Les habitants de la sous-colline Gahwama du quartier Tenga dans la zone Rubirizi sont menacés par le choléra. Il y’a plus de deux semaines, les premières victimes ont commencé à avoir la diarrhée et les vomissements. C’est par après qu’ils ont su qu’il s’agissait du choléra. La cause pour les habitants de cette localité n’est rien d’autre que le manque criant de l’eau potable.
« Sept personnes, dont un enfant, sont déjà mortes à la suite de cette maladie », confie un habitant de la localité. Un travailleur du centre de santé Rubirizi qui a requis l’anonymat dit plutôt que la maladie a déjà emporté six personnes. « Du 11 au 14 mai 2024, le centre a secouru seize personnes qui souffraient de la maladie, et toutes sont de la colline Gahwama », affirme-t-il.
Les habitants de la colline Gahwama racontent qu’ils n’ont pas pensé au choléra tout au début mais plutôt à des empoisonnements. Avec plus de deux personnes présentant les mêmes signes de diarrhée et vomissement, c’est là qu’ils ont commencé à se douter qu’il s’agissait du choléra.
Un autre habitant de la colline Gahwama dit qu’il trouve normal que les gens tombent malades parce que le quartier Tenga utilise les eaux des rivières Karombo et Gikoma. « Tout le monde connaît les eaux des rivières. La pénurie en eau potable que vivent les habitants de Tenga est la seule cause de cette maladie de choléra. Venir désinfecter les lieux est peine perdue si le problème de manque d’eau potable n’est pas résolu », plaide cet habitant.
Il appelle le gouvernement de collaborer avec AHAMR et la Regideso pour rendre disponible l’eau potable parce que la situation est déplorable. Pour cet habitant, la Croix-Rouge devrait intervenir dans l’immédiat dans le ravitaillement en eau.
Contactée, la direction du centre de santé Rubirizi confirme qu’il s’agit bel et bien du choléra mais elle se refuse de tout commentaire. Elle avance qu’elle donne seulement le rapport au ministère de la Santé publique