Mercredi 30 avril 2025

Économie

Neva : pot aux roses et pot-de-vin à la Sopebu

02/04/2025 22
Neva : pot aux roses et pot-de-vin à la Sopebu
« J’ai moi-même été arnaqué »

Lors de la séance de moralisation à l’intention des opérateurs économiques tenue vendredi le 28 mars, le président de la République a fait des révélations sur les pénuries récurrentes de carburant : des magouilles avec l’ancienne équipe de la Société pétrolière du Burundi, allant jusqu’à alimenter un marché parallèle.

Tout est parti d’une question pour le moins banale : « Est-ce que vous connaissez l’origine du mot « Ligala », ces rassemblements de jeunes désœuvrés dans les quartiers ? Il nous vient tout droit de la Jamaïque avec le mouvement plaidant pour la légalisation de la marijuana ».

Selon le chef de l’Etat, le soulèvement est devenu plus fort à telle enseigne que le gouvernement a dû céder, il y a même eu une chanson appelant à légaliser la marijuana.

« Est-ce que vous mesurez à quel point il est dangereux de se laisser embarquer par des gens courant à la ruine ? » Pour le chef de l’Exécutif burundais, la légalisation du marché parallèle ouvre la voie de l’effondrement de l’économie du pays : « Bonjour la mort de l’économie burundaise !»

Selon lui, si on laisse faire certains profiteurs, le prix du litre va connaître une montée vertigineuse. Quelquefois, a tenu à souligner le président de la République, vous ignorez certaines réalités du pays, je sais que je fais face à des forces occultes. « Un exemple : est-ce qu’il n’y a pas aujourd’hui tout un réseau de marché noir du carburant ? »
Tout comme avec la pénurie créée de devises et même des billets de banque, le FBU, où à l’origine c’était la BRB, reconnaît-il, cela a été le même modus operandi avec la création d’un marché parallèle à la Sopebu, la société pétrolière burundaise.

J’ai été ’’victime d’arnaque’’

La Sopebu n’approuve et ne distribue le carburant qu’à travers les stations-service mais il y a eu une autre manière d’écouler le carburant : « Cette société s’est mise à demander à certains clients s’ils n’avaient pas besoin de carburant à un prix convenu et quand ils ont mordu à l’hameçon et sentant qu’ils pouvaient faire des affaires, tout ce qui restait à faire c’était de trouver o déverser ce carburant ».

D’après le chef de l’Etat, la quantité pouvait aller jusqu’à 50 mille litres et le litre revenait à 8 mille FBu. « Quand il y a eu un coup de balai à la Sopebu, le litre se négociait à 10 mille FBu ».

Moi, a-t-il tenu à préciser, je ne lance pas des choses en l’air, comme ça. « En vérité, j’ai fait des études que vous ignorez dans ce pays. J’ai fait l’investigation, personne ne sait que je suis allé suivre des cours ».

Quand je dois prendre une décision, argue-t-il, je dois en avoir le cœur net et faire des analyses. Et de lâcher une bombe : Moi, confie-t-il, la Sopebu m’a arnaqué. Imaginez-vous, moi, en personne. « 4 millions de FBu de pot de vin. Je vous raconte des faits, c’est la vérité, toute la vérité et rien que la vérité ».

Quand le pot aux roses a été découvert, révèle le chef de l’Etat, certains hommes d’affaire ont failli faire une insurrection, il y a eu levée de boucliers.

De Fil en aiguille, raconte-t-il, je suis allé à la recherche du marché noir du carburant. Tenez, il y a des gens qui s’approvionnaient aux stations-service mais à un prix exorbitant, non officiel et qui ne voulaient pas dénoncer cette injustice.

« Finalement, je croyais que mon pays regorgeait de patriotes comme moi mais il n’y a personne, zéro. Cela dépasse l’entendement, des gens se taisent au lieu de dénoncer cette supercherie. Des gens incapables de dénoncer le marché noir avec ses prix exorbitants alors que le prix officiel du carburant est connu. C’est grave de voir des gens se complaire dans une arnaque sans sourciller ni lever le petit doigt pour s’indigner ».

