbura, ce groupe armé est venu du Congo en deux parties. Douze sont entrés par la réserve naturelle de la Rukoko, douze autres via Rumonge. Ceux qui sont arrivés par Rumonge n’auraient atteint la colline Nkona de la commune Isare qu’à 10.

De l’autre côté, les douze qui étaient passés par Rukoko auraient rencontré un autre groupe de 8 autres hommes au niveau de la commune Gihanga en province Bubanza. Ils rejoindront les autres à Nkona pour faire un groupe de 30 hommes. A son arrivée, ce dernier ne disposait alors que six fusils. Cet officier de police qui dit détenir les informations des combattants arrêtés ajoute que celui qui pilotait le groupe était un directeur d’internat au Lycée fondamental Maranantha de Kivoga, un certain Jean Bosco Minani…

Des arrestations en perspective

Les informations recueillies par Iwacu à Kivoga soutiennent que Jean Bosco Minani avait disparu depuis peu de l’école. D’autres indiquent qu’il était en congé de travail depuis près de deux semaines. Opérant pour le compte d’un parti politique ? Les différentes sources disent ne pas être en mesure de fournir quelque information que ce soit à ce propos.

Un jeune homme de Maranatha, le lycée de Kivoga, qui tente d’expliquer le parcours politique de Jean Bosco Minani. Il parle de lui au passé. Il avait été combattant dans le mouvement armé FNL-Palipehutu. Au sortir du maquis il aurait intégré le parti Frodebu Nyakuri. «Je le connais en 2014-2015 comme membre de ce parti ». Selon lui, le défunt Minani n’avait plus été par la suite actif dans aucun parti politique…

A la colline Nkona, dixit le commissaire Déo Bigirimana, le groupe a bénéficié un armement, de la part d’un pasteur, de 8 fusils pour compléter les 6 achetés au Congo. Ce pasteur les aurait achetés dans le quartier Kamesa de la commune Kanyosha avant de les déplacer, dans des sacs de farine de manioc, par voiture de type Probox pour Rushubi où ils devaient être déchargés.

M. Bigirimana indique que des 14 fusils, 12 ont été saisis. Et tous ceux qui ont participé dans le déplacement de ces armes arrêtées. Et d’ajouter : « Si demain ou après-demain, il y a l’un ou l’autre qui se fait tirer les oreilles, ne soyez pas étonnés, car ce sont les captifs qui les dénoncent». En passant, il criera à qui veut l’entendre de ne plus partager les photos et/ou vidéos sur les réseaux sociaux. «Ils ternissent surtout l’image de ces jeunes qui font le travail ».

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