Convoqué d’urgence par le chef de l’Etat burundais, également président exercice de la Communauté des pays de l’Afrique de l’Est (CAE), au vu des recommandations qui ont pu en ressortir, visiblement une rencontre qui a tenu ses promesses. Entre autres recommandations émises :la cessation immédiate des hostilités,le déploiement d’autres troupes additionnelles de la force régionale.
Ce samedi 21 janvier, le président Evariste Ndayishimiye a invité tous ceux qui se sont rendus coupables de malversations économiques à se rendre au niveau de la BRB pour restituer l’argent public volé. Des personnalités politiques et de la Société civile interrogés appellent plutôt à l’application de la loi anti-corruption.
Après des mois de suspens, le parti au pouvoir se tiendra finalement son congrès, ce dimanche 22 janvier à Gitega. Bien qu’il se veuille « ordinaire », à en croire certaines de nos sources, ce rendez-vous dont l’issue semble indécise, peut-être « extraordinaire ».
Après la publication du rapport annuel de la BRB sur l’inflation, nombre de Burundais se demandent ce que leur réserve 2023. L’inflation risque de perdurer tant que la question liée au manque de devises n’est pas maîtrisée, prévient Gilbert Niyongabo, expert en macro-économie.
C’est le nom d’un groupe WhatsApp, actuellement sur toutes les lèvres des femmes mariées de Bujumbura. Un véritable phénomène avec plus de 4000 femmes membres. Son objectif : donner de la voix aux femmes pour discuter, échanger sur la meilleure façon de faire de leurs toits conjugaux un « havre de paix ». Les membres approchés saluent l’impact que cet espace a eu sur le développement et l’épanouissement dans leur vie de femme. Découverte.
Hausse des prix des denrées alimentaires, du ciment, des produits Brarudi, pénurie du carburant, décision du ministère de l’Intérieur limitant l’espace de circulation des vélos, motards et tricycles (tuk-tuk), 2022 a été éprouvante pour les Burundais. Une situation exaspérante qui a poussé certains à l’exode économique. En témoigne la vague des départs massifs vers la Serbie.
Votée à l’unanimité par l’Assemblée nationale le vendredi 16 décembre, la nouvelle loi de redécoupage-regroupage administratif va consacrer 5 provinces, 42 communes, 447 zones et 3036 collines ou quartiers. Pour ses concepteurs, c’est moyen d’augmenter la production. Des politiques interrogés estiment quant à eux que cette loi n’a que des visées électoralistes.
Dans le Burundi traditionnel, le soir, au coin du feu, la famille réunie discutait librement. Tout le monde avait droit à la parole et chacun laissait parler son cœur. C’était l’heure des grandes et des petites histoires. Des vérités subtiles ou crues. L’occasion pour les anciens d’enseigner, l’air de rien, la sagesse ancestrale. Mais au coin du feu, les jeunes s’interrogeaient, contestaient, car tout le monde avait droit à la parole. Désormais, toutes les semaines, Iwacu renoue avec la tradition et transmettra, sans filtre, la parole longue ou lapidaire reçue au coin du feu. Cette semaine, au coin du feu, Inès Kidasharira.
Tout s’est joué dans 24 heures chrono. Alors que le site internet officiel du journal est bloqué depuis octobre 2017, en quelques minutes, il va être débloqué. Une histoire hallucinante. D’abord les faits.
Face à la flambée récurrente des prix des produits de première nécessité, la population ne sait plus à quel saint se vouer. Plus inquiétant, le « silence » de l’autorité publique. Face à l’urgence de la situation, la population espérait des mesures pour la soulager. Entre-temps, des ménages se meurent, se disloquent…
Les recalés de la Serbie peinent à se faire rembourser leurs billets. Dans certaines agences, des agents véreux ont profité de l’ignorance des passagers en leur vendant des billets très chers. D’autres agences de voyage ont tout simplement disparu. Voyage au cœur d’une désillusion.
Après deux appels à l’inscription des lauréats de l’examen d’Etat édition 2021, pour l’année académique 2022-2023, ceux qui ont répondu à l’appel n’ont pas pu couvrir les places disponibles. Aujourd’hui, l’Université du Burundi est à une troisième baisse des notes exigées pour accéder à son offre de formation.