La dette publique ne cesse de s’accroître, selon le rapport 2018 de la Banque de la République du Burundi (BRB). Une situation inquiétante selon les économistes. L’Olucome n’hésite pas à parler d’un risque d’une banqueroute.
Le stock de devises ne cesse de dégringoler. La BRB explique que cette baisse est causée par la diminution des dons extérieurs. Selon un expert, le niveau de devises actuel révèle que l’économie est en danger. Et d’appeler l’Etat à contracter un prêt d’urgence.
La boisson Skol n’est plus disponible sur le marché burundais. Pour les commerçants, le manque à gagner est énorme. Dans les bars, les serveurs ont perdu leur emploi. Le ministère du Commerce dit ignorer la raison du manque de cette boisson en provenance du Rwanda.
Manque de financement, insuffisance d’information sur la situation socioéconomique du Burundi, une formation qui ne favorise pas l’esprit entrepreneurial, l’absence des réseaux des entrepreneurs sont, entre autres, les défis, auxquels fait face l’entrepreneuriat des jeunes au Burundi. Le ministère de l’Industrie se montre rassurant.
La panne technique est la cause de la pénurie du ciment. La semaine prochaine, le ciment sera de nouveau disponible dans tous les points de vente.
L’Etat a annoncé sa volonté de reprendre en main le secteur café. Non-paiement des caféiculteurs, non-rapatriement des devises, des structures de régulation mal règlementées sont les principales raisons avancées. Cnac trouve que le réengagement de l’Etat n’est pas clair. Les élus du peuple révèlent que les cultivateurs ne profitent pas de la libéralisation.
La décision de du gouvernement de se réengager dans le secteur du café, préoccupe la confédération nationale des associations des caféiculteurs, du Burundi. Le Cnac demande une place importante des caféiculteurs dans ce processus.
La Banque de la République du Burundi a baissé le taux débiteur à 6% pour le secteur agro pastoral. Le forum des producteurs agricoles salue cette décision, mais déplore l’absence des textes d’application de cette mesure.
9 heures. Au quartier asiatique, le ciel est clair. Les magasins de matériel de construction sont ouverts. Mais à l’intérieur, seuls quelques tubes métalliques et de fer à béton. Pas de sac de ciment. Les portefaix sont désœuvrés. Ils s’assoient (…)
L’enveloppe d’importation de la friperie ne cesse d’augmenter. Ce marché vaste n’attire pas les investisseurs nationaux. L’Association des Industriels burundais évoque le manque de capitaux et du personnel qualifié. Mais la friperie ne freine pas le développement du secteur textile.
Après la prorogation du mandat de la commission d’enquête sur les violations des droits humains au Burundi, Gitega se refuse à toute collaboration avec cette commission.
Depuis 2018, plusieurs milliards de BIF votés par le Parlement ne sont pas contrôlés. Les budgets annexes indiquant leurs affectations sont absents de la loi des Finances. Pourtant, ces documents font partie de la loi de Finances. L’Olucome évoque des détournements déguisés.