Les besoins vitaux font défaut pour ces Burundais retournés à leur mère patrie. L’administration leur conseille de s’intégrer dans des groupements de développement communautaire. Un défi pour le moment qui nécessite l’intervention de plusieurs acteurs.
Les chiffres sont inquiétants pour les enfants qui quittent le banc de l’école. Les raisons sont multiples comme les dures conditions d’apprentissage. Les autorités éducatives et administratives tranquillisent.
Des associations leur avaient promis de leur faciliter toutes les démarches. Cependant, une somme d’argent est exigée pour chaque candidate. La patience est longue et des cas d’escroquerie ne sont pas à exclure. L’administration suit l’évolution de la situation.
La fermeture de toutes les frontières des communes de Rugombo et Buganda avec la RD Congo reste de mise. Un handicap majeur pour la circulation des biens et des personnes et un impact sur les revenus des communes. L’administration provinciale tranquillise.
Malgré l’existence d’un guichet unique, les demandeurs passent beaucoup de temps et la plupart d’entre eux ont perdu tout espoir. De longues files s’observent et la transparence n’est pas au rendez-vous.
Les fortes pluies qui s’abattent actuellement sur les collines de la commune Rugombo causent d’intenses dégâts. Nombre de personnes dorment à la belle étoile suite à la destruction de leurs maisons. L’administration semble dépassée et fait appel aux humanitaires.
Le porte-parole du ministère du Commerce et industrie a fait savoir que la question des propriétés des parcelles de Karurama, commune Rugombo, proche de l’usine Buceco est en train d’être étudiée. Pourtant plus de 1 500 acquéreurs de parcelles viennent de passer plus de 10 ans d’attente sans que le droit de bâtir leur soit accordé alors qu’ils ont déjà payé tous les frais de viabilisation et acquisition de parcelle.
Elle concerne des produits vivriers et ceux de la Brarudi. Cela s’observe dans les 6 communes de la province. La population ne sait plus à quel saint se vouer. Une situation qui laisse perplexe l’administration locale.
Les activités d’exploitation sur la plupart des sites miniers ont été suspendues. Les cas de vol actuellement observés seraient imputables aux travailleurs engagés dans les chantiers. L’administration reconnaît cette situation mais des mesures pour y faire face tardent à être mises en œuvre.
Les victimes sont dans la plupart des cas des vieillards. Les conflits fonciers et le règlement de compte en sont les principales causes. L’administration met en garde les auteurs mais personne n’est pour le moment poursuivi devant les instances judiciaires. Une situation qui irrite les défenseurs des droits de l’homme.
L’espoir résulte de la rencontre du vendredi 17 mars entre les autorités provinciales des provinces frontalières. Une commission a été mise en place pour étudier les modalités de rendre opérationnelles toutes les frontières à commencer par celle de Ruhororo de la commune Mabayi.
Toutes les frontières officielles situées dans la province de Cibitoke avec le Rwanda ont été réouvertes, il y a trois mois. Pourtant, la frontière de Ruhororo en commune Mabayi et tous les passages sur la rivière Rusizi vers la RDC restent toujours fermés. Les habitants demandent leur ouverture.