« Le marché noir du carburant, c’est la faute à la Sopebu »

Pour le découvrir, fait-il remarquer, cela n’a pas été compliqué, je peux choisir une personne de confiance parmi vous et lui confier la mission en se faisant passer pour un acheteur nanti.

« J’ai envoyé quelqu’un et je lui ai demandé me chercher mille litres. J’ai tout suivi ». A la Sopebu, poursuit-il son récit, il a été demandé à mon envoyé une somme de 8 millions de FBu mais avant toute transaction, il lui a été demandé de couper la poire en deux, donc mettre leur somme de 4 millions à côté. « Je lui ai dit de donner ce montant, vous savez il faut des preuves, des témoins ».

Vous savez chez nous les Burundais, se lamente-t-il, même les juges sont souvent acquis à leur cause, ils sont soudoyés, c’est comme l’autre procureur de Ngozi, qui a mis en liberté un homme d’affaire accusé de vente illicite de minerais à Kayanza. « Même scenario à Kirundo. Ces hommes d’affaire sont même allés gaillardement narguer le gouverneur de Kayanza, l’informant qu’ils comptaient reprendre leurs activités ».

Et de faire une révélation après cette parenthèse : « Vous savez, le carburant demandé frauduleusement a été octroyé, j’ai mis cela dans un stock comme preuve irréfutable. Les agents de la Sopebu m’ont escroqué, ils ont pris mes 4 millions mais j’ai le carburant, une preuve suffisante, je vais intenter un procès, je pense que j’aurai gain de cause ».

A un certain moment, relate-t-il, j’ai voulu les surprendre la main dans le sac mais quand j’ai demandé, via mon envoyé, 10 mille litres, ils lui ont dit que les tarifs ont changé qu’il faut débourser 50 millions de FBu.

« La personne contactée n’attendait que l’approbation du directeur général mais ce dernier a passé toute la journée dans une réunion. L’accord de principe était là, il ne manquait que la signature du DG. Là j’ai conclu que tout est gâté, je me suis dit qu’il y a d’autres demandes, qu’il fallait arrêter tout ce cirque », a-t-il décidé.

Selon le chef de l’Exécutif burundais, c’est la Sopebu qui a créé et qui est à la base du marché parallèle du carburant : « Pourquoi est-ce qu’il n’y a pas sur les files d’attente devant les stations-service les gros cylindrés V8, c’est parce que leurs propriétaires ont des stocks chez eux ».

Forum des lecteurs d'Iwacu

22 réactions
  1. Gacece

    Dans la plupart des pays de l’Asie du Sud-Est, les corrompus et leurs corrupteurs sont condamnés à mort (et exécutés sans délai) quand la somme perdu par l’État dépasse un certain montant. Le même sort est réservé au gestionnaire/cadre qui fait perdre à l’État des sommes faramineuses à cause d’une mauvaise gestion, de son incompétence ou par pure négligence. Même s’il n’y a eu aucune mauvaise foi de sa part!… Même s’il n’a encaissé un seul franc!

    Tant que le burundais corrompu et son corrupteur penseront qu’ils peuvent s’en tirer sans aucune conséquence, il n’arrêteront jamais leurs activités illicites.

    Je suis contre la peine de mort. Par contre, je suis d’avis que tout criminel devrait subir un châtiment proportionnel à la gravité de son crime.

    • Jean Pierre Hakizimana

      Alors là, bien cher Mr Gacece, je suis tout à d’accord avec votre observation: Si on applique votre idée, c’est toute la machine CND-FDD qui rejoindrait Guillaume Bunyoni . Afin s’il est tjrs là où on le croit! Le Grand du palais de Gitega y compris!

      Vous avez absolument raison car cela fait 20 ans qu’ils sont sur les commandes de destruction économique, c’est qui est, comme vous le dites, presque un crime contre la vie des Burundais. La pauvreté extrême est lethale.

    • Gacece

      @Jean Pierre Hakizimana
      Vos accusations gratuites et à l’aveuglette vous appartiennent à vous et à tous ceux qui vous supportent.

      Si je suis contre la peine de mort, je suis aussi partisan de la présomption d’innocence.

