Lundi 29 avril 2024

Société

Chaussée d’Uvira : Des poteaux de courant électrique menacent la sécurité des gens

20/03/2024 2
Chaussée d’Uvira : Des poteaux de courant électrique menacent la sécurité des gens
Tout près de la société Ladak Tyres, deux poteaux de courant sont déjà inclinés.

Des poteaux de courant électrique de la Regideso inclinés sont sur le point de tomber dans la chaussée d’Uvira. Les habitants proches de l’endroit s’en inquiètent. Ils réclament la bonne fixation de ces poteaux avant qu’ils ne causent des dégâts.

Nous sommes le mercredi 20 mars 2024 à 9 h 30 sur la route nationale numéro 4 (RN4) à la chaussée d’Uvira, au quartier industriel en direction vers Gatumba. Des poteaux de transport du courant électrique en bois y installés par la Regideso sont sur le point de tomber dans la chaussée.

Les poteaux en cet état se trouvent surtout tout près de la société Ladak Tyres, l’entreprise Savonor èt la société Succam.

Certains habitants trouvés sur place font savoir que des cas d’accidents liés à l’électrocution et à l’insécurité routière peuvent être enregistrés une fois que ces poteaux finissent par tomber. Ils réclament alors qu’ils soient bien refixés.

« Nous sommes inquiets de l’état de ces poteaux. Ils risquent de mettre en danger nos vies. Une fois tombés, des véhicules auront du mal à passer. Il pourra s’ensuivre aussi un manque de courant électrique dans les environs. La Regideso devrait venir pour bien fixer ces poteaux », a fait savoir un agent de sécurité trouvé à l’entrée du resto-bar Bamako.

Quant à Jean-Marie Bikorimana, un passant rencontré au niveau de Savonor, il demande à la Regideso de remplacer ces poteaux en bois par des métalliques afin d’éviter les cas d’inclination des poteaux qui s’observent aujourd’hui. Il ajoute que « la Regideso devrait passer régulièrement là où sont implantés ses poteaux afin de faire un constat permanent de leur état. Ce qui lui permettra de corriger à temps ce qu’il y a à corriger. Il devrait aussi remplacer les poteaux qui datent de très longtemps par de nouveaux. »

Selon la chargée de la communication à la Regideso, la population a le devoir de signaler ce genre de cas à qui de droit. « Il faut que la population ait l’habitude de signaler à temps ce genre de situations où les poteaux menacent de tomber. Comme cela, la Regideso pourra intervenir avant que des dégâts ne se produisent.

La Régie ne peut pas maitriser à elle seule là où se trouvent ces cas de poteaux à travers tout le pays. Ce n’est pas du tout facile », a-t-elle fait observer.

Dans le cadre du projet de réhabilitation du nouveau réseau, la Regideso compte remplacer les poteaux en bois par des poteaux métalliques là où c’est possible.

Forum des lecteurs d'Iwacu

2 réactions
  1. jereve

    Je trouve que la communication entre les structures de base (quartier, nyumbakumi, commune) et les administrations n’est pas optimale. Beaucoup de personnes ont vu que ces pylônes menaçaient de tomber et apparemment elles n’ont pas répercuté l’information aux responsables de la cellule de base qui a leur tour devaient la relayer aux instances supérieures ou à qui de droit pour une intervention rapide.
    Maintenant que presque tout le monde a un téléphone portable, il devient difficile d’expliquer comment une information si urgente est passée sous silence. Il y a eu négligence quelque part.

  2. Singirankabo

    Ils ne sont pas « sur le point de tomber », ils sont bel et bien tombés dans la nuit du 19 au 20 mars!

A nos chers lecteurs

Nous sommes heureux que vous soyez si nombreux à nous suivre sur le web. Nous avons fait le choix de mettre en accès gratuit une grande partie de nos contenus, mais une information rigoureuse, vérifiée et de qualité n'est pas gratuite. Nous avons besoin de votre soutien pour continuer à vous proposer un journalisme ouvert, pluraliste et indépendant.

Chaque contribution, grande ou petite, permet de nous assurer notre avenir à long terme.

Soutenez Iwacu à partir de seulement 1 euro ou 1 dollar, cela ne prend qu'une minute. Vous pouvez aussi devenir membre du Club des amis d'Iwacu, ce qui vous ouvre un accès illimité à toutes nos archives ainsi qu'à notre magazine dès sa parution au Burundi.

Editorial de la semaine

Le Burundi confronté à une question de survie

Quatre enfants sont morts dans l’ effondrement d’une maison dans la zone Ntamba, commune Musigati, un enfant de trois ans est mort, plus de 300 maisons détruites  après un éboulement sur la colline Gabaniro, commune Muhuta, plus de cinq cents (…)

Online Users

Total 2 280 users online