Après Kampala et avant de s’envoler ce dimanche pour Kinshasa, le Vice-Premier ministre belge et ministre des Affaires Étrangères, des Affaires Européennes et de la Coopération, Maxime Prévot était ce samedi 26 avril au Burundi, une étape de sa tournée régionale.
Une escale importante, car il faut compter avec Gitega qui a des troupes à l’Est de la RDC de même que l’Ouganda. Selon lui, même si les projecteurs sont braqués sur le Rwanda et la RDC, le Burundi et l’Ouganda ont aussi un morceau de partition. Et justement le Vice-Premier ministre belge et le Chef de l’Etat burundais ont échangé sur la situation sécuritaire prévalant à l’Est de la RDC.
Gitega a fait savoir qu’il tient au respect des principes d’intégrité territoriale et de souveraineté. « Nous portons crédit aux initiatives du Burundi », a déclaré cette haute autorité belge, soulignant également que son pays soutient le droit international, la Charte des Nations Unies et ces principes de souveraineté et d’intégrité. Des principes repris sur son compte X : « l’engagement commun renouvelé pour la paix dans la région, ainsi que l’attachement au respect de l’intégrité territoriale de chaque pays ».
Dans le cadre du renforcement des liens bilatéraux, le Chef de l’Etat burundais a bien entendu plaider pour sa cathédrale : sa vision d’un Burundi, pays émergent en 2040 – pays développé en 2060. Selon lui, le Burundi a principalement besoin d’un coup de pouce, un ’’capital de démarrage’’ pour atteindre cet objectif.
« Notre pays ne peut pas se développer sans l’exploitation de ses ressources naturelles, humaines à plus de 60% jeunes, et ses minerais, bien sûr avec l’appui des partenaires », a tenu à préciser le Président Evariste Ndayishimiye, avant de recevoir comme cadeau de la part de son hôte une ’’carte minière du Burundi, éclairant en détails sa structure géologique’’.
Le renforcement de notre relation est en marche
Sur son compte X, le Vice-Premier ministre belge a fait remarquer que les discussions avec les autorités burundaises ont confirmé l’importance du partenariat entre la Belgique et le Burundi.
« Je suis heureux du nouveau programme de coopération lancé l’an dernier, qui se traduit déjà sur le terrain : appui à l’agriculture, à la santé, à l’éducation et à la formation professionnelle, avec des résultats concrets comme la création de milliers d’emplois », a-t-il indiqué.
Enfin, a-t-il promis, j’ai annoncé de nouvelles initiatives concrètes : « la formation de jeunes diplomates burundais dès cette année et un accompagnement du Burundi dans sa préparation à la Présidence de l’Union africaine. Le renforcement de notre relation est en marche, dans un esprit d’amitié, de franchise et de respect mutuel », a-t-il conclu avant de s’envoler pour Kinshasa.
Dernièrement un journaliste Belge a critiqué le burundi que c’est un pays sans autorité sans leadership. Maxime Prévôt vient faire hypocrisie politique,il te flatte puis se moque de toi,le burundi est un modèle incontournable.
Tout flatteur vit aux dépens…..
le corbeau et le Renard.
Maxime Prevot a declare sans honte que » les relations entre le Burundi et le Rwanda sont positives »! Ignorance, hypocrisie ou tous les deux?
C’est quand même incroyable que ça soit la Belgique qui fasse cadeau au Burundi d’une carte (minière) du Burundi!!
Apparemment la Belgique a trouvé un nouveau pion dans la région et pense qu’avec son nouvel ‘ami’, elle pourra mettre la pression sur le Rwanda qui est le véritable ‘game changer’ dans la région des Grands-lacs.
Vive le langage diplomatique !! les promesses n’engagent que ceux qui y croient mais le ministre fera un VRAI rapport à ses collègues lors de son prochain conseil des ministres.
M. L’ambassadeur du Burundi en Belgique suivra ses fausses vraies promesses. Bon courage.