« La force de défense nationale du Burundi (FDNB) voudrait porter à la connaissance de l’opinion nationale et internationale que le Burundi vit en harmonie avec tous les pays voisins. Et ce, conformément à sa politique de non-agression et de bon voisinage », lit-on dans une note sortie, ce dimanche 27 juillet 2025.
C’est une mise au point faite en réaction au communiqué de presse du 25 juillet 2025 signé et publié par le porte-parole du MRDP-Twirwaneho accusant le Burundi de former et de fournir un soutien logistique en armement aux Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR), dans les zones de Luvungi, Lubarika, Rurambo et Minembwe.
La FDNB indique que le Burundi ne peut en aucun cas soutenir sous une quelconque forme des agresseurs d’un pays voisin. « Toute formation et tout entraînement militaire s’organisent d’une façon professionnelle au profit des Burundais selon les besoins de la FDNB ».
Il faut rappeler que via le communiqué du MRDP-Twirwaneho, son porte-parole tire la sonnette d’alarme au sujet d’une probable menace de massacre contre les Banyamulenge par des FDLR, qui, selon lui, seraient formés au Burundi et envoyés dans les hauts plateaux.
Ainsi, la FDNB, via son communiqué signé par le Général de Brigade Gaspard Baratuza, son porte-parole, rappelle que le Burundi a accueilli et héberge jusqu’aujourd’hui beaucoup de réfugiés congolais dont des Banyamulenge.
« Ils vivent paisiblement dans leurs camps de réfugiés et dans d’autres coins du Burundi. A ceux-là, s’ajoutent les réfugiés récemment accueillis lors des perturbations sécuritaires à l’est de la RDC », fait-il savoir.
Pour l’armée burundaise, il y a une sorte de narration à caractère génocidaire qui est véhiculée autour de la communauté Banyamulenge depuis l’arrivée des éléments AFC/M23-Twirwaneho dans le Minembwe et ses environs. « Cela ne vise qu’à raviver la haine ethnique au sein de la communauté congolaise vivant dans les Hauts plateaux », prévient-elle.
Revenant sur les raisons de la présence des militaires burundais en RDC, ce communiqué indique que ces militaires exécutent leur mission de combattre les forces négatives burundaises et/ou étrangères en collaboration avec les FARDC conformément aux accords bilatéraux entre le Burundi et la RDC. « Cette mission est exécutée avec professionnalisme et respect strict des droits de l’Homme et du droit international humanitaire ».
Enfin, la FDNB lance un appel vibrant à toute la communauté congolaise du Sud-Kivu de ne pas céder à la manipulation divisionniste à base ethnique et à garder la cohésion sociale.
Le porte parole de l’armée fait une des deux choses suivantes ou les deux à la foi. En tant qu’un ancien de l’armée il n’ignore certainement pas que depuis 2007 l’armée burundaise et les services de renseignement ont recruté des membres de la FDLR . Certains parmi eux ont été recyclés dans l’économie burundaise et ils ont pignon sur rue. L’autre hypothèse est que le porte parole de l’armée ne sait peut être pas que les services burundais de sécurité comptent les membres des FDLR , dans ce cas il faudrait qu’il passe le témoin. Je pense plutot que Mr Baratuza sait tout ca mais évidemment il ne peut pas l’avouer et je le comprends car il risquerait sa tête. Iyo batereye amagara hejuru umwe wese asama rwiwe.