Lundi 11 novembre 2024

Politique

Police : «Pas de rançon en échange de leur libération»

26/04/2017 Commentaires fermés sur Police : «Pas de rançon en échange de leur libération»
Le Père Adolphe Ntahondereye, pieds nus, lors de sa libération
Le Père Adolphe Ntahondereye, pieds nus, lors de sa libération

Les 4 personnes dont le prêtre de Gatumba enlevées lors de l’attaque du bus à Gatumba ont été retrouvées dans la matinée de ce mercredi 25 avril à Vugizo, zone Gatumba tout près de la frontière congolaise, indique Pierre Nkurikiye, porte-parole de la police.

Ces personnes étaient portées disparues après l’embuscade tendue le 9 avril dernier par un groupe d’hommes armés contre un bus au niveau du pont de la Concorde. C’est sur la rivière Rusizi séparant la zone Gatumba du quartier Kajaga.

Selon Pierre Nkurikiye, les forces de sécurité les ont retrouvés indemnes : «Excepté la fatigue, ils sont tous sains et saufs.» Et de faire savoir que leurs ravisseurs les ont dépouillés de tous leurs biens jusqu’aux chaussures.
M. Nkurikiye indique qu’ils étaient détenus dans des montagnes surplombant Uvira à l’est de la République démocratique du Congo. Et de soutenir qu’une rançon n’a pas été donnée en échange de leur libération.

Ces compagnons d’infortune sont Pierre Butoyi, Adolphe Ntahondereye, prêtre catholique, Mathias Mijuriro, joueur d’arc musical, ’’Umuduri’’ dans l’orchestre national traditionnel ’’Nakaranga’’ et Ramadhan Barakamfitiye.

A nos chers lecteurs

Nous sommes heureux que vous soyez si nombreux à nous suivre sur le web. Nous avons fait le choix de mettre en accès gratuit une grande partie de nos contenus, mais une information rigoureuse, vérifiée et de qualité n'est pas gratuite. Nous avons besoin de votre soutien pour continuer à vous proposer un journalisme ouvert, pluraliste et indépendant.

Chaque contribution, grande ou petite, permet de nous assurer notre avenir à long terme.

Soutenez Iwacu à partir de seulement 1 euro ou 1 dollar, cela ne prend qu'une minute. Vous pouvez aussi devenir membre du Club des amis d'Iwacu, ce qui vous ouvre un accès illimité à toutes nos archives ainsi qu'à notre magazine dès sa parution au Burundi.

Editorial de la semaine

Respect des morts. A l’école du Mexique

« J’ai obéi à une loi, de ces lois que personne n’a écrites, qui existent on ne sait depuis quand et qui sont éternelles. Ces lois dictent aux êtres humains de traiter leurs semblables avec humanité et de ne pas (…)

Online Users

Total 4 518 users online