      • Jean Pierre Hakizimana

        @Gacece,

        Comme vous, je suis contre la peine de mort même dans des sociétés avec des institutions judiciaires fortes.

        Je voudrais tout simplement clarifier que mes observations sont toujours basés sur des observations factuelles: N’est ce pas le CND-FDD qui a été au pouvoir depuis bientôt 20 minimum? Et où est le Burundi aujourd’hui? Le Burundi a même un président qui joue a la foi le president et l’opposition qui passe ses journées a dénoncer la corruption de ses propres ministres qui viennent de son propre parti politique, je parie, nommés par lui même! Pas mal nom?

      • Gacece

        @Jean Pierre Hakizimana
        Je suis d’abord contre le fait de condamner un citoyen parce qu’il est membre d’un parti. Il y a, il y a eu et il y aura toujours des corrompus dans tous les partis et ce n’est pas qu’au Burundi seulement. Tout comme ce ne sont pas tous les membres d’un parti qui sont corrompus.

        Ensuite, je suis contre le fait de condamner un citoyen sans procès. Même si on a des preuves, il faut que ces preuves et le ou les suspects passent devant un tribunal et soient condamnés et punis, selon la loi.

        Enfin, je ne comprends pas pourquoi vous voulez à tout prix associer mes propos à ceux du Président. S’il connaît des suspects et qu’il a des preuves, lui aussi se doit de respecter la loi. Le moins qu’il puisse faire, c’est de les dénoncer. C’est un devoir de tout citoyen, pas seulement celui du président. Et le plus qu’il puisse faire, c’est d’exiger que la justice s’occupe de leur cas plus rapidement que ceux des autres suspects. C’est ce que mon premier commentaire ci-dessus suggérait: mettre fin à l’impunité, pour dissuader tous ceux qui seraient tentés de commettre de nouveaux crimes.

        Le président et le CNDD-FDD ont leurs porte-paroles. Posez-leur vos questions.

  2. Michel

    Son Excellence Monsieur le Président,

    Un cours doit être équilibré entre la théorie et la pratique. Nous sommes vraiment fatigués des théories, SVP passez à la pratique pour qu’il y ait changement. Ikiyago cabaye kirekire, Abarundi bakeneye ikivi (moins de paroles, plus d’actions). Je me permets de rêver débout: Et si on vous t’entendez parler une fois par mois et que le carburant coulait dans toutes les stations, on va t’applaudir de tout nos coeurs!

    Bon courage pour transformer la parole en actions.

  3. Nyambeho

    Après réflexion je pense que le président n’a pas envoyé quelqu’un pour donner un pot de vin de 4 milions de fbu.
    C’est une figure de style.
    Le pays est l’un des pays les plus corrompus au monde.
    Twese turazi ko igiturire gitangwa
    Les gens ne font même pas la queue sur les files d’attente.
    La question est surtout la suivante: pourqoui le président ne fait pas de sanctions.
    Mbega nyene , pourquoi n’a t il pas puni le cartel qui a mangé le barrage de Mpanda.
    Il avait promis des sanctions exemplaires dans 15 jours. Cela fait une année

  4. Riraniga

    Le président s’est faché dans la séance de moralisation. Ilba même nommé des coupablescaux torts que nous connaissons
    Mwoba mwibuka ivyo yavuze kubivye barrage de Mpanda?

  5. Stan Siyomana

    1. Quand je lis que notre president de la Republique a dit:« « J’ai envoyé quelqu’un et je lui ai demandé me chercher mille litres. J’ai tout suivi », je me demande ce que font ses SERVICES DE RENSEIGNEMENT.
    2. J’appelerais cela du MICRO-MANAGEMENT de la part de notre president (Ivyo wenyene yise ko vyoba ari kuja gutambikiza hose mukugerageza kwikemurira wenyene ibibazo vyose bihanze igihugu cacu ciza c’Uburundi).

