Dispensée par Claire Diao, journaliste franco-burkinabée et spécialiste de la critique cinématographique, cette formation va durer 3 jours. Elle sera basée sur le processus entier de l’industrie du film et les différents éléments sur lesquels s’appuie la critique positive ou négative d’un film. Cette formation a commencé ce 12 juin, à Bujumbura.
Comme le déclare Léonce Ngabo , président du FESTICAB, cette formation fait partie d’une série d’autres (formation de réalisateurs, de preneurs de son et de cameramen) prévues cette semaine du Festicab. Selon lui, le festival vise à ce que tous les acteurs pouvant promouvoir le cinéma burundais soient formés.
Les journalistes présents à ce 1er jour de la formation, ont d’abord fait le tour des problèmes que rencontre le cinéma burundais, tel que le manque de moyens financiers, de formation, de distributeurs, de soutien du gouvernement et autres.
Ils ont, ensuite, réfléchi sur les différentes façons d’amener plus de gens à venir regarder les films burundais lors du festival. (Publicités à la télé, émissions radiodiffusées, référence aux autres internationaux déjà vus).
La question qui a suscité de longues discussions, est la diffusion insuffisante de films burundais sur les chaines de télévisions locales (RTNB, Télé renaissance,…). Néanmoins, d’après Ancilla Nigaba, responsable de la communication du FESTICAB, un accord aurait déjà été signé avec la RTNB pour faire passer des extraits de films pendant la semaine du FESTICAB (15-22 juin) pour attirer plus de spectateurs dans les salles de projection.