Du 16 au 17 octobre 2025, Gitega a vibré au rythme de l’innovation agricole. Sous le thème « Intensification agro-pastorale, valorisation des produits agricoles et d’élevage, pilier pour atteindre la vision Burundi 2040–2060 », la Foire Agricole et le Forum Paysan ont réuni producteurs, partenaires et passionnés d’agriculture.
Parmi les acteurs clés : l’International Rescue Committee (IRC), en consortium avec AVSI, DSIK et BBIN, qui met en œuvre le projet Isoko IRAMA, financé par l’Union européenne. Objectif : renforcer l’entrepreneuriat agricole, améliorer la nutrition et favoriser la résilience climatique.
Des histoires qui inspirent
Francine Manirambona, membre de la coopérative Turwize Ibitoke n’Imbuto Kama (Ngozi), présente fièrement ses rejets de bananes issus de la macropropagation et son fumier organique :
« Avant, nous produisions peu. Aujourd’hui, grâce à l’appui de l’IRC, nous écoulons nos produits et trouvons des partenaires. »

Patrice Barutwanayo, représentant de COJEDA, mise sur les champignons :
« Cette culture combat la malnutrition et résiste au changement climatique. Elle se cultive toute l’année, sans dépendre de la pluie. »
À Kayanza, la coopérative Be Keeping Center a transformé son activité apicole :
« Nous vendions 20 kg de miel par jour. À la foire, nous avons écoulé plus de 60 kg ! » raconte Emmanuel Nzambimana, fier de cette réussite.
Au-delà de l’agriculture : la cohésion sociale
Avec le projet Kaze Twiyunge, financé par l’U.E, l’IRC soutient des coopératives où rapatriés et résidents travaillent main dans la main. À Bugabira (Kirundo), Turikumwe Turashoboye a exposé arachides, haricot jaune et pommes de terre, symbole d’une paix durable.
Un message fort
En clôture, Emmanuel Niyungeko, Secrétaire Permanent au ministère en charge de l’Agriculture, a salué « la détermination des producteurs et la valorisation des cultures oubliées comme les champignons ». Il a promis des solutions aux défis persistants : semences, produits phytosanitaires, adaptation climatique.
Cette foire n’était pas qu’un marché : c’était un espace d’espoir, d’innovation et de partenariats pour un Burundi résilient et prospère.









En participant aux projets comme *LCOY*, les jeunes acquièrent des compétences en leadership, plaidoyer et gestion de projets. Ils deviennent alors des acteurs de changement au niveau local et international.
Je Conclus que
les jeunes sont un pilier essentiel dans la lutte contre le changement climatique, car ils représentent *la force, la créativité et l’espoir d’un avenir durable.
Bravo. Le secrétaire permanent pensera à la création des micro-usines de transformation ou de conservation quand la consommation locale aura des excédents. L’exportation pour bientôt ?