« Depuis la semaine dernière mon chiffre d’affaires a diminué de 50%. Dans une semaine, j’ai perdu 400.000 BIF », se lamente un commerçant des ustensiles de cuisine, sous couvert d’anonymat. Il a son magasin au marché dit Bujumbura City (…)
L’exécutif a annoncé un arsenal de stratégies pour financer le Budget général 2020/2021. Pour Gabriel Rufyiri, président de l’Olucome, le gouvernement approuve un budget sans tenir compte des problèmes auxquels font face les citoyens. Et d’enfoncer le clou, le contexte économique avancé ne reflète pas la réalité.
Le Conseil des ministres s’est réuni du 26 au 27 février 2020. Parmi les dossiers sur la table, le projet de loi des Finances publiques 2020/2021. Le gouvernement l’a approuvé.
Un rapport récent révèle qu’une partie d’aide au développement accordée au Burundi finit dans des paradis fiscaux. Le gouvernement du Burundi semble réservé. L’Olucome demande aux candidats à l’élection présidentielle de 2020 de mettre l’audit des projets financés par la Banque mondiale dans leur agenda.
Dans la matinée de mardi 25 février, plus de 500 employés du service tissage de l’usine Afri-Textile Burundi ont fait une grève. Ils réclament le déblocage de leurs comptes bancaires logés à la Banque de crédit de Bujumbura (BCB). « (…)
Certaines banques sont en manque de devises. Elles ne servent pas aux clients la somme de devises demandée. Les commerçants sont angoissés. La BRB promet d’intervenir.
Depuis 1963, la Chine soutient le Burundi dans plusieurs domaines. Des infrastructures ont été construites. Plusieurs millions de dollars américains ont été débloqués. Selon les spécialistes, ces dons ne sont pas « philanthropiques. » L’Empire du Milieu vise à gagner les ressources minières, le marché d’écoulement et des contrats de construction d’infrastructures.
Les employés sont dans l’angoisse. Ils n’ont pas été payés depuis l’année dernière. Or, la majorité du personnel ne vit que de ce salaire. Ils ont des familles à prendre en charge. Le désarroi est total.
31 stations de lavage de la Sogestal Kirimiro n’ont pas encore débuté les travaux pré-campagnes. Les caféiculteurs sont inquiets. Les employés des usines de lavage prédisent le pire. Chronique d’une catastrophe annoncée.
Les marchandises endommagées par la pluie, manque de clients, des loyers exorbitants… Les commerçants du marché de Kinama souffrent. Le commissaire du marché promet que leurs stands seront couverts d’ici peu.
Le prix du permis de transport augmente de 475 %. L’association burundaise des transporteurs déplore la hausse. Les conducteurs de taxis se disent victimes de cette mesure. Pour les propriétaires, la situation devient intenable.
Mardi 3 novembre dernier, le Burundi a célébré la journée mondiale pour l’industrialisation de l’Afrique. Audace Ndayizeye, président de la Chambre fédérale du Commerce et d’industrie du Burundi, soulève les principaux défis de l’industrie burundaise et propose quelques solutions.