Le carburant, les produits Brarudi, le sucre, le ciment Buceco, les documents administratifs … Pour augmenter ses ressources, l’Etat a décidé de revoir à la hausse les prix de plusieurs produits et d’introduire de nouveaux taxes et impôts. La vie devient de plus en plus chère et la population trinque. Pour certains économistes, tous les ingrédients sont réunis pour que la bombe sociale éclate.
Le Bureau burundais de normalisation (BBN) a interdit de cultiver les amarantes dans la ville de Bujumbura. Motif : Elles risquent de causer des maladies comme le cancer. « Injustes », réagissent les producteurs. Des scientifiques demandent que cela soit démontré à travers une analyse.
Il y a de drôles de buvettes : un bistrot de fortune proposant à ses clients du vin de banane à profusion, 24 h sur 24 h, entre la 3e et la 4e avenue du quartier Mutakura, en zone urbaine de Cibitoke. Il intrigue, par son nom, la ‘’Morgue’’.
Atermoiements dans le déblocage de l’appui direct, maintien du Rapporteur spécial pour le Burundi, perte du Statut A, découragement des investisseurs étrangers… Nombre d’observateurs redoutent des conséquences néfastes après le boycott de la délégation burundaise, lundi 3 juillet, de l’examen de son 3e rapport périodique devant le Comité des droits de l’Homme à Genève. D’après eux, Gitega s’est privé de la chance de redorer son image.
Au moment où le monde entier célébrait ce samedi 1er juillet la Journée internationale des coopératives sous le thème, « Coopératives pour un développement durable », l’ONG locale, Parcem, « Parole et Actions pour le Réveil des Consciences et l’Évolution des Mentalités », demande (…)
Nomination à la tête de l’EAC, reprise effective des liens avec le Rwanda, visite du ministre russe des Affaires étrangères, …, le chef de l’Etat burundais a marqué beaucoup de points sur la scène internationale depuis trois ans qu’il exerce le pouvoir (18 juin 2020). Cependant, un spécialiste en relations internationales souligne que cette diplomatie d’ouverture doit s’accompagner d’une relève de la machine socio-économique.
Dans une lettre rendue publique ce 2 juin, le ministre en charge de l’Intérieur, a annoncé la suspension de toutes les activités du parti Cnl sur tout le territoire national. Une mesure qui irrite le patron de ce principal parti d’opposition qui dénonce ‘’une dérive dictatoriale’’.
Ce mardi 30 mai, le Burundi a reçu la visite du ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov. Au menu des discussions avec les autorités burundaises, la coopération bilatérale mais aussi la guerre en Ukraine où Gitega a rappelé sa position de neutralité vis-à-vis de ce conflit.
Invité à la 10ème assemblée de la Plateforme des autorités locales dans les pays des Grands Lacs tenue ce jeudi 1er juin à l’Hôtel de Ville, l’ancien chef d’Etat, Sylvestre Ntibantunganya a dénoncé le leadership dans cette sous-région affirmant qu’il est la source de tous les maux dont souffre la plupart des pays de Grands Lacs.
Ce n’est pas généralisé, mais les denrées de première nécessité sont relativement abordables dans différents marchés de la ville de Bujumbura même si les acheteurs ne se bousculement pas aux différents stands. Un problème de moyens ou un manque d’information sur cette baisse des prix des denrées alimentaires y seraient peut-être pour quelque chose.
Même si l’arsenal législatif est suffisamment outillé pour sanctionner les fraudes observées dans l’octroi des marchés publics, des leaders de la société civile dénoncent des textes de loi rarement appliqués.
Dans son Conseil des ministres du 10 mai dernier, le Gouvernement a indiqué que les sociétés privées qui emploient les personnalités précédemment licenciées de leur poste au sein de l’Etat doivent résilier leur contrat avec ces dernières. Une mesure qui suscite des crispations.