    • President Neva yavuze ko arara adasinziriye yiyunvira uko igihugu n,abarundi botera imbere.. ceci explique cela. Il est le « seul patriote « de tous les 12 millions et plus de burundais. Priez pour lui,le brave pour qu,il reussit sa mission. Micro manager n,est pas une chose facile,surtout pour un chef d Etat

  6. Salvator

    Je me demande souvent si le Président Ndayishimiye réalise au moins l’ampleur et l’impact de ce qu’il dit et fait.

    Prend il au moins le temps de se souvenir qu’il est le numéro UN d’un pays ou de ce qui en reste?

    Qui vivra verra🤐

  7. jereve

    C’est une histoire rocambolesque qui ne devrait pas arriver à un Chef d’état ou du moins ne devrait en aucun cas impliquer l’initiative personnelle du Président. Parce qu’il a des services et même des services spéciaux chargés de traquer ce genre de malversations.
    Apparemment nos services de renseignement et de justice sont capables d’entendre, arrêter, juger et emprisonner une personne qui a tenu des propos racistes ou ethniques, mais sont incapables de démasquer et punir les personnes ou services qui détournent les biens publics. Non, ce n’est pas le Président qui doit s’en occuper; il reçoit plutôt les rapports et donne des directives pour exécution.

  8. Sarambwe

    Est-ce qu’il n’y a pas au Burundi une police (genre RIB) chargée de traquer toutes ces malversations et fraudes? C’est le président de la République qui doit s’occuper de cette mission??
    J’ai l’impression que chaque semaine Neva nous dit qu’il a attrapé des malfaiteurs mais ça s’arrête là! Il n’y a pas de suite! Pas de limogeage, pas d’arrestation des responsables!! Attendons voir ce qui se passera avec le DG de la Sopebu!!
    Les Burundais ne prennent plus au sérieux tout ce qu’il leur raconte tout simplement. On dirait qu’il essaie de gagner du temps en racontant des bobard!!

  9. Kanzigiri

    Seigneur Dieu ! La honte ! Y-aurait-il un pouvoir parallèle ? Si les instructions du Président de la République ne sont pas suivies, les différents services obéissent à qui ?

  10. Ruvyogo

    Il n’y a pas de commentaires sur cette intervention de son Excellence?
    Etrange, !@@@!
    Un président qui explique si bien les causes du marché noir du carburant et celui des devises!!!
    En plus, il dit au monde entier ko yatanze igiturire kandi azoshinga urubanza agatsinda.
    Sous d’autres cieux, le corrompu et le corrupteur sont punis de la même façon.

    PS: En espérant que le Journal Iwacu aura l’amabilité de publier mes questions métaphysiques
    .🐵🐵🐵

  11. Claypton

    Très bien Mr le Président et après ??? Ces discours commencent à fatiguer les gens , vous faites régulièrement des révélations que vous avez compris comment les gens volent le carburant et nous le peuple nous attendons naïvement que nous allons reçevoir du carburant à gogos aux stations d essence comme c était le cas avant votre arrivée au pouvoir … et toujours le cas dans les pays voisins et lointains et patatra toujours pas de carburant…. Vous nous faites le coup chaque fois… on a l’ impression que c est un jeu pour Vous…. Mais on n en peut plus. SVP jetez l éponge et laissez la place à des gens qui ont des solutions.

  12. Matthieu

    Combien sont déjà derrière les barreaux? ou devant la justice?

  13. Magume

    Monsieur le président,
    Au cours de la séance de moralisation:
    Vous avez parlé d’une façon prétendument scientifique du marché parallèle des devises et aussi du marché noir du carburant.
    Est ce que vos assertions
    s reflètent l’avis des économistes?
    Que nenni.
    Pourquoi ne faites vous pas parler vos ministres des finances , économie et de l’énergie?
    Vous dites, je cite: « …J’ai fait des investigations. personne ne sait que j’ai suivi des cours ».
    Quels cours, mwazigiye hehe?
    Un président peut il suivre des cours incognito?
    Et in fine, lale marché noir du carburant est la faute de la Sopebu.
    Qu’en dit le premier ministre qui chapeaute le gouvernement?

