« Faire du Burundi un pays collectif, innovant, compétitif au service de ses citoyens et ouvert sur le monde. » Telle est l’ambition du plan directeur de digitalisation des services publics en utilisant l’économie numérique, a tenu à souligner le Premier ministre, Nestor Ntahontuye.
Un atelier d’échanges sur le développement de l’économie numérique s’est tenu ce 14 novembre 2025. Organisé par le ministère des Finances, du Budget et de l’Economie numérique, cet atelier avait pour objectif de guider la mise en œuvre du plan directeur de digitalisation des services publics et de la dynamique impulsée par le gouvernement pour accélérer la transformation numérique au Burundi.
Dans son mot d’ouverture, Nestor Ntahontuye a déclaré que l’économie numérique n’est plus une option pour le Burundi, mais un pilier stratégique du développement national. « Notre gouvernement a inscrit la digitalisation parmi les priorités nationales, convaincu qu’elle est un levier puissant de modernisation de l’État, de création d’emplois et de croissance inclusive ».
Il a affirmé que parmi les plans de développement du gouvernement burundais figurent le développement de la technologie et l’utilisation de cette dernière pour optimiser l’organisation et l’efficacité des services publics ainsi qu’améliorer la vie des citoyens. « Cela va renforcer le rayonnement régional et international de notre pays ».
Il a rappelé que l’économie numérique ne peut pas se développer dans l’isolement. « Elle repose sur une coopération active entre l’État, le secteur privé, le monde académique et nos partenaires techniques et financiers. Le numérique n’est pas seulement une technologie, c’est une nouvelle manière de gouverner, de produire et de servir ».
Un moteur des économies modernes
À son tour, le ministre ayant les Finances et l’Économie numérique dans ses attributions, Alain Ndikumana, a indiqué que l’économie numérique constitue aujourd’hui le moteur des économies modernes.
Pour lui, elle transforme la manière dont les nations produisent, échangent et interagissent. « Le Burundi n’est pas en marge de cette révolution ».
La transformation numérique, poursuit-il, est un catalyseur de productivité, un accélérateur d’inclusion et un facteur d’équité sociale. « Nous avons choisi de faire du numérique un axe central de notre politique économique et budgétaire. Aujourd’hui, l’économie numérique est institutionnellement intégrée dans la planification macroéconomique nationale ».
Le ministre a également réaffirmé la détermination du gouvernement burundais à poursuivre la transformation numérique dans un esprit d’ouverture, de partenariat et d’innovation, en tenant compte de la ’’Vision Burundi, pays émergent en 2040 et pays développé en 2060’’.
Des défis
Parmi les défis qui ont été cités par les participants de l’atelier figurent le coût élevé de la productivité, le faible taux d’éclosion numérique, le manque de compétences régulier et les risques liés à la cybersécurité ainsi qu’à la coordination des initiatives.
Comme recommandations suggérés pour une bonne mise en œuvre, il y a entre autres une création d’un gouvernement favorable au développement de l’économie numérique et inclusive, un renforcement ainsi qu’une modernisation des institutions requises pour coordonner et superviser le développement de l’écosystème numérique résilient, solide et compétitif.
Signalons que le thème de cet atelier était : « Construire ensemble l’économie numérique du Burundi : gouvernance, infrastructures, innovation et entrepreneuriat pour une transformation inclusive, durable et tournée vers les marchés nationaux, régionaux et internationaux ».






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