Les témoignages de ceux qui souffrent de cette maladie héréditaire traduite par l’anémie et une plus grande vulnérabilité aux infections font froid dans le dos. Les parents des enfants drépanocytaires crient à l’aide et indiquent qu’ils vivent un calvaire.
Dans une conférence de presse tenue vendredi 30 juin 2023, le président de cet ONG locale Parcem a révélé qu’il y a une attente de dons estimée à 929 milliards de francs burundais prévus dans le budget-programme déjà adopté. Pour lui, mobiliser un tel financement extérieur exige beaucoup d’efforts et des conditions.
Les personnes souffrant de drépanocytose estiment que le ministère de la Santé publique ne se soucie pas suffisamment de leur situation et l’ont exprimé ce dimanche 25 juin 2023. C’était lors d’un échange sur les défis qui les hantent à l’occasion de Journée internationale qui leur est dédiée normalement célébrée le 19 juin de chaque année.
Le 6 juin dernier, le ministre de l’Intérieur, du Développement communautaire et de la Sécurité publique a fortement critiqué la démarche de déclaration des enfants sous le statut de père inconnu à l’Etat civil. Pour certains activistes, l’usage des tests ADN dans la recherche de la paternité peut atténuer ce phénomène.
Des enfants vendent de l’eau, des sachets biodégradables, des beignets et biscuits… au centre-ville de Bujumbura. « Leur place ne devrait pas être celle-là », s’indignent les défenseurs des droits des enfants. Ils se sont exprimés à l’occasion du 12 juin, journée mondiale contre le travail des enfants.
Une récente alerte est faite par les pêcheurs qui exercent au petit port de pêche de Kajaga sur le lac Tanganyika. Une partie de la commune de Mutimbuzi en province de Bujumbura où des activités de terrassement sont en cours. Un activiste plaide pour le respect du code de l’eau.
17 ans après l’instauration de la gratuité des soins de santé pour les enfants de moins de 5 ans et les femmes qui accouchent, un héritage de feu président Pierre Nkurunziza, les bénéficiaires et les professionnels de santé dans différents hôpitaux et dispensaires à Kayanza et Ngozi, voient beaucoup plus d’avantages que de défis.
Passant du manque du respect du Code de la Route à la Constitution, l’Olucome explique que la primauté du droit et le respect de la chose publique est loin d’être ancré dans les pratiques des Burundais.
Les pêcheurs burundais craignent des conséquences économiques néfastes sur leurs ménages qui découleront de l’interdiction temporaire de la pêche dans le lac Tanganyika. Cette interdiction entrera en vigueur du 15 mai au 15 août 2023. Ils demandent au gouvernement de surseoir à la mesure.
Le code du travail burundais de novembre 2020, prévoit la régulation du travail domestique. Néanmoins, jusqu’à ce jour, son texte d’application n’est pas encore prêt. Les travailleurs domestiques s’impatientent. Certains leaders de ces groupes de travailleurs épinglent beaucoup d’obstacles à son application.
Pour l’Olucome, la mise en place d’une loi sur l’accès à l’information serait un grand pas vers le développement du Burundi. Pour l’observatoire, c’est extrêmement important que cette loi voie le jour.
Des agences de recrutement de travailleurs migrants, nouvellement agréées au Burundi sont déjà à l’œuvre. Une des agences rassure qu’un nouveau cadre légal en vigueur les mettra à l’abri des maltraitances. Même son de cloche pour l’Observatoire national pour la Lutte contre la criminalité transnationale (ONLCT) : où est ton frère ?