  14. Riraniga

    Incroyable quand même.
    Lorsque l’intervention du président de la République a innondé la toile, nous avons cru que c’était des montages, que certains passages étaient enlevés de leur contexte.
    Mais non!!@@!
    Commençons par des erreurs ou exagérations anodines.
    1) Ligala est un terme swahili qui ne vient pas de la Jamaique.
    2) Monsieur le président, la valeur réelle du $usd qui est une monnaie d’échanges international est le mieux approximé par le marché noir. Le taux de la BRB est artificiel.
    3) Le marché noir du carburant est alimenté par la « SOPEBU ».
    Sire, il y a un ministre du commerce et un premier ministre qui doivent controler cette entreprise.
    Ivyo biba bari hehe?
    4) Vous mentionnez ko mwatanze igiturire.
    A ce que nous sachions la loi punit le corrompu et le corrupteur.
    Vous avez bien mentionné ko muzoshinga urubanza kandi muzotsinda. What does it really mean?

    PS: Je vous remercie au cas où vous publiez mon commentaire désabusé

  15. Kabizi

    Pourqoui le président se substitue à ses services de sécurité?
    Il y a plein d’assertions incompréhensibles dans ce texte.
    Prétendre connaître quelque chose qu’aucune autre personne ne connait est tout simplement impossible.
    Ligala est un terme Swahili. It has nothing to do with Legalize marijuanas.
    C’est comme les versets bibliques qu’on invoque à tout moment (de nos jours) pour justifier des aberrationsobservées dans une république tropicale

  16. Vyampi eugene

    Le chef de l’état vient donc de prouver qu’il faut renvoyer tout le monde , puisque tout le monde est corrompu!!

    • Stan Siyomana

      @eugene
      Ce que vous dites est en train de se faire aux Etats-Unis sous le second mandat du president Donald Trump et a travers Department of Government Efficiency – DOGE (dirige par le sud-africain Elon Musk).
      1. « 80.000 postes supprimés au ministère des Anciens combattants, 10.000 à l’Agence de protection de l’environnement, 45.000 au Fisc, soit 20% de ses effectifs, à quelques jours de la collecte des impôts… « Je vais pleurer », réagit, après avoir eu quinze minutes pour vider son bureau et quitter les lieux, l’une des 1.600 employés limogés le 21 février par l’agence des États-Unis pour le développement international (USAID), chargée de distribuer l’aide humanitaire dans le monde et appelée à être démantelée, en attendant que ses collègues, placés pour l’heure en congés administratifs, ne subissent le même sort dans six semaines… »
      https://www.tf1info.fr/international/video-reportage-je-vais-pleurer-les-consequences-en-cascade-des-licenciements-massifs-de-fonctionnaires-aux-etats-unis-2359681.html
      2. « Le 20 mars 2025, le président des États-Unis Donald Trump a signé un décret visant à démanteler le département de l’Éducation des États-Unis, une institution fédérale créée en 1979 sous la présidence de Jimmy Carter[1]. Ce décret s’inscrit dans une série de mesures visant à réduire le rôle du gouvernement fédéral et à décentraliser les politiques publiques, en particulier celles liées à l’éducation. Bien que cette décision ait été saluée par la droite américaine, elle a suscité de vives critiques et résistances de la part des élus démocrates, des syndicats d’enseignants et de certains experts en éducation… »
      https://fr.wikipedia.org/wiki/Fermeture_du_d%C3%A9partement_de_l%27%C3%89ducation_des_%C3%89tats-Unis_ordonn%C3%A9e_par_Donald_Trump

A nos chers lecteurs

Nous sommes heureux que vous soyez si nombreux à nous suivre sur le web. Nous avons fait le choix de mettre en accès gratuit une grande partie de nos contenus, mais une information rigoureuse, vérifiée et de qualité n'est pas gratuite. Nous avons besoin de votre soutien pour continuer à vous proposer un journalisme ouvert, pluraliste et indépendant.

Chaque contribution, grande ou petite, permet de nous assurer notre avenir à long terme.

Soutenez Iwacu à partir de seulement 1 euro ou 1 dollar, cela ne prend qu'une minute. Vous pouvez aussi devenir membre du Club des amis d'Iwacu, ce qui vous ouvre un accès illimité à toutes nos archives ainsi qu'à notre magazine dès sa parution au Burundi.